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20 décembre 2022 2 20 /12 /décembre /2022 17:49
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : MSF appelle à une assistance accrue pour les survivants(es) de violences sexuelles en RCA au-delà du traitement médical et psychologique

 Judicael Yongo   décembre 20, 2022 4:57

BANGUI, le 20 décembre 2022 (RJDH)—-Alors que le projet Tongolo pour survivants de violences sexuelles à Bangui commémore cinq ans, Médecins Sans Frontières (MSF) constate une demande croissante de services par la population et appelle à une arrivée plus précoce des patients et à davantage de soutien des autres acteurs pour assurer l’accès à la justice et une assistance socio-économique.

Depuis l’admission du premier patient le 18 décembre 2017, MSF a vu une moyenne de 2 540 patients par an à Tongolo, la majorité provenant de la capitale mais beaucoup aussi d’autres provinces de la République centrafricaine (RCA), grâce à un vaste réseau de promoteurs de santé et à une étroite collaboration avec le Ministère de la Santé et de la Population et d’autres organisations pour les références.

Au cours de ces cinq années de projet, les équipes de MSF ont pris en charge 12 649 survivants de violences sexuelles, y compris 8 978 femmes (92,8 % du total), 856 hommes (7,1 %) et 4 778 mineurs (38,9 %). Environ 50% des survivant.s connaissaient leur agresseur, soit de la communauté ou de la famille, mais il y a aussi 40% des agressions qui sont perpétrées par des acteurs armés, une proportion qui augmente généralement lors des pics de conflit dans le pays.

Cependant, seuls 2 776 de ces patients (21,5 % du total) sont arrivés dans la fenêtre des 72 heures après l’agression. « Lorsque les patients arrivent dans les 72 heures dans nos structures, nous pouvons les aider à prévenir la transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles et donner l’accès à une contraception d’urgence », dit Thomas Gaudriot, coordinateur du projet Tongolo. « C’est pourquoi il est crucial de venir rapidement après l’agression. Toutefois, venir chercher de l’aide est important aussi après ce délai, afin de prévenir d’autres maladies tels que le tétanos, l’hépatite B et la syphilis et recevoir un soutien psychologique et d’autres formes d’assistance », a -t-il ajouté. Par ailleurs, les équipes MSF ont effectué près de 28 000 consultations en santé mentale pour aider les patients à faire face au traumatisme que ces expériences génèrent ; assuré un accompagnement juridique à 1 353 personnes, ainsi qu’un appui socio-économique et protection pour 326 et 157 autres respectivement.

« Alors que de plus en plus de personnes connaissent désormais le projet Tongolo, il reste encore beaucoup à faire pour offrir un cheminement aux patients après le traitement médical et psychologique », dit Romain Briey, chef de mission MSF en RCA. « Les agressions restent presque toujours impunies et il y a de gros obstacles pour que les survivants se réintègrent dans la société après ces expériences ». MSF travaille en RCA depuis 1997. Aujourd’hui, nos équipes gèrent 12 projets à travers le pays.

Le projet Tongolo, l’étoile en langue Sango, est localisé au Centre Tongolo, situé derrière le parc du Cinquantenaire, et à l’Hôpital Communautaire de Bangui. MSF offre des soins gratuits et dans la confidentialité. Appelez-nous gratuitement le plus vite possible si vous ou une personne de votre entourage a besoin d’aide suite à une agression sexuelle via ce numéro de téléphone : 75 87 48 21.

RJDH

 

Centrafrique : Plusieurs villes du Haut-Mbomou dans l’insécurité grandissante

OBO, le 19 Décembre 2022(RJDH)—Dans le Haut-Mbomou, certaines villes sont dans l’insécurité grandissante suite au mouvement des rebelles armés dans la région. Des autorités contactées par le RJDH indiquent que les conditions sécuritaires sont incertaines et les habitants vivent dans l’inquiétude totale.

L’insécurité ces derniers temps dans certaines villes du pays est réelle à l’exemple de Zemio, Bambouti et Mboki dans le Haut-Mbomou où les habitants vivent dans la peur à cause de la présence des éléments de la CPC qui se renforcent leur position dans cette partie du pays.

Un habitant de Mboki qui a trouvé refuge depuis deux jours à Obo a souligné l’absence de l’autorité de l’État dans la ville ni des forces nationales pouvant garantir la sécurité de la population.

«  A 75km de la ville de OBO, plus précisément à MBOKI, le chef rebelle de la CPC ALI Darassa, est aperçu hier dans la journée, avec ses éléments bien armés. Lors de son passage, ses éléments ont tiré des balles quelques heures, plus tard, la population était paniquée. La ville est vraiment abandonnée, on ne voit pas la présence des autorités ni des forces de sécurité dans la ville », témoigne-t-il.  

La situation sécuritaire est aussi critique à Bambouti. Les mouvements des rebelles ont fragilisé le retour de la stabilité. Même son de cloche à Zemio, où la population appelle le gouvernement à renforcer les dispositifs sécuritaires dans la zone.

Le cas de ces villes du Haut-Mbomou est similaire à celui de Bakouma au sud-est du pays. Certaines personnes ont perdu la vie suite aux multiples attaques perpétrées par des éléments de l’UPC ou de la Coalition des patriotes pour le changement(CPC) ces derniers temps.

Sandra Belly.

 

 

Centrafrique : Le parquet de Bangui ouvre une enquête après l’incendie des bâtiments de la délégation de l’UE

 

BANGUI, le 19 Décembre 2022 (RJDH) — Le siège de l’Union Européenne en Centrafrique sise dans le premier arrondissement de la ville de Bangui est partie en fumée dans la nuit du dimanche 18 à lundi 19 Décembre 2022. Une  enquête pour l’instant est ouverte par le parquet de Bangui pour déterminer les premiers éléments déclencheurs de cet incendie inconnu.

Le feu a commencé aux environs d’une heure du matin du lundi 19 décembre 2022. Le siège de l’Union européenne a pris feu selon d’autres informations qui parlent d’un court-circuit.

Dans un tweeter, l’Ambassadeur de l’Union européenne Douglas Darius Carpenter, a confirmé ce cas d’incendie en ces termes : «  les  bâtiments de la délégation de l’Union européenne à Bangui ont été ravagés par un incendie cette nuit. Personnes n’a été blessée. Nous remercions tous nos partenaires pour leur patience pendant la période de réorganisation de nos services », a réagi le diplomate sur sa page tweeter.

Selon le constat du RJDH, les dégâts sont considérables. Des documents administratifs sont parties en fumée.

Plusieurs cas d’incendie ont été enregistrés depuis ces derniers temps à Bangui la capitale de la République Centrafricaine. Certains sont provoqués par de court-circuit, d’autres proviennent des effets des carburants stockés dans des maisons et des kiosques.

Paméla Dounian-Doté

 

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