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18 août 2022 4 18 /08 /août /2022 15:21
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique : l’opérationnalisation du centre national d’hémodialyse, un soulagement pour de nombreux malades

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 18 août 2022 11:39

Le centre national d’hémodialyse inauguré par le président de la République à Bangui en janvier 2021 est opérationnel depuis le mois de juillet dernier. Désormais, ce centre de référence consulte et traite les malades souffrant des insuffisances rénales et toutes autres complications cardio-vasculaires. Un soulagement pour des Centrafricains qui, par le passé, devaient se rendre à l’étranger pour recevoir des soins de ce genre.

La mise en service de ce centre national d’hémodialyse est la solution idoine aux multiples cas d’évacuation sanitaire évalués à plusieurs milliards de francs CFA par année. Pour ceux qui se rendent régulièrement à l’étranger pour des séances de dialyse, c’est une totale satisfaction.

« Ici, nous sommes bien surveillés »

"J’ai des problèmes de reins depuis deux ans. J’étais obligée de me rendre au Cameroun pour me soigner. Les Camerounais paient l’hémodialyse à 5.000 francs CFA par contre les étrangers paient une séance à 100.000. Cependant à Bangui, la séance coûte 20.000 frs et nous sommes bien surveillés" s’est réjouie Blandine, une patiente.

Doté de deux salles de traitements, le centre national d’hémodialyse est équipé d’appareils et de dispositifs de dialyse. Il accueille également, en dehors des patients qui ont des problèmes de reins, les personnes souffrant de diabète, d’hypertension artérielle et bien d’autres maladies.

Un faible nombre de patients

"Globalement, nous travaillons tous les jours. Mais vu que nous n’avons pas encore beaucoup de patients, nous les programmons chaque lundi, mercredi et vendredi. En cas d’urgence, nous pouvons dialyser les mardi et jeudi. Nous avons déjà plus de 100 patients en consultation de néphrologie et 08 sous hémodialyse" a précisé Dr Cédric Ouanekpone, chef du centre.

Malgré que le ministère de la santé ait fixé à 10.000 les frais de consultation et 20.000 la séance de dialyse, les problèmes ne manquent pas au sein de ce nouveau service qui éprouve déjà certaines difficultés.

Des mésententes avec des patients

"Il y a parfois un problème de carburant. Heureusement, nous avons reçu récemment une dotation. Parfois, nous avons des difficultés de compréhension avec des patients. Il y a aussi des difficultés en terme de matériels et de consommables" a relevé Dr Cédric Ouanekpone.

Bien que l’Etat dispose désormais d’un centre d’hémodialyse unique en son genre, un sérieux problème de personnel qualifié et spécialiste en la matière se pose. Ce centre ne compte que 10 professionnels dont un médecin. Le ministre de la Santé souhaite une sincère collaboration avec toute l’équipe médicale pour le succès du traitement des malades.

 

Centrafrique : 62 ans après l’indépendance, l’Éducation a du plomb dans l’aile

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 18 août 2022 11:27

Soixante-deux ans après l’accession à l’indépendance de la République centrafricaine, l’éducation reste un défi à relever. En plus de l’insuffisance des infrastructures scolaires, le faible effectif des enseignants qualifiés et un système éducatif inadéquat ont conduit à une baisse drastique de niveau dans le pays.

Si l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde, celle-ci reste encore un défi pour la République centrafricaine 62 ans après son accession à l’indépendance. Des crises militaro-politiques récurrentes ont considérablement impacté le système éducatif du pays. Une situation déplorée par de nombreux acteurs qui, toutefois, pointent du doigt le phénomène des maîtres-parents.

« Ces derniers n’ont pas le niveau requis »

"Au niveau du fondamental 1, il n’y a que des maîtres-parents qui dispensent des cours. Mais ces derniers, le plus souvent, n’ont pas le niveau requis. Il y a également des classes à roulement, communément appelées classes à mi-temps, où les enfants arrivent à 8h00 et repartent à 10h00. Auparavant, il n’y en avait pas. Le nombre de places était limité. Chaque enseignant avait sa classe et dispensait le matin jusque dans l’après-midi" a déploré Félix Pounika, un professeur à la retraite.

Pour les observateurs de la vie socio-politique, le système éducatif actuel est inadéquat eu égard aux réalités du moment.

« Le système éducatif demeure généraliste »

"Le système éducatif centrafricain n’est pas adapté aux défis de notre ère. Nous sommes au 20ème siècle, mais le système demeure généraliste. Ce qui fait que sur le marché de l’emploi, le jeune centrafricain n’est pas compétitif. A titre d’exemple, 62 ans après, nous n’avons qu’une seule université" a souligné Ben Wilson Ngassan, journaliste indépendant.

Pour pallier cette situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur, quelques pistes de solution ont été exhibées.

« Rehausser le budget alloué à l’éducation »

"Je propose à ce qu’on puisse tenir les états généraux de l’éducation. Pour qu’ensemble, nous puissions faire un forum en vue de dégager ce qui freine aujourd’hui ce secteur. Que l’Etat rehausse le budget alloué à l’éducation. Avec cette augmentation du budget, on pourra investir dans les infrastructures scolaires" a suggéré Ben Wilson Ngassan.

En mai 2020, le gouvernement centrafricain avait adopté un plan sectoriel de l’éducation pour une durée de 9 ans. Ce plan prévoit, notamment, l'accès à l'éducation et à l'équité, le recrutement et la formation des enseignants, la qualité de l'apprentissage, la gouvernance ainsi que les dépenses de l'éducation. Deux ans après, les Centrafricains déplorent encore la baisse de niveau ainsi que le faible taux d’accès à l’éducation dans les villes de province.

 

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