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28 juin 2019 5 28 /06 /juin /2019 17:32
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Une rencontre très attendue entre « E zingo biani » et le chef de l’Etat

 

BANGUI, le 28 Juin 2019 (RJDH) --- La plateforme “E ZINGO BIANI” suspend ses rencontres politiques jusqu’à la rencontre avec le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, c’est ce qui a justifié le report du meeting qui devrait se tenir demain samedi 29 juin à Bégoua. Les leaders des partis composant la plateforme E ZINGO BIANI l’ont annoncé au cours d’une conférence de presse sans donner des précisions sur la date de la rencontre.

Selon le vice-coordonnateur dudit mouvement, Adouma Raymond, le représentant adjoint du secrétaire général des Nations Unies, Kenneth Gluck, leur a proposé une rencontre avec le chef de l’Etat pour un éventuel échange aux fins de trouver un terrain d’entente entre les deux parties. C’est pour cette raison que « le mouvement E ZINGO BIANI compte informer la population centrafricaine dans son ensemble que son meeting est reporté pour une date ultérieure en attendant le résultat de leur prochaine rencontre avec le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra », a-t-il fait savoir.

Il est mentionné dans le communiqué de presse numéro 007 que selon les réponses du Président de la République aux revendications citoyennes à lui soumises depuis le 28 Mai 2019, il sera décidé de la suite de leurs actions pacifiques. « Nous avons décidé de reporter ce meeting à une date ultérieure parce que la Minusca nous avait annoncé que le chef de l’Etat compte nous rencontrer. Donc nous attendons la suite de cette entrevue avant de revenir vers la population », a souligné le vice coordonnateur Adouma Raymond.

« Le mouvement E ZINGO BIANI n’a pas vocation de renverser le pouvoir du chef de l’Etat, mais plutôt de l’amener sur les rails de ses propres responsabilités régaliennes qui est celle d’assurer la sécurité et le bien-être du peuple Centrafricain qu’il a juré de l’assumer », a ajouté le président du parti Rassemblement pour la République (RPR), Alexandre Ferdinand Nguendet.

Pour Gervais Lakosso, l’avortement des deux précédents meetings n’a pas d’effet négatif sur la suite de leurs actions. « Nous n’avons pas que les meetings et le concert des casseroles qui sont nos seuls moyens d’action. Il y a d’autres alternatives qu’on peut utiliser pour atteindre nos objectifs », a-t-il conclu.
Cette rencontre entre le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, et E ZINGO BIANI intervient dans un contexte de tension entre le président et certains partis politiques d’opposition qui lui reprochaient « le refus de dialoguer ».

De sources bien informées proches du gouvernement parlent plutôt d’une initiative portée par la Minusca qui veut décrisper le climat politique déjà délétère pour préserver les chances de la réussite de l’accord de Khartoum.

Le premier meeting de E zingo Biani comme le deuxième, n’ont pas pu se tenir respectivement le 15 et 22 juin dernier. Ces manifestations ont été interdites par le Ministre de la Sécurité publique au lendemain. 

Fridolin Mamocko

 

 

Centrafrique : Des sapeurs-pompiers volontaires formés par la France bientôt au service de la population 

BANGUI, le 28 Juin 2019(RJDH) ---Quarante-deux (42) sapeurs-pompiers volontaires centrafricains ont été formés sur les premiers secours et la protection pour venir en appui au bataillon des sapeurs-pompiers militaires. En 2019, la France a déboursé 400.000 d’euros soit environ 260.000.000 de francs CFA pour la formation des jeunes sapeurs-pompiers volontaires et la formation des sapeurs-pompiers militaires du bataillon des Forces Armées Centrafricaines. 

La France a manifesté son intérêt à appuyer les services de protection civile centrafricaine et le bataillon de Sapeurs-pompiers de Bangui pour sauver les personnes en détresse, les victimes d’accidents de la route, de noyade et de lutter contre les incendies et les pollutions. La capitale Bangui dispose désormais d’une équipe de 150 jeunes sapeurs-pompiers volontaires formés par le détachement (DETAO)qui vont venir en appui aux sapeurs-pompiers militaires dans les missions de secours à apporter aux populations centrafricaines.

Les sapeurs-pompiers sont déjà opérationnels au niveau de la formation et seront dotés d’ici la fin du mois de juillet prochain des matériels pour remplir leur mission, précise le Directeur général de la protection civile, Patrick Bidilou Niabodé, « D’ici le 15 Août, les engins, les ambulances, les véhicules et les véhicules d’incendies vont arriver dans la capitale. Pour moi, à la fin du mois d’Août voire au début du mois de septembre, les sapeurs-pompiers seront déployés dans les huit arrondissements de Bangui. Nous allons travailler avec toutes les mairies de Bangui »

Cet appui selon la Maire du 4ème arrondissement de Bangui, Brigitte Andara, vient renforcer le niveau du bataillon des sapeurs-pompiers. « Auparavant, nous avons un seul régiment de sapeurs-pompiers et en cas d’incendie, parfois ils arrivent tard. Donc, c’est un travail qui mérite d’être salué », a apprécié la Présidente de la délégation spéciale du 4ème arrondissement de Bangui.

Après Bangui, un centre d’incendie et de secours(CIS) sera réhabilité à Bambari dans la Ouaka au centre du pays en Août prochain. Trente sapeurs-pompiers volontaires seront également recrutés par les spécialistes français de la protection.

