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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 00:07

 

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

Bangui, 30 Janvier 2012

Baba-Ladde1

Kaga-Bandoro : Des éléments de Baba-Laddé de nationalité centrafricaine rendus à la gendarmerie

Certains éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé qui ont décidé de retourner en ville ont commencé à être enregistrés à la gendarmerie de Kaga-Bandoro, après les diverses attaques des Forces armées centrafricaines (FACA) et les Forces armées tchadiennes, a appris le RJDH.

Cette information a été confirmée par une source proche de la gendarmerie de cette ville. Ces éléments sont présentés à la brigade par les comités d’autodéfense qui surveillent les différents quartiers de Kaga-Bandoro.

« Les éléments que nous enregistrons sont de deux catégories. Les uns sont effectivement des éléments de Baba-Laddé, les autres sont seulement soupçonnés d’avoir été avec lui. Pour le moment, nous étudions encore les cas, c’est le Procureur de la République qui va gérer le reste », a confié une source de la gendarmerie de Kaga-Bandoro joint par le RJDH ce lundi.

Par ailleurs, la commune de Ouandago, Ngondava et autres sont sous contrôle des Forces armées tchadiennes et des FACA qui font des patrouilles jusqu’à Bandoro, a témoigné un habitant de la ville de Kaga-Bandoro.

Pour le moment, la gendarmerie de Bandoro s’est réservée de communiquer le nombre de de personnes enregistrées, estimant faire la part des choses avant de dire exactement combien de personnes ont été effectivement avec Baba-Laddé.

 

Les rébellions centrafricaines rejettent l'alliance que leur propose baba laddé

 (Radio Ndeke Luka 30/01/2012)

« Le Front Populaire pour le Redressement (FPR) du Général rebelle tchadien Baba Ladé est en difficulté. Son état-major, installé dans la région de Kaga Bandoro (nord), a été attaqué et ses éléments sont en fuite. Ils sont pourchassés par les opérations conjointes Forces Armées Tchadiennes et Centrafricaines ». Ces propos sont tenus ce 28 janvier 2012, sur les ondes de Radio Ndeke Luka par Firmin Féïndiro, ministre centrafricain de la Justice et porte-Parole du gouvernement.

Il a ainsi confirmé les opérations lancées le 23 janvier dernier dans les villes de Ouandago (nord) et Gondava (nord) situées respectivement à 80 et 45 kilomètres de Kaga Bandoro contre les rebelles du FPR.

Selon Firmin Féïndiro, il s’agit « des opérations militaires d’envergure menées de manière concertée tant sur le plan terrestre qu’héliporté avec précision sur le centre opérationnel de ce mouvement rebelle étranger. Les forces loyales sont venues à bout des éléments de Baba Ladé après une brève résistance. On dénombre d’importantes pertes en vies humaines du côté ennemi ».

D’après lui, « tous les moyens de mobilité se trouvant sur la base ont été détruits et d’autres récupérés. A ce jour, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) assurent le contrôle total de la base de Ouandago et ses environs. Les opérations de ratissage se poursuivent pour les traquer jusqu’à leur dernier retranchement ».

Seulement, Baba Ladé court toujours.

Par ailleurs, l’Etat-major de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) basé à Paoua au Nord du pays, dément ce samedi toute « alliance » avec le FPR, afin de renverser le régime de Bangui.

En effet, dans un communiqué de presse, la cellule de communication du FPR basée à l’étranger, a annoncé jeudi dernier la création d’un mouvement centrafricain pour lutter contre la « dictature » du Président François Bozizé.

Selon le communiqué publié par Agence France Presse (AFP), le Parti pour la Justice et le Développement (PJD) qui vient d’être créé à l’initiative de la rébellion tchadienne le FPR, aura une aile militaire dénommée les Forces Armées Révolutionnaires de Centrafrique (FARCA).

Ce parti, précise le communiqué, est « entré en négociation avec la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix, l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) et l'APRD (Armée populaire pour la restauration de la démocratie) pour créer une alliance afin de renverser la dictature de François Bozizé ». Information que la hiérarchie de l’APRD dément.

