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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 01:34
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Les orientations de la Cour Constitutionnelle sur le code électoral, loin de convaincre à l’Assemblée Nationale

BANGUI, 02 Juillet 2019(RJDH) ---L’Assemblée Nationale en session extraordinaire, ne semble pas partager les points de vue exprimés par la Cour Constitutionnelle sur le code électoral. Selon les informations du RJDH, les députés sont déterminés à maintenir le projet en état et rejeté les lignes de la Cour Constitutionnelle. 

Dès leur entrée en session extraordinaire, les députés ont décidé de la réactualisation de la commission élargie qui avait déjà travaillé sur le projet du code électoral dont certains articles ont été déclarés inconstitutionnels par la Cour Constitutionnelle. 

A l’ouverture de la session, la position de la Cour Constitutionnelle était le sujet de toutes les conversations entre députés. Tout porte à croire que la majorité des députés n’est pas prête pour modifier le code électoral comme l’a orienté la Cour Constitutionnelle.
La modification du mode électoral semble le point sur lequel sont concentré les députés, « nous avons souhaité ici que ce soit un mode simple mais la cour veut compliquer le système avec la tête de liste, ce qui ne saurait passer ici, nous allons revenir sur l’ancien mode électoral qui n’est pas anticonstitutionnel », nous a confié un député de la majorité présidentielle.

Un des députés de l’opposition estime que la Cour Constitutionnelle occupe sa place et veut prendre celle de l’Assemblée Nationale, «  ce n’est pas à elle d’écrire la loi, là-dessus, le parlement dira non par tous les moyens. En plus, on ne peut pas se déjuger », explique-t-il tout remonté.

Le vendredi dernier, les députés membres de la commission élargie se sont réunis pour étudier les lignes de la Cour Constitutionnelle. Même si les premières conclusions de cette commission élargie, sont encore tenues secrètes, les informations recoupées par le RJDH indiquent que la commission élargie de l’Assemblée Nationale a rejeté le nouveau mode électoral.

Une source administrative au sein de la Commission Intérieure, Lois et Affaires Administratives de l’Assemblée Nationale, 03 ministres dont celui de Chargé du Secrétariat du gouvernement ont été auditionnés lundi, 01 Juillet concernant cet instrument juridique qui va permettre à l’Autorité Nationale des Elections(ANE) d’organiser les élections.
Les députés ont adopté, le 23 Avril 2019 avec amendements le projet du code électoral. Le président de la République a transféré le projet adopté à la Cour Constitutionnelle pour vérification de sa constitutionalité. Le 5 mai dernier, la Cour Constitutionnelle par décision n°005/CC/19 avait rejeté une partie des amendements des députés ce qui a relancé les débats sur le code censé encadrer le prochain processus électoral centrafricain.

Jefferson Cyrille Yapende

 

 

Centrafrique : Le surveillant de l’hôpital communautaire appelle les parents de malades à faire le bon usage de l’eau de SODECA

BANGUI, 02 juillet 2019 (RJDH) ---L’utilisation de l’eau des bladders serait à l’origine de brûlure de la peau provoquant de démangeaison, selon  les parents accompagnant les patients à l’hôpital communautaire de Bangui.Le surveillant général de l’Hôpital Communautaire,le Capitaine Martin Kambodane rejette ces propos tenus et précise qu’il n’y a pas d’interruption de l’eau dans cette structure sanitaire.

Les parents des patients hospitalisés à l’hôpital communautaire de Bangui, pensent pour leur part, que c’est l’utilisation des eaux de bladders qui leur provoquentdes démangeaisons.
« L’eau courante de SODECA à l’hôpital Communautaire connait de temps en temps des coupures. Pour pallier cela, nous avons accès aux bladders installés ici mais sauf que cette eau n’est pas bien traitée. Pour preuve, nous voyons apparaître sur notre corps des petits boutons», a témoigné sous anonymat un parent d’un patient admis à l’hôpital.

En réaction le Capitaine Martin Kambodane et Surveillant général de l’hôpital communautaire, a indiqué qu’il n’y a pas d’interruption d’eau de la SODECA et ce sont des allégations non fondés. «  Je puis vous affirmer que depuis le début de la saison pluvieuse, l’hôpital communautaire n’est exposé à aucun problème de coupure d’eau. Quand l’eau de la SODECA est disponible, nous remplissons les bladders pourqu’en cas d’interruption qu’il n’y ait pas de rupture. Puisque nous ne sommes pas la seule institution qui  pourrait avoir besoin de l’eau et ce sont ces eaux là que les accompagnants des patients utilisent. Mais je suis surpris d’entendre dire que ces eaux sont des sources de démangeaisons.L’hôpital ne dispose d’aucune source que la SODECA et chaque semaine les responsables des services de traitement de ces bladders font les nettoyages », a  précisé Martin Kambodane le surveillant général de l’hôpital.

