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6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 22:34
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le code électoral sera renvoyé à nouveau à l’Assemblée nationale pour des modifications des articles non conformes

 

BANGUI, le 06 juin 2019(RJDH) ---Sur les 288 articles de loi portant code électoral en République Centrafricaines, 155 au total selon la Cour Constitutionnelle sont conformes à la Constitution du 30 mars 2016. Les articles conformes sous réserve seront encore soumis au parlement pour la reformulation et supprimer d’autres déclarés non conformes.

 
Le code électoral de la République Centrafricaine adopté le 23 avril 2019 sera à nouveau renvoyé à l’assemblée Nationale pour des modifications après l’examen par la Cour Constitutionnelle le 05 juin 2019. La conformité de la loi portant code électoral intervient près de deux semaines après que la Cour Constitutionnelle a été saisie le 23 mai 2019 par le président de la République afin d’examiner la conformité de la loi. 

Sur décisions de la Cour constitutionnelle du 05 juin 2019 relative à l’examen de conformité, elle a relevé des dispositions conformes, sous réserve de reformulation et des dispositions non conformes. Selon la Cour, « sur les articles 288 consignées dans la loi, 155 sont conformes » a indiqué la Présidente de la Cour Danielle Darlan.

Les articles 108, 137, 184 du code électoral qui exigent par exemple aux fonctionnaires et agents de l’Etat et le Président de la République, candidats aux élections de se mettre en disponibilité avant six mois, la cour juge excessif le délai.

« La décision de mise en disponibilité doit intervenir trois mois au moins, au lieu de six avant la fin du mandat de la République en exercice. Ce même exercice est valable pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, candidats aux élections », a indiqué la Présidente.

 
Alors que la loi prévoit de raccourcir le mandat du président en termes de sa mise en disponibilité trois mois avant la fin de son mandat, le Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale a indiqué que cette disposition ne concerne pas le Président en exercice, « le Président de la République, je répète, cette disposition ne le concerne pas, lui qui est élu pour cinq ans. Ces dispositions ne concernent que les membres du gouvernement, les fonctionnaires de l’Etat », a dit Jean Symphorien Mapenzi.


Cette loi sera renvoyée à l’exécutif avant son envoi à l’Assemblée nationale pour son adoption. La loi portant code électoral en République Centrafricaine a été adoptée par le parlement en sa session plénière du 23 avril 2019. 

Judicaël Yongo.

 

 

Centrafrique : Une réunion d’urgence convoquée à l’État-major des armées suite au recrutement entaché d’irrégularités à propos des recrues des FACA 



BANGUI le 06 Juin  2019 (RJDH ) --- Une réunion d’urgence est en cours à l’Etat-Major des armées pour tenter de désamorcer la crise engendrée, selon les informations RJDH,  par le remplacement des noms des recrues dans les forces armées centrafricaines(FACA). Une réunion qui s’est tenue suite au mouvement de mécontentement des jeunes le mardi 04 juin dernier après le trucage de la liste des candidats retenus pour la formation des FACA. Ils demandent l’annulation de la procédure.

Selon les informations RJDH, la liste a été bel et bien truquée et trafiquée au niveau du ministère de la défense, « la MINUSCA a envoyé respectivement au niveau du ministère, une liste avec les noms des 500 candidats retenus à Bangui et dans les 16 préfectures du pays. Grande a été notre surprise de voir qu’une autre liste a été présentée le mardi 04 juin dernier. Je puis vous dire que les noms des candidats retenus avaient été tout simplement remplacés », a précisé au RJDH cette source militaire.

Une réunion est en cours, ajoute cette même source « dans le but de désamorcer cette crise qui a déjà entaché les procédures du recrutement bien menées par la MINUSCA et mis à mal par les agissements de certains cadres de la défense », poursuit la source tout en indiquant que « tous les cadres du ministère et de l’Etat-Major y travaillent actuellement au Camp de Roux lors de cette réunion de crise », a-t-elle conclu.


Alors que la date initiale du départ en formation avait été programmée pour le lundi 27 mai dernier,  cette date a été reportée au mardi 4 juin par l’Etat-major des armées.

Le mouvement d’humeur des manifestants, entretemps rassemblés massivement le mardi matin au niveau du Bataillon de Soutien et des Services (BSS), a impacté sur le départ en formation de ces nouvelles recrues et a été ajourné pour la seconde fois.

Face à cette situation, la Minusca demande au gouvernement, l’annulation de la procédure pour cause d’irrégularités tel est l’objet de l’organisation de cette réunion.

Lancé depuis le mois d’aout 2018, l’appel d’environ 1023 jeunes sous le drapeau avait été annulé par une décision de l’Assemblée Nationale à cause de nombreuses irrégularités enregistrées dans certaines villes du pays et à Bangui.