D’après le Colonel Henri Abdel-Nour Tchebo-Wanfio, Porte-parole de l’Etat-major de l’APRD basé à Paoua dans l’Ouham-Pendé (nord) et interrogé par Radio Ndeke Luka, « nous ne connaissons pas un tel groupe de près ou de loin. Nous n’avions eu aucun contact même téléphonique. Tout ce qu’ils racontent n’engage que leur responsabilité. Notre position est bien connue de tous et sommes une ex-rébellion nationale. Nous ne pouvons pas tisser une alliance avec une rébellion étrangère qu’est le FPR. Nous ne pouvons pas outrepasser les accords de paix signé avec le gouvernement centrafricain ».

A titre de rappel, l'UFDR et l'APRD ont signé des accords de paix avec le gouvernement en 2008 et sont engagés dans le processus de DDR (Désarmement, Démobilisation, Réinsertion) alors que la CPJP a signé un cessez-le-feu en 2011. Aucun de ces mouvements n'a, à ce jour, évoqué de contacts avec le FPR.

© Copyright Radio Ndeke Luka

 

 

 

Mbaïki : Un présumé auteur de viol torturé à la maison d’arrêt de Mbaïki

Un garçon âgé de 16 ans accusé de tentative de viol d’une mineure a été arrêté et torturé par les éléments de la garde républicaine à la maison d’arrêt de Mbaïki le week end dernier, a rapporté radio Songo.

L’acte a été commis dans la commune de Bagandou. Transféré par les autorités locales à Mbaïki, le présumé coupable de cette tentative de viol a été passé à tabac et a reçu des blessures de la part des gardes.

Selon radio Songo, la mère du jeune garçon a témoigné avoir proposé de verser 2 500 FCFA pour obtenir la libération de son fils, mais les gardiens de prison ont refusé.

C’est grâce à l’intervention du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Mbaïki, Thierry Hilaire Waïdémona, que le garçon a été retiré de la maison d’arrêt pour être transféré à la gendarmerie.

Le résultat des examens médicaux effectués par madame Madakondji, sage-femme à l’hôpital préfectorale de Mbaïki, sur instruction du Procureur, a révélé que la fille n’a pas été violée parce qu’ « elle n’a pas perdu sa virginité ». Le jeune garçon a été finalement libéré.

Bambari : Le personnel de la Mairie entre en grève

Le personnel de la mairie de Bambari qui accuse un retard de paiement de 53 mois, est entré en grève ce lundi comme annoncé le samedi dernier, a rapporté radio Linga.

Les autres raisons de cet arrêt de travail est le manque de cartes fiscales au sein de la municipalité, le manque de garantie de retraite du personnel.

« Nous avons accusé 53 mois d’arriérés de salaires, nous n’avons pas de cartes fiscales, nous voulons notre reconnaissance au niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour garantir notre retraite et bien d’autres choses encore, voilà les raisons de notre grève», a expliqué Jérôme Kitakossi, délégué des travailleurs de la Mairie de Bambari.

La préfet de la Ouaka, Marthe-Lydie Yangba en mission a été informée par son intérimaire et a promis de tout mettre en oeuvre pour trouver une solution acceptable aux grévistes. Par ailleurs, elle leur a proposé de constituer un service minimum afin de faire fonctionner les affaires municipales.

C’est la 5ème fois en une année que le personnel de la mairie de Bambari observe un arrêt de travail pour les mêmes raisons.

Bangui : Garantir la santé de la mère et de l’enfant

La maternité de la gendarmerie de Bangui (Camp Izamo) a reçu samedi passé des kits d’un montant d’environ 3 millions FCFA de la part de la Fondation femmes, enfants, solidarité et l’Association des femmes patriotes, a rapporté radio Néhémie.

Cet appui se situe dans le cadre du programme visant à garantir la suivie de la mère et l’enfant en République Centrafricaine.

En marge de ce don, une vingtaine de femmes ayant accouchés à la maternité du Camp Izamo, ont reçu chacune une layette, des morceaux de savon entre autres. Trois autres femmes ayant subi une intervention chirurgicale pendant l’accouchement ont reçu chacune une enveloppe de 50 000 FCFA devant servir à payer les frais d’hospitalisation.

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