Lu pour vous
http://www.lescoopsdafrique.com/ By Nestor Nga Etoga -12 décembre 2019
« Il se prépare un plan de déstabilisation de deux Etats de la sous-région à savoir : le Cameroun et la République Centrafricaine »; a appris ce jeudi, de source de l'Ong «Asus-Reluc», l'Agence Digitale d'Informations Africaines (Les Scoops d'Afrique). ASUS-RELUC est une Unité Spéciale Républicaine de lutte contre la corruption, le détournement des derniers publics et la déstabilisation des Etats, l’inertie, l’assistance des personnes vulnérables et des droits de l’homme ; dotée depuis 2018 d’un statut spécial consultatif auprès de l’ECOSOC (Nations Unies).
“Des preuves très graves que nous avons eues au cours de nos investigations démontrent qu’il se prépare contre les deux pays de la Cemac, une boucherie humaine et que si rien n’est fait de sitôt, le Cameroun et la Centrafrique vont devenir des boucheries humaines» ; a déclaré ce jeudi, en début d’après-midi, Stéphane Geordan II Nga; Président de l’Ong ASUS-Reluc; au cours d’une conférence de presse tenue dans la capitale politique camerounaise sur le thème :« La dénonciation sur la déstabilisation de l’Etat du Cameroun».
Stéphane Geordane II Nga, Président Exécutif de l’Unité Spéciale Républicaine a martelé que : « Ce qui se passe dans les régions anglophones du Cameroun risque de contaminer le pays de Paul Biya ». Il a interpelé la communauté internationale à prendre ses responsabilités. Soulignant au passage qu’il ne sait pas si le gouvernement du Cameroun et celui de la Centrafrique prennent au sérieux ce qui se trame contre les populations. Pour Nga Stéphane Geordane II : « La majorité silencieuse est en danger. Le politique ne sait plus qu’il y a les morts à ses côtés. Les armes sortent de ces détourneurs de fonds publics aujourd’hui incarcérés».
Le président exécutif pointe un doigt accusateur sur les prisonniers de l’« opération épervier ». Il condamne le mutisme de la communauté internationale. « Ils ont acheté les armes. Les armes sont là. Nous avons les preuves » ; martèle le président de l’Ong ASUS-RELUC ; avant de s’interroger sur le rôle de la presse dans un contexte aussi grave, aussi sensible.
Stéphane Geordane II Nga explique que : « Dans le plan de déstabilisation que nous avons eu, il est dit que la cible c’est le Président Paul Biya ».
ASUS-RELUC interpelle la communauté internationale à une mobilisation. Car pour Stéphane Geordane II Nga : « Paul Biya risque de subir le même sort que Kaddafi ».
« A l’heure actuelle », a indiqué le Président Exécutif de l’ONG ASUS-RELUC : « en Rca et au Cameroun, deux rebellions sont en brousse pour déstabiliser les deux pays de la sous-région Afrique Centrale ».
La conférence de presse de ce jeudi faisait suite aux résultats des investigations minutieusement menées par l’ONG ASUS-RELUC.
Les responsables de cet organisme consultatif des Nations Unies ont tenu à dénoncer au travers de cette conférence de presse, les graves menaces qui pèsent sur les deux pays de la sous-région Afrique Centrale.
Stéphane Geordane II Nga s’est dit très préoccuper par des menaces de déstabilisation du Cameroun et de la République Centrafricaine. Il a dénoncé le trafic d’armement dans les pays du tiers monde en général et particulièrement dans la sous-région de l’Afrique Centrale. Le Président Exécutif de l’ONG ASUS-RELUC interpelle la communauté internationale et les Nations Unies pour réagir énergiquement face à la violation des droits des personnes vulnérables.
L’Unité Spéciale Républicaine, par la voix de son Président Exécutif, plaide pour l’amélioration des conditions de vie des populations auprès des gouvernants et des politiques.
La conférence de presse de ce jeudi12 décembre 2019 visait par ailleurs à attirer l’attention des populations sur les dangers que peuvent représenter certains politiques sur le terrain pendant les périodes électorales : tribalisme, mensonges, fausses promesses, rivalité, haine…
Présents à la conférence de presse au siège de l’Ong ASUS-RELUC au quartier Bastos à Yaoundé: les membres du corps diplomatique, les représentants des partis politiques, les représentants des organisations de la société civile, les autorités civiles et militaires ainsi que les journalistes de la presse nationale et internationale./.