Bangui, 28 juin (ACAP) – Le coordonnateur de l'Organisation pour la compassion et le développement des familles en détresse (Ocodefad), M. Eric Kpakpo a dénoncé la « marginalisation » des victimes des événements en République Centrafricaine dans le processus du dialogue politique inclusif, samedi 28 juin 2008, au cours d'un point de presse à Bangui.
«C'est regrettable que les victimes qui ont vécu les pires moments de leur vie ne soient pas pris en compte, ne serait-ce que pour s'exprimer et pour revendiquer la place qui est la leur », il déclaré relevant que ces victimes ont été occultées depuis le comité préparatoire jusqu'au comité d'organisation dudit dialogue.
« L'Ocodefad s'associe pleinement à la démarche qui consiste à la recherche de la paix et de la réconciliation
nationale, mais disons qu'une paix durable sans passer par la justice et l'équité n'est qu'un château construit en carton, » a-t-il fait remarquer
Selon M. Eric Kpakpo, « le
gouvernement s'est contenté de se rapprocher exclusivement des politiques et des groupes militaro-politiques pour des buts inavoués », laissant de côté les victimes qui devraient être au
cœur du débat.
Il faut noter que l'Ocodefad est la seule organisation non gouvernementale qui œuvre pour les trois milles (3000) victimes des différentes des crises militaro-politiques qu'a connues la
République Centrafricaine.
Ndlr. Centrafrique-Presse : On ne voit pas bien le bien-fondé de cette dénonciation. La présidente de cette organisation, Mme Bernadette Nzalé Sayo qui n'a jamais été violée en
réalité, est pourtant actuellement membre du gouvernement de Bozizé comme ministre du tourisme, en récompense des services qu'elle a rendus à toux ceux qui l'ont manipulée et
instrumentalisée pour les besoins de leur cause inavouable. La juste cause des victimes des banyamulengués est devenue son fonds de commerce. C'est cela qui doit être dénoncée car c'est une
honte.