Association des Centrafricains de la diaspora en France «Touche pas à ma
Constitution ».
Défenseur des valeurs
Constitutionnelles et des Droits de l’Homme.
Enregistré par la Préfecture Haute
Garonne sous le N° W313017876.
81, rue Saint- Roch- BP 74184 31031
Toulouse cedex (France).
Mail: collectifcentrafricain@yahoo.fr
A
Monsieur le Président de la Fédération internationale de ligue des droits de l’Homme
17 Passage de la Main d'Or 75011 Paris
Objet : Violation flagrante des droits
de l’homme dans l’affaire Serge MAGNAN et autres au centre de prison spéciale de BOSSEMBELE en République Centrafricaine.
Monsieur le Président,
La République centrafricaine est l’un des membres signataires de la déclaration universelle des droits de l’homme
de 10 décembre 1948, qui consacre dans son article 5 que « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines
ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Aujourd’hui les cas des enlèvements, de la torture, les arrestations arbitraires, des traitements humains deviennent de plus en plus la
nouvelle règle politique des autorités actuelles.
En effet, depuis l’enlèvement de serge MAGNAN fonctionnaire de l’Etat centrafricain au lieu de son travail au ministère des finances en date du 14 Aout 2012, par la garde présidentielle
aucune lumière n’est faite sur sa disparition même son Avocat Maître Mathias MOURABA n’as pas de
nouvelles sur son client et le parquet n’a jamais pris position officiellement sur ce cas d’enlèvement.
Dernièrement la compagne de Serge MAGNAN qui
est Anita NDAMO vient de mourir brusquement à la suite de tristes nouvelles de l’assassinat de son
compagnon par le pouvoir actuel, la défunte laisse derrière elle un bébé de cinq mois.
Devant une telle violation des droits de l’homme, nous les membres du collectif des centrafricains « Touche pas à ma constitution » une association de la défense des droits de l’homme demande
auprès de la ligue internationale des droits de l’homme de faire usage de toutes procédures légales afin de contraindre les autorités actuelles au respect des textes fondamentaux, signalant au
passage qu’à ce jour il existe de nombreux prisonniers victimes des arrestations arbitraires, des traitements inhumains et dégradants dans cette prison spéciale de BOSSEMBELE qui ne respecte aucune règle conventionnelle.
Recevez de la part des membres du collectif Monsieur le Président nos salutations distinguées.
Ampliations :
A son Excellence, président de la République François BOZIZE,
Au Ministre de la Justice et de la Moralisation,
A son Excellence, l’Ambassadeur de la France en République centrafricaine,
A son Excellence, l’Ambassadeur des Etats-Unis en République centrafricaine,
Au Représentant de l’Union Européenne en République centrafricaine,
Au Représentant du BINUCA en République Centrafrique,
Au Président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme,
A toute la presse
Fait
à Paris le 15.12.2012
Pour
le collectif son Représentant en France
Godfroy-
Luther GONDJE- DJAYANANG