Bangui 19 fév (CAP) - Nouvellement nommé par des canaux que l’on sait, le tristement célèbre Stève Yambété, et récemment récompensé chargé de
mission auprès de Ngaissona pour ses nombreux services rendus à Bozizé, s’est déjà mis en oeuvre au département de la jeunesse. Mis en place sur une initiative de l’UNICEF
en Centrafrique, le Conseil national de la jeunesse est un partenaire du ministère de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture de la République centrafricaine.
Et pourtant, ce n’est pas ainsi que notre tout nouveau chargé de mission dans ce département voit les choses. Il n’y a pas longtemps de cela, à l’occasion de la célébration de la journée des martyrs devenue semaine nationale de la jeunesse (instaurée par le CNJ), Bozizé a remis plus de 43 millions F CFA à son neveu Christian Guenebem président du CNJ et de la jeunesse KNK pour le CNJ.
Suite à la crise qui a secoué le régime de Bozizé, les fonds n’auraient pas été utilisés et même pas logés dans le compte du CNJ… mais gardé par devers lui par Guenebem qui s’est entre temps rendu en France pour des raisons qu’on ignore. Guenebem qui est d’ailleurs le président du comité d’organisation de ladite activité, n’a rien dit sur le système d’organisation et les autres membres du comité d’organisation n’attendent que son retour à Bangui pour organiser l’activité.
Il n’en fallait pas plus pour que Jean Félix Riva, le « doungourou » de Yambété qui a été viré du comité pour mentalité douteuse, ne saute sur l’occasion pour tenter de régler les comptes avec Guenebem. Ainsi, il s’est approché de Yambété désormais chargé de mission, pour essayer de se venger. Yambété qui profite aussi de ses litiges avec Guénébem n’a pas tardé à faire mouche. Il a décidé de dissoudre le Comité d’organisation et de s’auto nommer président du futur comité, exigeant aussi l’audit des fonds décaissés par Bozizé et remis directement à Guenebem. Son ministre qui sait que les textes du CNJ font de l’institution un partenaire et non une structure sous tutelle du ministère, l’en a empêché.
Mais Yambété a contourné son chef pour en faire à sa tête, ayant trouvé une occasion pour se payer la tête
de son grand rival Guenebem. Il a ainsi donné un ultimatum jusqu’au lundi 18 février au bureau actuel du comité d’organisation dont le premier vice-président n’est
autre que le président de l’ANECA au service du même Yambété. On ne sait franchement pas à quoi joue cet individu qui veut s’imposer comme un incontournable au sein de la bozizie.