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7 août 2022 7 07 /08 /août /2022 11:23
RCA : L’Expert indépendant de l’ONU appelle les groupes armés à déposer les armes

 

Centrafrique : L’Expert indépendant de l’ONU appelle les groupes armés à déposer les armes et à s’engager dans un dialogue politique

BANGUI, le 06 Aout 2022(RJDH)—« Les groupes armés en République centrafricaine (RCA) doivent déposer les armes et s’engager dans un dialogue politique », a déclaré vendredi 05 Aout 2022, Yao Agbetse, l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine (RCA), exhortant la communauté internationale à renforcer les efforts visant à restaurer l’autorité de l’État et à mettre fin à l’impunité dans le pays.

« Je condamne avec véhémence l’obstination de la Coalition des patriotes pour le changement et d’autres groupes armés qui continuent de semer la terreur, l’insécurité et la souffrance parmi la population civile et les victimes de violations et d’abus », a déclaré Yao Agbetse, l’expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine (RCA).

S’engager dans le dialogue politique et le processus de paix et de réconciliation

À l’issue de sa visite officielle de dix jours en RCA, M. Agbetse s’est dit consterné par les rapports des habitants de la ville de Bria, chef-lieu de la préfecture de la Haute-Kotto, qui s’inquiètent de la mobilité et des connexions des groupes armés avec le Soudan voisin.

Appelant les groupes armés à déposer les armes dans l’intérêt supérieur de la population centrafricaine, l’expert de l’ONU a exhorté ces groupes à s’engager dans le dialogue politique et le processus de paix et de réconciliation mené par la Commission Vérité, Justice, Réparation et Réconciliation (CVJRR).

Des exactions « inacceptables » à Boyo

Faisant référence à l’attaque brutale et organisée du village de Boyo en décembre 2021, l’expert a déclaré que les violations des droits de l’homme commises par l’armée nationale centrafricaine (FACA) et les forces de sécurité intérieure (FSI) et leurs auxiliaires étaient « inacceptables ». 

Les alliés russes et les FACA auraient apporté leur soutien et leur appui à la milice « Anti-Balaka » qui a commis des atrocités à Boyo, notamment des décapitations et des violences sexuelles, et a contraint des milliers d’habitants à fuir.

« La gravité de ces faits exige des réponses appropriées des autorités nationales envers les victimes », a déclaré M. Agbetse.

« Je recommande à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) de mettre en place un système d’alerte plus réactif et des opérations conjointes régulières avec les FACA pour prévenir des tragédies comme celle de Boyo », a-t-il ajouté.

L’expert de l’ONU a également demandé que les mercenaires russes du groupe de sécurité Wagner s’abstiennent d’entraver la collaboration et les opérations conjointes entre les FACA, les FSI et les soldats de la paix de l’ONU affectés à la MINUSCA.

« Le groupe Wagner ne doit pas empêcher le déploiement des opérations de protection de la MINUSCA et faire obstacle aux enquêtes sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire », a déclaré M. Agbetse.

Donner aux victimes accès à la justice

A l’issue de sa visite en RCA, M. Agbetse a recommandé que toutes les allégations de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire fassent l’objet d’une enquête systématique et approfondie par les autorités centrafricaines.

Les règlements à l’amiable dans les cas de violences sexuelles liées au conflit sont injustes pour les victimes et doivent cesser.

« Ces enquêtes doivent être suivies d’actions concrètes pour que les victimes aient accès à la justice », a-t-il souligné. L’expert a déclaré que la création d’un fonds de réparation était également fondamentale pour garantir la justice aux victimes.

Il a vivement recommandé la tenue des sessions judiciaires extraordinaires pour faire face à la lourde charge de travail que représentent les crimes de violences sexuelles liées au conflit. Les règlements à l’amiable dans les cas de violences sexuelles liées au conflit sont injustes pour les victimes et doivent cesser, a déclaré M. Agbetse.

L’expert a noté que plusieurs témoignages et rapports indiquaient un manque de contrôle et de responsabilité au sein de l’appareil d’État, y compris le système judiciaire, la police et la gendarmerie, et la fonction publique en général. Il a également appelé les autorités à s’attaquer à la question des discours de haine et d’incitation à la violence.

M. Agbetse a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien à la RCA afin que la restauration de l’autorité de l’État soit effective.

RJDH

 

Le rapport du bureau des Nations Unies est-il un moyen de dissimuler le fait que la MINUSCA coopère avec l’UPC en Centrafrique ?

 AFRIQUE MEDIA Publié le: 29 juillet 2022 

L’Office des Nations Unies a publié un rapport le lundi 25 juillet 2022 accusant les forces de la République centrafricaine d’avoir commis des violations dans le village de Boyo  dans la préfecture d’Ouaka.

Ce rapport est intervenu juste après la mort de général de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Ousman Abakar alias Sisankeri, le 3 juillet dernier à Dimbi, dans la Basse-Koto des suites de ses blessures au combat contre des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA).  Ousman Abakar alias Sisankeri était le bras droit du mercenaire tchado-nigérien Ali Darassa de l’UPC.

Ce qui est intéressant, c’est que Sisankeri a été impliqué dans l’affaire du massacre de Boyo  le 2 décembre 2021, selon des documents retrouvés lors de la perquisition du domicile du général Sisankeri, menée par la gendarmerie dans le cadre de l’enquête à Boyo, le 8 septembre 2021.

Plus important encore, des informations et des sources locales ont indiqué la coopération de Sisankeri et son groupe (UPC) avec l’unité népalaise de la MINUSCA située à Boyo. Selon le rapport, des preuves ont été trouvées que l’unité népalaise de la MINUSCA a fourni des armes et des munitions, 2 500 cartouches ont été livrées aux criminels de groupe (UPC).

Peu de temps après l’annonce de la mort du commandant de l’UPC, un rapport des Nations Unies a été publié accusant le gouvernement d’être impliqué dans des violations commises dans le village de Boyo. La question importante demeure, si cela est vrai, pourquoi n’a-t-il pas été annoncé avant ? Pourquoi les habitants de Boyo n’ont-ils pas révélé l’affaire ? au contraire, ils ont exigé la présence d’un plus grand nombre de forces de FACA pour les protéger des groupes armés.

La mort du criminel de guerre Ousman Abakar alias Sisankeri, semble être dans l’intérêt des Nations Unies et de la MINUSCA, car il est décédé et ne pouvait plus témoigner sur la coopération avec la MINUSCA. Accusant faussement le gouvernement, c’est comme ça que l’ONU cache la coopération de ses unités avec les militants, il existe une énorme quantité de preuves de coopération entre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine et Sisankeri. Un fait que les Nations Unies ne peuvent cacher, mais ne font que détourner l’opinion publique du sujet.

 

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