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30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 16:32
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : L’ancien président de l’Assemblée Nationale promet une nouvelle phase de son engagement politique



BANGUI, 30 aout 2019 (RJDH)---L’ancien président de l’Assemblée Nationale a promis un engagement politique désormais plus ferme face au régime actuel. Il l’a fait savoir dans une déclaration rendue publique ce vendredi 30 aout 2019.

Généralement très silencieux et prudent, Meckassoua, ces derniers jours, refuse de se taire. En l’espace d’une semaine, il signe deux déclarations, accorde une interview sans compter la mise en ordre de bataille de son équipe qui, sur le terrain saute sur toutes les occasions de communication.

« Le temps du sursaut national a sonné », c’est le titre de la dernière déclaration de Meckassoua, une déclaration à l’allure d’un véritable procès de ses détracteurs. L’ancien président de l’Assemblée Nationale dans sa déclaration, revient sur l’affaire dite des kits des députés et soutient l’existence d’un réseau mafieux qui, selon lui, a pu détourner de l’argent public. Se fondant sur le rapport de la cour des comptes qui d’après son interprétation personnelle, le lave de tout soupçon, Meckassoua considère sa destitution comme « une manœuvre » sans fondement au vu des conclusions de la cour des comptes.

Le temps de silence est terminé, prévient Meckassoua qui appelle la justice à agir pour rassurer les Centrafricains. Dans le viseur du patron du chemin de l’espérance, Mapenzi, Mme Dekomo, l’agent comptable de l’Assemblée Nationale et l’agent comptable central du trésor.

Meckassoua sans citer le nom du chef de l’Etat, a le régime dans son viseur. Il promet « une ardeur et une pugnacité nouvelles » dans son combat politique. Ce que Meckassoua appelle une nouvelle phase de sa vie publique et son combat politique, se fera avec des soutiens qu’il ne s’est gardé de citer notamment « des amis influents et des voisins qui sont nos frères ». Clin  d’œil aux prochaines élections, l’ancien président égraine un des aspects de son programme politique en faisant allusion à son engagement pour les jeunes pour qui, il dit projeter un plan Marshal.

Cette sortie médiatique est en quelque sorte une première réponse aux actions qui ont débouché sur la destitution de l’ancien président de l’Assemblée Nationale le 26 octobre 2018, destitution que Meckassoua et son équipe continuent toujours de qualifier de coup d’Etat institutionnel. Meckassoua veut prendre sa revanche et il veut aujourd’hui se donner les moyens de le faire.

Sylvestre Sokambi

 

 

Centrafrique : La Minusca se félicite de la promulgation du code électoral par le chef de l’Etat



BANGUI, 30 aout 2019 (RJDH)---La MINUSCA se félicite de la promulgation du code électoral par le Président Touadera. Ce qui constitue, selon elle, un pas important dans les préparatifs vers des élections inclusives et apaisées en 2020 et début 2021 en République Centrafricaine. Vladimir Monteiro, Porte-parole la mission onusienne, l’a fait savoir le mercredi 28 aout 2019 au cours de la traditionnelle conférence de presse de la MINUSCA à Bangui.

Se félicitant de la promulgation de la loi portant code électoral par le Président Touadera suite à son adoption par les élus de la nation au mois de juillet dernier, le Porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro a saisi l’occasion pour rappeler le rapport du SG des Nations-Unies, Antonio Guteres du mois de juin dernier au sujet des élections en Centrafrique.

« Vous savez en juin dernier, le Secrétaire Général des Nations-Unies a sorti un rapport sur la RCA. Un rapport qui a été présenté par le Représentant Spécial. Dans ce rapport, le Secrétaire général note que ces prochaines élections marqueront un tournant historique, et il encourage toutes les parties,  à participer au processus politique de manière transparente, en mettant l’accent sur le dialogue », a fait savoir Vladimir Monteiro.

Selon le Porte-parole de la Minusca, le Secrétaire Général de l’ONU a signifié dans le rapport que la tenue des élections va constituer un défi majeur et devra bénéficier d’un formidable appui.

Dans ce rapport, selon Monteiro, « Le Secrétaire Général exprime son intention de formuler des recommandations dans son prochain rapport sur la portée du mandat de la MINUSCA en matière d’appui électoral »a-t-il dit.

La MINUSCA pour le moment, apporte juste un soutien technique et de conseil aux autorités nationales, notamment l’Autorité Nationale des Elections.