Pamela Dounian-Dote

 

Centrafrique : « Que justice soit faite pour apaiser les cœurs », selon le Cardinal Dieudonné Nzapalahinga



BANGUI, 06 juin 2019 (RJDH)---Le Cardinal Dieudonné Nzapalahinga s’est prononcé sur l’actualité politique nationale de ces derniers temps qui, selon lui, ne tient pas compte du vécu quotidien des Centrafricains. Les tueries de Paoua, la création d’un nouveau groupe armé à Vakaga et celle des plateformes politiques sont entre autres les sujets abordés avec la presse hier mercredi 5 juin 2019.

Après avoir pris part à Rome à la 21e assemblée générale de Caritas et de retour dans la capitale, l’archevêque de Bangui est revenu sur les sujets brûlants de l’actualité nationale. Toujours conciliant et fidèle à son engagement en faveur de la paix, le Cardinal Nzapalahinga appelle chacun à ses responsabilités et demande à la classe politique de placer le « Centrafricain »au cœur de leur combat politique.

D’entrée de jeu, il aborde les tueries de Paoua où il condamne ce qu’il qualifie d’actes barbares et réclame que justice soit faite pour apaiser les cœurs. « Ces actes barbares ne traduisent pas l’expression du peuple centrafricain qui aspire à la paix. Nul n’est au-dessus de la loi et que justice soit rendue à ces victimes-là. Que ceux qui ont posé les actes en répondent. Cela va apaiser. Il faut aider les gens à faire leur deuil sinon on restera avec nos frustrations et on pense que comme la loi, comme le gouvernement et la communauté internationale sont faibles, les gens se lèveront pour se faire justice eux-mêmes », a déclaré le serviteur de Dieu.


Il a ensuite réagi quant à la création d’un nouveau groupe armé dénommé PRCN dans la Vakaga qui, selon lui, ne fait qu’empirer la souffrance du peuple centrafricain. « Comme aujourd’hui 15, demain 16 et 17. Là, on vient de signer l’accord de paix de Khartoum avec 14 groupes armés. Vous voulez qu’on fasse un deuxième Khartoum pour signer encore un accord ? » s’est-il interrogé avant de rappeler ceux-ci à une prise de conscience sur les réelles souffrances du peuple centrafricain, « il est temps pour nous d’enterrer nos haches de guerre. Les vrais problèmes, je peux le dire haut et fort, c’est les routes exécrables, les écoles n’ayant pas d’enseignants qualifiés. Les fondations éducatives du pays sont encore fragiles. Et encore, les problèmes de dispensaire. Il n’y a pas de médecins, au mieux des infirmiers. Ce n’est pas avec les groupes armés qu’on résoudra ces problèmes sociaux », a déploré le Cardinal.

Il n’a pas perdu de vue également le climat délétère envenimé par la naissance des plateformes ou organisations politiques se rangeant dans des combats qui relèguent au second rang le peuple. « Ce groupe qui nait si c’est pour apporter une analyse critique pour aider à ce que l’accord puisse se perfectionner, tant mieux. Ne perdons pas beaucoup de temps vu le contexte national ; tout le monde doit s’unir pour sortir ce pays de la crise. Car il s’agit de la Centrafrique », a exhorté Nzapalahinga.



Vianney Ingasso

 

 

Centrafrique : Retour progressif de la paix à Gambo après les violences armées 

GAMBO, le 06 juin 2019(RJDH)--- La paix tente de revenir à Gambo dans la préfecture du Mbomou au sud-est de la République Centrafricaine après les violents combats entre les éléments de l’UPC et les Anti-Balaka il y a quelques mois dans la région. Selon le Député de Gambo Michel Kpingo, la situation s’est améliorée après la signature de l’accord de Khartoum par le groupe UPC qui occupe la région. 

 

RJDH : Monsieur Michel Kpingo bonjour



Michel Kpingo : Bonjour RJDH



RJDH : En votre qualité de député de la sous-préfecture de GAMBO, vous avez effectué du 09 avril au 24 mai dernier un déplacement dans cette région. Quelle est donc la situation qui prévaut aujourd’hui à Gambo ?

M.K : La sécurité est revenue à Gambo, les déplacés qui étaient de l’autre côté de la rive dans la province de Ndouh en RDC sont revenus à Gambo et dans les villages environnants. Mais la majorité est encore à Bangassou attendant de voir un peu plus clair avant de revenir définitivement dans leurs villages respectifs. Mais il se trouve que la situation humanitaire est catastrophique parce que les retournés comme on le dit n’ont pas de maison, ni de nourriture; ils vivent sous des toits fabriqués à partir des branches de palmiers. Si vous empruntez l’axe allant de Gambo au village Pombolo, vous serez vraiment surpris parce que l’accès à l’eau potable est difficile dans cette sous-préfecture.

