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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 20:16
Un Français détenu en Centrafrique depuis 16 mois entame une grève de la faim

 

Centrafrique: un Français détenu depuis un an et demi entame une grève de la faim

https://www.liberation.fr/ par LIBERATION et AFP publié le 11 septembre 2022 à 16h03

Arrêté mi-mai 2021, Juan Rémy Quignolot est accusé «d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État», de «complot» et d’«espionnage», dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui.

Une grève de la faim pour dénoncer sa «détention illégale» en Centrafrique. Interpellé le 10 mai 2021 à Bangui et emprisonné depuis, le Français Juan Rémy Quignolot a cessé de s’alimenter ce dimanche pour protester contre son incarcération. Il est notamment accusé «d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État», de «complot» et d’«espionnage», dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui. Son maintien en détention provisoire va par ailleurs au-delà du délai légal d’un an, selon son avocate Arlette Sombo Dibelé.

«Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre», assure Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui, sans s’exprimer quant au maintien en détention au-delà d’un an, qui doit être notifié par une ordonnance d’un juge ou d’une chambre chargés de l’instruction le cas échéant. Son avocate dénonce une «détention provisoire» qui s’apparente à une «séquestration», martelant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée.

 

Prêt à aller «jusqu’au bout»

Juan Rémy Quignolot a donc entamé une grève de la faim durant laquelle il se dit prêt à aller «jusqu’au bout» pour «protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine», a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur, Caroline Quignolot. Pour l’instant, il ne cesse que de s’alimenter, avant de «cesser également de s’hydrater dans 15 jours si rien n’a changé». Ni le gouvernement ni le procureur, sollicités par l’AFP, n’ont répondu dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Que faisait cet ancien militaire en Centrafrique ? Juan Rémy Quignolot avait travaillé ponctuellement comme garde du corps pour plusieurs organisations dans le pays, selon des sources humanitaires.

Des photos de son arrestation, en mai 2021, avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui «une énorme quantité d’armes de guerre».

Paris avait alors dénoncé cette médiatisation comme une «instrumentalisation manifeste» visant «la présence et l’action de la France», accusant implicitement la Russie qui, depuis 2018, défie son influence dans ce pays parmi les plus pauvres du monde. La Centrafrique a pris son indépendance de la France en 1960. L’Assemblée nationale ayant aboli la peine de mort en mai 2022, Juan Rémy Quignolot risque les travaux forcés à perpétuité.

 

Centrafrique : Un Français détenu a entamé une grève de la faim, selon sa sœur

MIS À JOUR LE 11/09/22 À 18H24

Il est détenu depuis plus d'un an et toujours en attente de son procès

Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « complot » et « espionnage » en Centrafrique, a entamé une grève de la faim pour protester contre sa « détention illégale », affirment sa sœur et son avocate. Dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui, il est maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d’un an, assure son avocate Arlette Sombo Dibelé.

« Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre », explique Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui, sans s’exprimer quant au maintien en détention au-delà d’un an, qui doit être notifié par une ordonnance d’un juge ou d’une chambre chargée de l’instruction le cas échéant, selon Me Sombo Dibelé. Ni le gouvernement ni le procureur, sollicités par l’AFP, n’ont répondu dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Paris dénonce une « instrumentalisation manifeste »

Il a entamé une grève de la faim « jusqu’au bout » pour « protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine », a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur Caroline Quignolot. « Il cesse de s’alimenter dans un premier temps puis, dans 15 jours, si rien n’a changé, il cessera également de s’hydrater », a-t-elle ajouté.

Juan Rémy Quignolot, ancien militaire français, avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires. Son avocate dénonce une « détention provisoire » qui s’apparente à une « séquestration », assurant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée.

Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui « une énorme quantité d’armes de guerre ». Paris avait alors dénoncé cette médiatisation comme une « instrumentalisation manifeste » visant « la présence et l’action de la France », accusant implicitement la Russie  qui, depuis 2018, défie son influence dans ce pays parmi les plus pauvres du monde. La Centrafrique a pris son indépendance de la France en 1960.

 

Un Français détenu en Centrafrique depuis 16 mois entame une grève de la faim 

Dimanche 11 septembre 2022 15:39

Juan Rémy Quignolot a été arrêté à Bangui (Centrafrique) en mai 2021. Accusé d’espionnage, il dénonce sa « détention illégale », selon sa sœur et son avocate. Il vient d’entamer une grève de la faim.

Un Français arrêté il y a seize mois en possession d’armes de guerre en Centrafrique a entamé une grève de la faim pour dénoncer sa « détention illégale », affirment sa sœur et son avocate, ce dimanche 11 septembre 2022.

Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, est notamment accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », de « complot » et d’« espionnage », dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui, et maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d’un an, a assuré son avocate Arlette Sombo Dibelé.

Lire aussi : Centrafrique. Les quatre militaires français arrêtés lundi ont été libérés

« Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre », confirme Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui, sans s’exprimer quant au maintien en détention au-delà d’un an, qui doit être notifié par une ordonnance d’un juge ou d’une chambre chargés de l’instruction le cas échéant, selon Me Sombo Dibelé.

« Dans 15 jours, il cessera également de s’hydrater »

Le détenu français a entamé une grève de la faim « jusqu’au bout » pour « protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine », a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur Caroline Quignolot. « Il cesse de s’alimenter dans un premier temps puis, dans 15 jours, si rien n’a changé, il cessera également de s’hydrater », a-t-elle ajouté.

Ni le gouvernement ni le procureur, sollicités par l’AFP, n’ont répondu ce dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Une arrestation exposée sur les réseaux sociaux

Cet ancien militaire français avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires.

Son avocate dénonce une « détention provisoire » qui s’apparente à une « séquestration », assurant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée.

Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui « une énorme quantité d’armes de guerre ».

Il risque des travaux forcés à perpétuité

Paris avait alors dénoncé cette médiatisation comme une « instrumentalisation manifeste » visant « la présence et l’action de la France », accusant implicitement la Russie qui, depuis 2018, défie son influence dans ce pays parmi les plus pauvres du monde. La Centrafrique a pris son indépendance de la France en 1960.

L’Assemblée nationale ayant aboli la peine de mort en mai 2022, Juan Rémy Quignolot risque les travaux forcés à perpétuité.

avec l’AFP.    Ouest-France  

 

Un Français détenu en Centrafrique depuis 16 mois entame une grève de la faim, selon sa sœur

Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 11/09/2022 à 16h54

Juan Rémy Quignolot est un ancien militaire français qui avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires

Un Français arrêté il y a seize mois en possession d’armes de guerre en Centrafrique où il est accusé d'« espionnage » a entamé dimanche une grève de la faim pour dénoncer sa « détention illégale », ont affirmé sa sœur et son avocate.

Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, est notamment accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « complot » et « espionnage » et maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d’un an, a assuré son avocate Arlette Sombo Dibelé.

« Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre », a expliqué Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d'appel de Bangui.

« Séquestration »

Il a entamé une grève de la faim « jusqu’au bout » pour « protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine », a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur Caroline Quignolot. « Il cesse de s’alimenter dans un premier temps puis, dans 15 jours, si rien n’a changé, il cessera également de s’hydrater », a-t-elle ajouté. Ni le gouvernement ni le procureur, n’ont répondu dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Son avocate dénonce une « détention provisoire » qui s’apparente à une « séquestration », assurant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée. Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui « une énorme quantité d’armes de guerre ».

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