Cyrille Wegue

 

 

Centrafrique : Le communiqué final de la rencontre bilan de l’APPR toujours en attente

BANGUI, 30 Aout 2019 (RJDH)---L’opinion publique sera éclairée sou-peu sur les conclusions rencontres du 23 et 24 aout entre les signataires de l’Accord Politique pour la paix et la réconciliation en RCA, à travers un communiqué final de l’Union Africaine. C’est la réponse de la MINUSCA, lors de la Conférence de presse hebdomadaire du mercredi 28 aout dernier aux préoccupations nationales sur le sujet de cette rencontre de deux jours. 

Depuis la fin de la rencontre bilan à mi-parcours entre le gouvernement et les groupes armés en compagnie des garants et facilitateurs de l’accord politique pour la paix, le communiqué final de ces assises est toujours attendu. Les informations RJDH indiquent que les garants et facilitateurs réfléchissent sur le niveau de graduation des sanctions contre ceux qui violeront l’accord.

L’un des points saillants de cette rencontre portait sur la discussion autour des sanctions à infliger aux réfractaires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation. Notamment, l’article 35 dudit accord qui aborde de la question des sanctions et qui malheureusement n’a pas prévu des sanctions à infliger les renvoyant toutefois aux mécanismes des organisations continentales et régionales, « les parties reconnaissent que la violation de l’accord expose les responsables aux mesures répressives prévues par les garants et les facilitateurs. Des parties sont conscientes que toute violation est susceptible d’exposer les auteurs à des sanctions internationales notamment prévues dans le cadre des dispositions pertinentes des décisions du conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies et dans le cadre de leurs régimes de sanctions répressifs », stipule l’article 35.

Alors que les travaux d’évaluation à mi-parcours de l’accord de paix avaient pris fin depuis samedi 24 aout, le communiqué final est toujours attendu. « Un communiqué final est en cours d’élaboration, il sera partagé avec la presse et l’opinion publique sous-peu. C’est un communiqué qui devrait être diffusé par l’Union Africaine, un des garants de l’accord et qui a organisé cette réunion de vendredi et de samedi. Vous saurez ce qui a été décidé lors de cette rencontre. Mais ce qui est important, c’est que cette réunion a eu lieu et a permis de discuter sur certains points et d’interpeller également les groupes armés sur leurs responsabilités», a fait savoir Vladimir Monteiro, Porte-parole de la MINUSCA.

« Concernant la question de sanction comme nous l’avons dit, il y a un travail de clarification de cet article 35. Parce que l’accord, il parle de sanction, mais il ne précise pas le type de sanction. Et il y a un travail qui est en train d’être fait pour que cet article 35 soit effectivement appliqué, notamment à l’endroit de ceux qui violeront l’accord de paix », a précisé Vladimir Monteiro.

Il indique, par ailleurs, que le travail de clarification de l’article 35 dudit accord doit répondre aux attentes de tout le monde, « Il y a ce travail de clarification qui a été entamé il y a quelques temps et qui répondra aux attentes de tout le monde, pour qu’effectivement, tous respectent tous les engagements. Il y a des engagements qui sont respectés, mais il y a beaucoup de choses à faire encore », a conclu le Porte-parole de la MINUSCA.

A l’issue de cette rencontre du vendredi 23 et samedi 24 aout dernier, l’un des leaders des groupes armés, partie signataire dudit accord a démissionné de son poste de conseiller militaire à la Primature. La MINUSCA n’a pas souhaité commenter cette décision mais, rappelle que Mahamat Alkhatim reste toujours dans la logique de cet accord. 

Cyrille Wegue

 

 

Centrafrique : La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence de l’ONU en visite  pour évaluer la situation humanitaire 

BANGUI, le 30 Aout 2019(RJDH)---Le sous-secrétaire Général aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence de l’ONU, Ursula Mueller est arrivée hier dans la capitale centrafricaine, du 29 au 4 septembre, pour évaluer la situation humanitaire, un an après sa première visite. 

La visite du sous-secrétaire Général aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence intervient un an après celle qu’elle avait effectuée en février 2018 dans le pays. Il s’agit d’une visite d’évaluation en ce qui concerne la situation humanitaire en Centrafrique pour faire un plaidoyer en faveur des personnes vulnérables affectées par la crise.

« Je suis impatiente de voir les progrès et les défis de la situation humanitaire. Je rencontrerais certains membres du gouvernement, les acteurs humanitaires et du développement et donateurs mais surtout la population affectée. Je suis ici pour porter la voix et préoccupations des plus vulnérables et pour accroitre l’attention de la communauté internationale à la crise en Centrafrique », a déclaré Ursula Mueller.