Judicaël Yongo.

 

 

 

 

Centrafrique : L’Union Européenne consacre un mois à la Justice du pays

BANGUI, le 28 juin 2019 (RJDH)---La justice joue un rôle fondamental dans le processus de pacification de la RCA et représente une étape indispensable pour permettre au pays et au peuple centrafricain de tourner la page de la crise. C’est la substance de cette rencontre organisée ce vendredi 28 juin 2019 par l’Union Européenne avec les professionnels de médias à Bangui.

Cette séance vient en amont pour faire une communication autour de l’agenda que le bureau de l’Union Européenne en Centrafrique consacre au domaine de la justice. Plusieurs programmes sont mis en œuvre pour marquer la période du 17 juin au 17 juillet 2019.

Alexandre Yakizi, analyste politique à l’Union Européenne donne les détails « L’Union Européenne avec l’appui technique de ses partenaires s’est dit qu’il faut ramener la question de la justice au-devant de la scène, parce que l’Accord de Khartoum prône également la justice. Beaucoup de personnes pensent qu’à l’heure actuelle la justice est inefficace mais nous rassurons ici que la justice continue de faire son travail.  Nous souhaitons ouvrir les débats, rassembler les Centrafricains et conscientiser tout le monde que la justice continue de faire son travail mais sûrement. Nous appelons la population à ne pas se décourager de la justice ; la population doit faire confiance à la justice et l’appuyer dans ses actions pour une bonne réussite, en lui donnant des informations nécessaires lors des enquêtes. Pour gagner cette confiance, nous voulons ainsi impliquer les médias d’où l’importance de cet échange car les medias constituent un vecteur de sensibilisation »

Les régions de la République centrafricaine où règne toujours un vide judiciaire seront prises en compte pour éradiquer les sentiments de frustration afin de ramener la paix dans le pays : « Toutes ces initiatives témoignent de la volonté de poursuivre la lutte contre l’impunité et permettent d’affirmer que la paix et la justice peuvent et doivent aller ensemble. Il n’y aura pas de paix durable sans justice tout comme il n’y a pas de réconciliation sans justice », selon l’Ambassadrice Samuela Isopi qui rappelle ainsi l’engagement de l’UE en faveur de la réforme de la justice en RCA.

Au-delà de la date butoir fixée au 17 juillet 2019, journée marquant la journée mondiale de la justice, l’Union Européenne entend accompagner les autorités judiciaires centrafricaines, ainsi que la Cour Pénale Spéciale dans la réforme de la justice et le processus de lutte contre l’impunité en Centrafrique. Le cout alloué à cette activité s’élève à 2,5 millions d’euros

Rolf Domia

 

 

Centrafrique : Les femmes professionnelles de media sensibilisées sur l’Accord politique de paix 

Bangui, le 28 juin 2019 (RJDH) --- Comment les femmes journalistes peuvent contribuer à communiquer sur l’Accord de paix. C’est l’objectif d’un atelier de deux jours organisé par le ministère de la communication et des media en partenariat avec la MINUSCA et l’association des femmes professionnelles à l’endroit des femmes journalistes sur la vulgarisation de l’Accord politique pour la paix et réconciliation en Centrafrique.

Cette session d’échange autour de l’accord politique pour la paix et la réconciliation, a pour objectif de mobiliser les femmes professionnelles des media à s’intéresser à la vulgarisation de cet accord.

Pour Dimitri Yarangba, chef de service au Ministère de la communication, « cet atelier permet de donner les outils nécessaires de communication aux femmes journalistes pour qu’à leur niveau, elles puissent aussi vulgariser l’Accord pour qu’il y ait une large adhésion de la population centrafricaine, car nous savons que l’Accord politique pour la paix est la seule voix fiable pour le retour de la paix dans le pays »
Il a relevé, par-ailleurs que, la mise en œuvre de cet Accord fait appel à tous les segments de la société centrafricaine et dont les femmes en font partie. « Nous pensons que la participation des femmes est importante dans la dynamique de mise en œuvre de cet Accord puisque la vulgarisation est une disposition de cet Accord donc il est vraiment important d’impliquer les femmes qui n’ont pas un moindre rôle dans la société », a ajouté Dimitri Yarangba.

Quant à Nicole Dayo, Secrétaire générale de l’Association des Femmes Professionnelles des Médias souligne que lors des consultations à la base pour les pourparlers de l’Accord de politique pour la paix signé le 6 février à Bangui, les femmes journalistes n’ont pas été suffisamment impliquées dans la communication de cet accord.  « Nous nous sommes rendues compte que la participation des femmes communicatrices dans le processus de paix en Centrafrique est aussi importante et c’est ce qui n’a pas été fait en amont. Les femmes savent communiquer à leurs congénères et avec les mots propres aux femmes. Mais nous saluons cette dynamique qui est enclenchée aujourd’hui et nous saurons jouer notre partition dans la mise en œuvre de cet accord de paix », a-t-elle vivement souhaité.

Cette session d’échange avec les femmes des media sur la vulgarisation de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation est un processus qui va permettre à la population centrafricaine de connaitre le contenu de l’Accord signé le 6 février à Bangui.

Paméla Dounian-Doté.

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