RJDH : Peut-on aujourd’hui parler de l’autorité de l’Etat à Gambo après une accalmie constatée comme vous l’avez évoqué ?

M.K : Oui en partie ! L’Etat est représenté à travers le sous-préfet et les maires qui sont très actifs. A cela s’ajoute la présence des ONG humanitaires qui exercent dans la quiétude leur travail. Ce que nous déplorons  c’est l’absence des forces de l’ordre, notamment la police et la gendarmerie.

 

RJDH : Dans un passé récent, la tension était perceptible dans la ville. Est-ce qu’aujourd’hui peut-on parler de la cohabitation pacifique entre les communautés ?

M.K : Quand je suis arrivé à Gambo ainsi que dans les villages environnants notamment à Pombolo, il y a la symbiose entre la communauté chrétienne et  musulmane. Les gens sont là, ils vivent ensemble, ils se parlent, ils se comprennent comme si de rien n’était. C’est pour dire que la paix est revenue entre ces deux communautés.

RJDH : Vous avez dressé un tableau un peu sombre en ce qui concerne les difficiles conditions de vie des populations de Gambo. Qu’est-ce qu’il faut faire après la crise pour répondre aux besoins des personnes vulnérables ?

M.K : Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. C’est vrai qu’il y a une accalmie mais les effets de la crise sont encore palpables. Les champs n’existent plus; les populations ont déserté les villages; les activités commerciales tournent au rabais dans la région. C’est pourquoi, je lance un appel pour que la population soit soutenue à travers les activités génératrices de revenus. Je lance aussi un appel à la FAO que j’avais déjà sollicité pour que des kits vivriers soient distribués à la population afin de lutter contre la pauvreté.



RJDH : La ville de Gambo est toujours contrôlée par l’UPC qui fait partie des groupes armés signataires de l’accord de paix de Khartoum. Comment appréciez-vous l’évolution de la sécurité dans la ville après la signature de l’accord de paix ?

M.K : Pour moi le simple fait que l’UPC ait permis que je me rende à Gambo pour rencontrer ma population, c’est une très bonne chose. L’UPC a délégué quelques responsables qui ont assisté à mes réunions publiques et surtout ils ont évoqué l’accord de Khartoum. Selon l’UPC, c’est grâce à cet accord que le député est venu à Gambo et Pombolo; pour moi c’est déjà l’essentiel. J’exhorte à cet effet les responsables de l’UPC à adhérer au processus du DDRR pour le retour définitif de la paix  dans cette région. Et je demande aussi au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que les Forces armées centrafricaines soient redéployées dans cette région parce que la population de la sous-préfecture de Gambo en a besoin pour sa sécurité et son bien-être.



RJDH : Monsieur Michel Kpingo, député de la sous-préfecture de Gambo, je vous dis merci.



M.K : C’est à moi de vous remercier.



Rolf Domia

 

 

Centrafrique : « L’accord de Khartoum n’est qu’une illusion », selon le Magistrat Joseph Bindoumi.



BANGUI, 06 juin 2019 (RJDH)---L’accord de paix de Khartoum n’est qu’une illusion, selon le président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) Joseph Bindoumi qui doute de la sincérité des bandes armées quant au respect de cet accord. Propos tenu ce mercredi 05 juin dernier à Bangui lors d’une conférence de presse à l’occasion du 28ème anniversaire de ladite organisation.


Créée le 01er juin 1991 à Bangui, la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) a célébré ce mercredi 05 juin son 28ème anniversaire. L’occasion a permis à Joseph Bindoumi, président de LCDH, de revenir sur les acquis de cette organisation œuvrant pour  la promotion des droits de l’homme, le renforcement des capacités des militants sur la question liée aux droits de l’homme à la sensibilisation et aux activités des plaidoyers menés pour faciliter l’accès à la justice des victimes des crises en Centrafrique.

C’est dans ce contexte que Joseph Bindoumi, président de la ligue Centrafricaine des droits de l’homme,  a émis des inquiétudes sur l’accord de paix de Khartoum qui, selon lui, apparait aux yeux de tous comme étant la solution à un retour définitif de la paix dans le pays. « Cet accord dit accord de paix et de réconciliation n’a pas résolu le problème d’insécurité avec conséquence les violations des droits de l‘homme par les groupes armés signataires. Nous voici  aujourd’hui en face de la réalité et nous avons  remarqué qu’il y a encore plus de cas de violations des droits de l’homme avec plus de victimes à l’intérieur du pays, où les personnes ont été assassinées », a-t-il lâché sur un ton dubitatif


A titre illustratif, selon le Magistrat, les crimes de Paoua démontrent à suffisance le manque de sincérité de ces bandes armées à respecter leur signature apposée au bas du document de paixen affirmant que « L’exemple le plus récent, c’est le cas de Paoua à Lemoura,  à Bohong et à Koundjili où plusieurs personnes ont été froidement abattues. On a demandé à Abbas Sidiki de livrer les présumés devant la justice et il n’a présenté que 9 personnes.  C’est ramener la paix ? Une fois de plus, ces criminels qu’on veut sanctifier grâce à cet accord inique démontrent à suffisance qu’ils gardent encore leur ADN et instinct d’assassins» a-t-il noté avant de demander que Sidiki soit arrêté, « alors nous au LCDH, demandons à la justice de mettre la main sur Sidiki afin qu’il dénonce les vrais présumés coupables de cet acte au lieu de le laisser faire », a exigé Joseph Bindoumi. 

