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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:05
Le règlement de comptes des Maliens à l’ONU

 

By Nicolas Beau 26 septembre 2022

L’Assemblée générale des Nations unies à New-York a été le théâtre d’une passe d’armes. Les Maliens ont jugé bon de se servir de cette tribune pour régler leurs comptes. Cette prise de parole a été aussi encensée par les uns, que décriée par les autres…

Dès le début de son discours, le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, remplaçant de Choguel Kokala Maïga, est entré dans le dur et tout le monde en a pris pour son grade.

Antonio Guterres, d’abord, accusé d’avoir pris position dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens incarcérés à Bamako. Pour rappel, le Secrétaire général des Nations unies avait déclaré qu’ils n’étaient pas des mercenaires.  « C’est une affaire bilatérale et judiciaire entre deux pays frères. C’est évident que la qualification judiciaire des infractions liées à cette affaire ne relève pas des attributions du Secrétaire Général des Nations unies. » a tonné le Premier ministre malien. S’il a raison sur le fond, ce n’était pas forcément le lieu pour afficher son courroux envers le patron de l’ONU

Le président de la Cedeao sur le banc des accusés

Ensuite Abdoulaye Maïga a reproché au président en exercice de la Cedeao, Sissoko Embalo, d’avoir repris à son compte l’affirmation d’Antonio Guterres. Ce qui n’est pas faux

Après l’avoir critiqué sur le fond cette intervention au nom du principe de subsidiarité entre l’ONU et la Cedeao, et rappelé l’indépendance de la justice malienne, il a conclu son adresse au président bissau-guinéen de façon peu amène. « A la fin de son mandat, les peuples ouest-africains le jugeront sur les efforts qu’il a fournis pour améliorer les conditions de vie de la population et non des show médiatiques servant des agendas étrangers » a-t-il tonné.

 

Le règlement de comptes des Maliens à l’ONU

By Nicolas Beau 26 septembre 2022

L’Assemblée générale des Nations unies à New-York a été le théâtre d’une passe d’armes. Les Maliens ont jugé bon de se servir de cette tribune pour régler leurs comptes. Cette prise de parole a été aussi encensée par les uns, que décriée par les autres…

Dès le début de son discours, le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, remplaçant de Choguel Kokala Maïga, est entré dans le dur et tout le monde en a pris pour son grade.

Antonio Guterres, d’abord, accusé d’avoir pris position dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens incarcérés à Bamako. Pour rappel, le Secrétaire général des Nations unies avait déclaré qu’ils n’étaient pas des mercenaires.  « C’est une affaire bilatérale et judiciaire entre deux pays frères. C’est évident que la qualification judiciaire des infractions liées à cette affaire ne relève pas des attributions du Secrétaire Général des Nations unies. » a tonné le Premier ministre malien. S’il a raison sur le fond, ce n’était pas forcément le lieu pour afficher son courroux envers le patron de l’ONU

Le président de la Cedeao sur le banc des accusés

Ensuite Abdoulaye Maïga a reproché au président en exercice de la Cedeao, Sissoko Embalo, d’avoir repris à son compte l’affirmation d’Antonio Guterres. Ce qui n’est pas faux

Après l’avoir critiqué sur le fond cette intervention au nom du principe de subsidiarité entre l’ONU et la Cedeao, et rappelé l’indépendance de la justice malienne, il a conclu son adresse au président bissau-guinéen de façon peu amène. « A la fin de son mandat, les peuples ouest-africains le jugeront sur les efforts qu’il a fournis pour améliorer les conditions de vie de la population et non des show médiatiques servant des agendas étrangers » a-t-il tonné.

 

Sissoko Embalo (CEDEAO) prend position pour Abidjan contre Bamako

By Nicolas Beau 22 septembre 2022

Sissoko Embalo, président de Guinée Bissau, qui a réussi à se faire élire à la tête de l’organisation ouest-africaine en juillet 2022, vient de prendre position à New York ce jeudi sur RFI en faveur de la version de la Cöte d’Ivoire dans le  contentieux qui oppose ce pays au Mali dans le dossier dit des « 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako »

Sissoko Embalo, 48 ans lorsqu’il est élu président bissau-guinéenen en 2020, se définissait lui-même comme « antisystème ». Il n’avait pas hésité à affronter ses pairs, Alassane Ouattara et Alpha Condé en condamnant leurs troisièmes mandats qu’il jugeait anticonstitutionnels. Depuis, le contestataire est rentré dans le rang. Il vient de le prouver lors de l’Assemblée générale de l’ONU en affirmant: « les 46 soldats détenus par le Mali ne sont pas des mercenaires »- ce qu’affirme la junte militaire au pouvoir à Bamako accusant les Ivoiriens d’avoir tenté de déstabiliser le Mall. 

L’étrange « force anti putsch »

En s’installant dans le costume de président en exercice de la Cedeao, Sissoko Embalo a repris à son compte les habitudes de ses homologues de la sous-région. Lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron à Bissau en juillet, il a ainsi annoncé la création du force anti-putsch pour en finir avec les coups d’Etat dans la sous-région.

Une idée saugrenue, à l’heure où plusieurs juntes militaires an Mali, au Burkina et en Guinée ont mis fin à des régimes usés et autoritaires. Aucune proposition en revanche sur le Sahel en proie aux menaces djihadistes.

Le cas de la Guinée Conakry

Lors de ce sommet, le cas de la Guinée devrait, lui aussi, être examiné. La Cedeao ayant refusé une transition de 36 mois proposée par le colonel Doumbouya. Interrogé par RFI, Sissoko Embalo a déclaré que ce délai n’était pas négociable et que la Guinée s’exposait à de lourdes sanctions. Ces propos ont déclenché les foudres de la junte au pouvoir à Conakry, les qualifiants de « honte » et reprochant au président bissau-guinéen de pratiquer « une diplomatie de guignols ».  Si la junte exagère, la Cedeao est ici dans son rôle, il n’en reste pas moins qu’elle applique une nouvelle fois, une diplomatie à géométrie variable, puisque le Burkina Faso, lui, n’est pas menacé de mesures disciplinaires…

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