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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 04:29

 

LEMONDE.FR avec AFP | 15.06.08 | 19h38

 

Alors que les rebelles tchadiens ont repris ces derniers jours leur offensive vers la capitale, N'Djamena, Bernard Kouchner a très nettement pris ses distances avec ce conflit, dimanche 16 juin à Abidjan."Il n'y a pas de position de la France à entretenir. C'est un général irlandais qui commande l'Eufor (la force européenne chargée de protéger les réfugiés), avec dix-sept nations", dont la France, a répondu le chef de la diplomatie française à la question d'un journaliste sur la position de Paris dans la crise tchadienne. "La France n'est pas intervenue et n'interviendra plus", a-t-il ajouté lors de cette conférence de presse marquant la fin de sa visite en Côte d'Ivoire.


Or Paris avait fourni un appui décisif - sans toutefois intervenir directement - en février au président Idriss Deby, encerclé dans son palais à N'Djamena lors d'une offensive rebelle. Les soldats français présents au Tchad depuis 1986 dans le cadre de l'opération Epervier n'avaient pas alors utilisés leurs avions et hélicoptères, mais avaient sanctuarisé et défendu l'aéroport, permettant ainsi aux forces gouvernementales tchadiennes de pilonner les rebelles et d'être ravitaillées.

 

Bernard Kouchner a par ailleurs démenti la progression des rebelles vers la capitale tchadienne, citant "les forces de l'Eufor (...) qui ont démenti cela". Les rebelles du Tchad, qui ont lancé mercredi depuis le Soudan une offensive dans l'est, ont occupé quelques heures samedi la ville de Goz Beida, à 75 km à l'intérieur des terres. Dimanche à la mi-journée, ils ont annoncé avoir pris le contrôle de la localité d'Am-Dam, certes plus à l'ouest, mais distante de 600 km de N'Djamena, leur objectif. Leurs annonces d'une forte progression avaient été qualifiées vendredi de "campagne d'intoxication dénuée de tout fondement" par le gouvernement. Vendredi également, les rebelles avaient demandé à la France de cesser ses missions aériennes de "renseignement" menées dans le cadre de l'opération Epervier, et menacé de prendre ses avions "pour cible".

 

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