Il a, par ailleurs, souligné que « La LCDH étant défenseur des droits de l’homme organisera des sessions de plaidoyers pour pouvoir saisir la justice sur ces cas des meurtres afin que les victimes se sentent accompagnées.  Une liste sera ouverte pour enregistrer les cas de violences perpétrés dans le pays et une campagne de sensibilisation sera menée pour attirer la vigilance de la  population  sur des pareils cas d’assassinats », a indiqué le président de LCDH.

La ligue centrafricaine des droits de l’homme a été créée le 1er juin 1991. C’est une organisation non gouvernementale qui totalise 28 ans d’existence aujourd’hui et œuvre dans le domaine de la protection des droits de l’homme en Centrafrique.

Ketsia Kolissio

 

 

Centrafrique : Le chef de l’UPC, Ali Darass souhaite installer son Etat-major à  Bambari au centre du pays



BANGUI, 06 juin 2019 (RJDH) --- Nommé ministre conseiller auprès du Premier ministre et chef militaire des unités mixtes de la région de la Ouaka depuis le 24 mars dernier, le chef rebelle de l’UPC, Ali Darass manifeste ces derniers temps le désir de regagner Bambari. Il souhaite ainsi s’implanter dans la ville de Bambari pour mieux exercer sa fonction de ministre conseiller à la Primature conformément à l’Accord de Khartoum.

Il nous souviendra que les 25 et 30 mai dernier, Ali Darass le Chef de l’UPC a officiellement rencontré une délégation faisant partie d’une mission conjointe, bureau de la Minusca de Bambari et les Parlementaires de la Basse-Kotto dans son fief de Bokolobo à 60 km de Bambari. Les rencontres se sont déroulées en plein air en présence de toute la délégation.


L’ordre du jour de cette rencontre conduite par le patron de la Minusca de Bambari, Bara Dieng, portait sur le respect de l’Accord de Khartoum et la libre circulation des biens et des personnes dans les zones sous contrôle de l’UPC. « Il y a les barrières sur la route, il y a des populations qui se sont plaintes des exactions des groupes armés de part et d’autres. Nous avons rencontré un peuple, des populations qui ont soif de la paix, de la liberté de mouvement. C’est un peuple fatigué de toutes ces violences», a fait savoir Bara Dieng à Ali Darass devant ses lieutenants.

Après avoir rappelé les recommandations de l’Accord de Khartoum ainsi que les engagements des groupes armés signataires, par le Chef de bureau de la Minusca Bambari, c’est au tour de Darass de prendre la parole.

Pour le leader de l’UPC, « tout le monde est pour la paix et que c’est l’affaire de tous ». Le Général de l’UPC a tout d’abord formulé le vœu de « voir renaître dans la périphérie de Bambari, et cela avec le concours des humanitaires et des autorités du pays les services sociaux de base tels que les hôpitaux, les écoles,  l’eau potable pour le bien-être de la population en vue de porter secours aux populations de la région », a-t-il déclaré.


Selon Ali Darass, il est évident que toutes les parties doivent être représentées au sein du comité de sensibilisation. Que le choix des membres soit libre et démocratique au sein des différentes parties et que la partie civile puisse nécessairement en faire partie.

Pour contribuer aux efforts de paix dans le pays, le Général Ali Darass a exprimé « le vœu de regagner le centre Bambari afin de contribuer aux efforts de paix à l’issue de l’Accord de Khartoum », a-t-il fait savoir. Depuis qu’il a émis ce vœu, ni les autorités du pays, ni celles de la Minusca n’ont répondu à ce vœu.

Ali Darass a également demandé aux Députés de la région dont certains étaient présents à la rencontre de revenir dans la région et d’œuvrer pour leurs électeurs.

Une source gouvernementale affirme par ailleurs « qu’il faudrait beaucoup de tact afin de répondre à cette demande de Darass. Bambari est une ville sans groupe armé. Accepter la présence de Darass à Bambari à ce moment qui coïncide avec le retour de la troupe mauritanienne de la Minusca serait mal interprété et pourrait envenimer la situation sécuritaire ».



RJDH

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