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27 octobre 2022 4 27 /10 /octobre /2022 20:59
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Centrafrique : Reporters sans frontières s’inquiète de l’intention des autorités de pénaliser les délits de presse

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 26 octobre 2022 11:25

Reporters Sans Frontières dénonce le projet des autorités centrafricaines à pénaliser les délits de presse dans le pays. Dans un communiqué publié, le 21 octobre dernier, cette organisation des professionnels de médias note une régression de la liberté d’expression dans le métier de journaliste en République centrafricaine. Arrestations, menaces, censures, sont les quelques défis auxquels font face les journalistes centrafricains, selon RSF.

Reporters sans frontières tire cette sonnette d’alarme pour exiger du gouvernement, la protection des journalistes en République centrafricaine. « Au lieu de protéger les journalistes contre les attaques, menaces et arrestations arbitraires, les autorités prennent des initiatives pour durcir la répression des médias », dit Sadibou Marong, un responsable de Reporters sans frontières.

L’ONG s’alarme contre un projet de révision de la loi relative à la liberté de communication en République centrafricaine, adoptée seulement en décembre 2020. Selon elle, si ce projet de révision de la loi sur la liberté de la presse était adopté, les journalistes centrafricains pourraient être envoyés en prison pour des délits commis dans le cadre de leur travail. Aussi, le Haut Conseil de la Communication, régulateur des médias, serait placé sous le ministère de la communication.

Des journalistes intimidés et emprisonnés

Cette proposition de loi a été examinée par le ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement et doit être transmise au Conseil des ministres, avant de la soumettre au parlement pour adoption. Par ailleurs, RSF rappelle que plusieurs journalistes ont été menacés et emprisonnés. Pour illustration, il cite quatre (4) journalistes, victimes de cette restriction de liberté dans leur profession. Il s’agit de Christian Azoundao, directeur de publication du journal « Le Charpentier », Landry Ulrich Nguema Ngokpélé, du journal « Le quotidien de Bangui », Eric Ngaba de « Ndjoni Sango » et Fiacre Salabé, journaliste indépendant.

Radio Ndeke Luka dans le viseur

L’organisation s’indigne également des menaces et intimidations à l’encontre de Radio Ndeke Luka, média indépendant, auteur de diffusion des enquêtes mettant à nu les failles du gouvernement. Ainsi pour RSF, il est inadmissible que les autorités révisent le partenariat avec Radio Ndeke Luka dans l’objectif d’augmenter les taxes qu’elle a toujours payées. Selon le classement 2022 de RSF en matière de respect de la liberté de la presse, la République centrafricaine occupe le 101ème rang mondial, sur 180 pays. 

 

 

Centrafrique : crise de leadership au sein du parti Centrafrique nouvel élan

https://www.radiondekeluka.org/  jeudi 27 octobre 2022 16:32

Crise interne au sein du parti Centrafrique Nouvel Elan de Sylvain Patassé. Selon le bureau politique, le porte-parole a été radié pour avoir participé au dernier meeting du Front républicain et ce, sans l’autorisation préalable du parti. Cependant l’intéressé, qui minimise cette décision, dit avoir le droit de parler au nom du parti.

En effet, le parti Centrafrique nouvel élan (CANE), dirigé par Sylvain Patassé, fait partie de la majorité présidentielle. Cependant depuis mars dernier, alors que des débats au sujet de la réécriture d’une nouvelle Loi fondamentale sont en cours, ce parti politique, membre de la majorité présidentielle n’a pas encore officiellement pris position. Ceci n’a pas empêché son porte-parole à mobiliser des partisans pour prendre part, le 22 octobre dernier, au meeting du Front républicain, demandant au chef de l’Etat d’organiser un référendum constitutionnel. Ainsi pour le bureau politique du CANE, c’est un acte grave d’indiscipline.

« Il s’est permis de se substituer aux instances dirigeantes »

"Notre groupe parlementaire travaille en synergie avec les autres groupes de la majorité. Et donc, notre mouvement politique fait partie de cette dynamique. A ce niveau, il n’y a pas de doute à ce sujet. Mais, c’est le fait que ce dernier ait été consulté par un individu et s’est permis de se substituer aux instances dirigeantes du parti pour aller parler en leur nom ; sans en avoir mandat" a affirmé Marcellin Kongbowali, coordonnateur du CANE.

Pour l’intéressé, cette décision de radiation est un non-évènement. Il estime que seul un congrès extraordinaire pourrait trancher cette situation.

« J’ai le droit de prendre la parole au nom du parti »

"Cette décision est de nullité en droit. Je suis au comité ad hoc. Et donc en tant que membre fondateur, j’ai le droit de prendre la parole au nom du parti. Aujourd’hui la seule chose qui pourra nous départager, c’est un congrès. J’ai également l’ambition de diriger le parti. Telle est la raison fondamentale du combat qui nous oppose" a conclu Yannick Nambélé, ancien porte-parole du CANE.

Ces deux dernières années, plusieurs partis politiques connaissent des crises internes. Lesquelles ont fragilisé leur fonctionnement. Du Rassemblement démocratique centrafricain Désiré Kolingba au Mouvement de libération du peuple centrafricain de Martin Ziguélé, en passant par l’URCA d’Anicet Georges Dologuélé ou le KNK de Christian Guenebem, les cadres s’entredéchirent sur fond de scissions et de frondes.

 

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