Il pointe du doigt la responsabilité des parents des malades qui n’utilisent pas à bon escient les eaux des bladders. « Nous utilisons tous de l’eau de SODECA mais c’est la manière de l’utiliser par  les parents des malades qui déportent tous leur bagage à l’hôpital pour faire la lessive ici. Et surtout à des périodes cruciales où il yavait un sérieux problème des eaux à Bangui. Ils ont fait venir des parents qui étaient en quête d’eau sans ignorer que c’est un centre de santé», a-t-il dénoncé.

« En termes d’approvisionnement en eau, l’hôpital communautaire dispose de plusieurs bladders permettant qu’en cas de rupture, les parents des patients doivent en faire bon usage », a rappelé le Surveillant général de l’hôpital

C’est une tradition depuis en Centrafrique de voir les parents des malades hospitalisés regagner les hôpitaux dans lesquels leurs proches sont internés. Pour cela, le même style de vie à la maison est aussi déporté au sein des hôpitaux alors que ces centres hospitaliers ont une capacité d’accueil réduite.

Ketsia KOLISSIO 

 

 

Centrafrique : Certains supermarchés accusés de vente des produits avariés dans la capitale

BANGUI, 2 juillet 2019 (RJDH) ---La vente des produits congelés et alimentaires dont la date idéale de consommation est passée à termes, se fait sentir dans certains supermarchés et boutiques de la capitale. A l’exemple du supermarché "LEADER" qui serait, selon certains témoignages, versé dans ces pratiques.Le président de l’Observatoire Centrafricain de consommation Marcel Mokoapi appelle les consommateurs à la vigilance. 

Le supermarché ‘‘LEADER’’ a été accusé par certains de ces clients d’être à l’origine de cette pratique dont la date de validité est arrivée à péremption. A en croire, Yannick Bodé, dans la soirée du vendredi 28 juin 2019,en rendant à ce supermarché, derrière la station Total-BAMAG, pour acheter des produits, «j’ai acheté une boite du lait NIDO, de beurre margarine, des sachets d’eau, des œufs et du sucre, j’ai pris le soin de vérifier la date de péremption. Elle y était inscrite janvier 2023. Le lendemain, à ma grande surprise, le lait est de très mauvaise qualité, comme si on y avait versé de l’eau, pareillement pour le beurre, le gout même est aigre. C’est déconseillé de vendre des produits périmés à la population», a-t-il témoigné.

Pour lui, le ministère de commerce doit prendre des mesures pour empêcher la prolifération de ces marchandises, « le contrôle des produits dans les supermarchés ainsi que les boutiques doit être régulier. Cela relève de la compétente du ministère du Commerce en commun accord avec les appareils répressifs de l’Etat, je veux parler de la police et de la gendarmerie. C’est à travers les contrôles qu’ils peuvent saisir les produits avariés afin de les détruire», a ajouté ce dernier.

Trois autres personnes ont aussi relevé ces cas qui, selon elles, échappent à la vigilance des agents de contrôle des produits de consommation.

Le président de l’Observatoire Centrafricain des Consommateurs, Marcel Mokoapi, dénonce cette pratique dont sont souvent impliqués, certains agents du ministère de Commerce « certains agents du ministère de commerce offrent des services biaisés. Nous, en tant qu’Observatoire Centrafricain des Consommateurs, nous dénonçons ces faits à maintes reprises, mais il  n’y pas une action policière forte pour réprimer ces pratiques, c’est-à-dire, procéder à la fermeture des entrepôts et boutiques. Chaque année, les mêmes histoires nous reviennent à la figure à cause de la corruption. J’appelle les consommateurs à la vigilance», indique-t-il.

Le ministère du commerce contacté par RJDH promet une enquête et reconnait que ce genre de pratiques est récurrent malgré des mesures prises par le gouvernement, mais certains responsables de ces supermarchés arrivent quand même à se soustraire de ces contrôles, d’un côté, et il déplore le manque des moyens de contrôle de ces produits, de l’autre.

Face à toutes ces accusations, les responsables du supermarché ‘‘LEADER’’ réfutent ces allégations et les placent sur le compte de campagne de dénigrement encouragés par leurs concurrents. « C’est déloyal ce genre de campagne de dénigrement orchestré par certains clients. C’est une question sensible et nous mettons en défi quiconque de prouver que nos produits sont trafiqués », a ainsi répondu au RJDH le gérant du centre commercial. Ils balaient d’un revers de la main ce qu’ils qualifient « d’accusations gratuites et sans fondements ».

De tout constat, les propriétaires de ces boutiques et supermarchés rendent compte de la putréfaction de leur produit mais pour éviter la perte, ils échangent les étiquettes et les revendent à la population. Reste à savoir si les autorités compétentes prendront leur responsabilité.

Rolf Domia

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