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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 05:01

 

 

Selon des informations dignes de foi, le président Bozizé aurait proféré à son entourage, de sérieuses menaces d’interdiction de visite en République centrafricaine contre l’actrice américaine Mme Mia FARROW, ambassadrice de l’ONU pour l’UNICEF, qui a déjà séjourné à deux reprises en Centrafrique.

 

A l’occasion de ses visites notamment celle qu’elle a effectué au mois de mai 2008, Mme Mia FARROW a parcouru plusieurs localités des régions sinistrées de l’Ouham, l’Ouham-Pendé, la Haute Kotto et la Vakaga, où elle a pu constater la grande détresse et misère des mères et enfants centrafricains des zones affectées par les troubles politico-militaires. De retour à New York, elle en a rendu compte aux Nations unies et à la presse. Ses propos dont Bozizé s’est fait l’écho, ont mis ce dernier hors de lui.

 

La raison de la fureur de Bozizé serait due aux récentes déclarations faites par l’actrice américaine à la presse depuis New York où Bozizé se trouvait au même moment, dénonçant les violations de droits de l’homme qui continuaient toujours en Centrafrique.

 

Mme FARROW a souligné la responsabilité de la garde présidentielle de Bozizé dans les incendies de villages en disant que "Les gens nous ont raconté que beaucoup de villages brûlés l'avaient été par la garde présidentielle". Elle a qualifié la RCA d’être « un état virtuel en déshérence » et mis en cause l’autorité de Bozizé en ces termes : "Je ne pense pas que l'autorité du président François Bozizé s'étende bien loin en dehors de Bangui (la capitale), sauf peut être dans certaines villes où son pouvoir est toutefois précaire".

 

On peut comprendre que les vérités assénées par cette brave et admirable dame puissent ne pas être du goût de Bozizé qui préfère se détourner la face de ces tristes réalités de certaines régions de son propre pays qu’il s’est employé méthodiquement à détruire depuis sa calamiteuse rébellion jusqu’à maintenant où il est au pouvoir.

 

Mais ce n’est pas en empêchant l’ambassadrice de l’UNICEF de mettre pied en Centrafrique qu’il réussira à étouffer la vérité sur la « déshérence » de son pays dénoncée avec juste raison par Mme Mia FARROW.

 

  


          Mia FARROW ici avec des petits enfants centrafricains vers Paoua

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