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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 13:24
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : La ville de Paoua accueillera une mission conjointe ONU-CEEAC

 

Par Fridolin Mamocko le 03/04/2019

 

Bangui, 03 Avril 2019 (RJDH)— Le représentant spécial du Secrétaire général des nations unies pour l’Afrique centrale, François Lanceny Fall, et le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, séjournent depuis hier à Bangui. Cette visite de travail vise à soutenir la mise en œuvre de l’accord de Khartoum. Ils rencontreront plusieurs personnalités du pays dont le chef de l’Etat, des leaders des groupes armés. Une visite à Paoua est aussi prévue demain jeudi 4 avril.

Une fois de plus encore, la communauté internationale réaffirme son soutien au gouvernement centrafricain qui a réussi à arracher un accord de paix avec les groupes armés pour un retour définitif de la paix dans le pays. Puisque le processus a été soutenu résolument, faut-il le rappeler par les Institutions régionale continentale et internationale.

C’est ce qui a été dit par le secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam–Mi, dès son arrivée à Bangui, « Ce qui nous amène à Bangui, c’est de faire une concertation avec les autorités Centrafricaines et ses différents partenaires présents sur le territoire national en vue de la mise en œuvre des accords de Khartoum et ses perspectives », a-t-il rappelé.

Faille-t-il le souligner, c’est la toute première visite enclenchée par la CEEAC et le bureau des Nations Unies pour l’Afrique Centrale qui démontre leur soutien au peuple Centrafricain.

Cette visite de trois jours conduira la mission à Paoua. Pourquoi ? Le représentant de l’UNOCA, François Lanceny Fall, indique que la visite à Paoua est de palper du doigt la question de la gestion des transhumances qui constituent l’une des principales sources de conflits intercommunautaires pas seulement en République Centrafricaine mais aussi, dans l’ensemble de la sous-région de l’Afrique Centrale. « Nous attachons beaucoup de prix à cette question de transhumance. Nous irons à Paoua pour mieux appréhender cette question ».

Il a aussi ajouté que pour le moment, « Une importante délégation de la commission sous régionale qui s’occupe de la sécurité est en train de siéger au Tchad et en République Démocratique du Congo pour définir des palliatifs à la problématique des conflits générés par la transhumance dans la sous-région». C’est le signe que les Nations Unies et la CEEAC sont engagés à appuyer la République Centrafricaine dans la résolution de la crise que connaît le pays.

Il convient de souligner que le secrétaire général de la CEEAC a affirmé que l’accord signé est radieux et se tient sur de bons pieds, selon ses propres termes. Qu’ « il est fort probable qu’il va emprunter les rails pour aboutir au bon port, tout en consolidant les acquis de la paix qui sont déjà disponibles pour le peuple Centrafricain ».



 

Centrafrique : Le GTSC dénonce la nomination des représentants étrangers dans le gouvernement

 

Par Fridolin Mamocko le 02/04/2019

 

Bangui 02 Avril 2019 (RJDH)— Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) demande au président de la République Faustin Archange Touadera d’abroger les décrets portant nomination des mercenaires étrangers dans les affaires publiques. Position exprimée ce matin lors d’un point de presse.

L’accord de paix et de réconciliation signé entre les représentants des groupes armés et le gouvernement Centrafricain à Bangui le 06 Février dernier, stipule en son article 21 la mise en place d’un gouvernement inclusif qui doit prendre en compte, l’implication de toutes les parties prenantes. Mais aujourd’hui, le GTSC par la voix de son porte-parole, Paul Crescent Beninga, s’oppose à la nomination de certains des membres de ces groupes armés dans le gouvernement que dirige le premier ministre Firmin Ngrebada.

D’entrée de jeu, il souligne que la plupart des personnalités issues des groupes armés présentes dans le gouvernement ne sont pas des centrafricains. « Il est vrai que la paix n’a pas de prix. Mais il n’en demeure pas moins que la République Centrafricaine a le devoir de protéger son identité. Ces nominations en cascade font la promotion des étrangers aussi bien au sein de notre armée que nous allons sortir notre pays du bourbier », a-t-il signalé.

Il demande en fin de compte au président de la République d’abroger tous les décrets portant nomination des étrangers, qu’il qualifie en ses propres termes, de mercenaires dans le système gouvernemental Centrafricain. « Ces mercenaires sont sous le joug de la Cour Pénale Internationale et leur statut ne permet pas qu’ils soient nommés à des postes qu’ils occupent aujourd’hui. C’est une aberration », a-t-il conclu.

Il convient de souligner que cette déclaration accentue le mécontentement exprimé par diverses organisations de la place à savoir celui du Conseil National de Jeunesse (CNJ) et du Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains (GSTC) qui s’était vu empêcher le lundi dernier de déclencher la marche pacifique par les forces de l’ordre, et aujourd’hui c’est le GTSC qui monte au créneau.

 

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