
Selon plusieurs sources indépendantes, une vingtaine de véhicules de forces gouvernementales tchadiennes, serait déployée, depuis hier aux environs de 18heures, à la frontière Tchad/RCA, en représailles aux derniers combats avec les éléments du FPR.
Signalons au passage que lors de ces affrontements, le colonel Hamid Djogoï Moussa, Com RM, de l’armée régulière, a été blessé et évacué, serait aussi mort. Les rebelles tchadiens du FPR, accusent ce colonel d’avoir pillé les bétails de la communauté Peul et violer leurs filles dans plusieurs localités du sud du pays. Sa mort dans ces conditions disent-ils est une victoire pour ses victimes, traumatisées, garderont de lui des tristes souvenirs de la terreur et de la répression.
Aussi, faut-il souligner que le déploiement intensif des militaires tchadiens à la frontière avec la RCA, risque de susciter un regain des violences armées dans cette région sud du pays, qui, se souvient encore des atrocités commises en 1984, sous la responsabilité avérée d’Idriss Deby, lorsqu’il était à l’époque Chef d’Etat major- de l’armée tchadienne. Plusieurs personnes ; hommes, femmes et enfants, ont été sommairement et massivement tués. Les populations tchadiennes du sud, devraient tirer les leçons de la barbarie d’Idriss Deby, et lui retirer leur soutien au lieu de se taire et applaudir un homme, qui leur a fait tant de tort. Par ailleurs, nos différentes sources, nous informent que sur l’axe emprunté par les troupes de l’armée gouvernementale, vivent 372 âmes, réfugiées originaires du Tchad, il est à craindre également que le passage de ces forces, fasse des dégâts en vies humaines et matérielles.
Elles en appellent aux agences humanitaires de l’ONU, pour intercéder en faveur de ces populations en cas de reprise des activités militaires entre les forces belligérantes en conflit armé. Par ailleurs, la rédaction du blog, a alerté l’international sur l’éventualité de reprise des hostilités militaires entre l’armée régulière et les mouvements politico-militaires hostiles au pouvoir central de Ndjaména, dirigé et incarné par Idriss Deby et les siens.
Il faut stopper la folie guerrière qui anime ce régime militaire au Tchad !
Nguebla Makaila
NDLR : Il est évident que la présence sur le sol centrafricain des éléments du FPR, mouvement rebelle armé tchadien du général de Baba Laddè opposé à Idriss Déby qui a multiplié ces
derniers temps les communiqués de presse et a même été reçu par les autorités de Bangui, il se pose en soi un problème dans les relations entre le Tchad et la RCA. Ce n'est pas la première
que ce type de situation se présente. De surcroît, dès lors où des escarmouches ont lieu comme ce qui s'esst produit il y a quelques jours à peine, opposant les éléments du FPR de Baba
Laddè aux soldats de Déby faisant des morts vers Sido et un colonel tchadien grièvement blessé ramené à Ndjaména, il faut s'attendre à une montée en régime de l'armée tchadienne. Les autorités de
Bangui sont elles conscientes de cette situation ? Le renforcement de ses positions au Sud de l'armée tchadienne alors qu'elle est surtout déployée à l'Est, est la preuve qu'un
front est ouvert au Sud frontalier avec la RCA d'où pourrait provenir une certaine menace pour le régime de Déby. L'histoire va -t-elle encore se répéter...?