Ursula Mueller se rendra à Bria, Alindao et Bangassou qui sont des villes touchées par les violences armées dévastatrices ayant contraint des centaines de milliers à fuir leurs domiciles afin de toucher du doigt le vécu quotidien des déplacés internes.

Cette mission est la deuxième effectuée en Centrafrique, un pays où le nombre de personnes nécessite encore une assistance humanitaire. Il est passé de 2,5 en 2018 à 2,9 millions en 2019.  Près de deux tiers de la population ont besoin d’assistance et de la protection, dont plus de la moitié sont des enfants.

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho

 

 

Centrafrique : La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence de l’ONU en visite  pour évaluer la situation humanitaire 

BANGUI, le 30 Aout 2019(RJDH)---Le sous-secrétaire Général aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence de l’ONU, Ursula Mueller est arrivée hier dans la capitale centrafricaine, du 29 au 4 septembre, pour évaluer la situation humanitaire, un an après sa première visite. 

La visite du sous-secrétaire Général aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence intervient un an après celle qu’elle avait effectuée en février 2018 dans le pays. Il s’agit d’une visite d’évaluation en ce qui concerne la situation humanitaire en Centrafrique pour faire un plaidoyer en faveur des personnes vulnérables affectées par la crise.

« Je suis impatiente de voir les progrès et les défis de la situation humanitaire. Je rencontrerais certains membres du gouvernement, les acteurs humanitaires et du développement et donateurs mais surtout la population affectée. Je suis ici pour porter la voix et préoccupations des plus vulnérables et pour accroitre l’attention de la communauté internationale à la crise en Centrafrique », a déclaré Ursula Mueller.

Ursula Mueller se rendra à Bria, Alindao et Bangassou qui sont des villes touchées par les violences armées dévastatrices ayant contraint des centaines de milliers à fuir leurs domiciles afin de toucher du doigt le vécu quotidien des déplacés internes.

Cette mission est la deuxième effectuée en Centrafrique, un pays où le nombre de personnes nécessite encore une assistance humanitaire. Il est passé de 2,5 en 2018 à 2,9 millions en 2019.  Près de deux tiers de la population ont besoin d’assistance et de la protection, dont plus de la moitié sont des enfants.

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho

 

 

Centrafrique : La Journée internationale des disparues célébrée une première fois en RCA 

BANGUI, le 30 Aout 2019(RJDH) ----Célébration ce 30 aout à Bangui de la journée des personnes disparues. Une journée placée par l’Association des victimes des événements de 2012 et 2014 en mémoire des victimes centrafricaines qui sont disparues dans le pays suite aux multiples crises.

L’idée de la célébration de la journée internationale des personnes disparues est née en 1983  en Amérique du sud de la volonté des familles des victimes de disparitions forcées. Disparitions Caractérisées par l’emprisonnement secret ou des assassinats et meurtre.

Hervé Severin Lidamo président de l’association des victimes (AVED) explique les raisons de cette commémoration pour la première fois en Centrafrique en ses termes : « nous sommes aujourd’hui le 30 Aout, chaque année, le monde célèbre cette journée en la mémoire de personnes disparues. Nous avons aussi enregistré des personnes disparues. Mais plus que cette journée n’est pas connue en Centrafrique, nous faisons aussi ceci pour que les victimes sachent qu’il existe une journée pour les victimes ».

Des familles de personnes disparues selon le Comité International de la Croix-Rouge en Centrafrique ont tendance à ne pas se focaliser sur leurs besoins. Valérie Petitpierre, Cheffe de délégation du CICR en Centrafrique, demande une attention particulière à cette journée, « la journée internationale des disparues, il y a ici dans ce pays des familles de personnes disparues. Elles souffrent aussi énormément et psychologiquement parce que le fait d’être sans nouvelles de leurs proches. Nous avons aussi des activités en faveurs des populations qu’on a tendance à oublier ou qui restent ignorer. Je pense par exemple aux détenus, on continue à visiter les lieux de détentions à Bangui ou à l’intérieur du pays. On continue à fournir un accès aux soins de santé aux victimes de violences, des blessures qui ne sont pas forcément visibles», dit-elle.

Cette activité selon l’Association des victimes des événements de 2012 et 2014, consiste à mobiliser les victimes de la crise en RCA afin de mieux comprendre l’histoire de cette journée.

Ketsia Kolissio.

 

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