http://www.adiac-congo.com 27-03-2019 18:15
L’ex-Premier ministre, dont les groupes armés avaient réclamé et obtenu la démission, a été nommé ministre d’Etat et conseiller spécial à la présidence, selon un décret présidentiel rendu public le 27 mars.
Le 22 février dernier, l’ex-Premier ministre avait présenté sa démission et celle de son gouvernement, conformément à l’accord de paix signé deux semaines auparavant à Bangui entre autorités et groupes armés. Il était obligé de quitter le gouvernement parce que lors des négociations de Khartoum, les groupes armés avaient exigé et obtenu sa démission.
En conséquence, Simplice Mathieu Sarandji avait été remplacé par un proche du président Faustin Archange Touadéra, Firmin Ngrebada, dont les groupes armés avait également exigé rapidement la démission, estimant que son gouvernement ne leur offrait pas suffisamment de postes.
Pour sauver l’accord de Khartoum, l’Union africaine avait organisé une réunion à Addis-Abeba (Ethiopie), à l’issue de laquelle un nouveau gouvernement, toujours dirigé par Firmin Ngrebada, a été formé la semaine dernière, accordant plus de places aux groupes armés.
C’est ainsi qu’outre des ministères non régaliens, les représentants de groupes armés ont obtenu plusieurs postes de conseillers spéciaux à la présidence et à la primature. Il s’agit, entre autres, d’Ali Darassa, chef de l’Unité pour la paix en Centrafrique; Mahamat Alkatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique; et Bi Sidi Souleymane, alias Sidiki, chef du groupe armé 3R (Retour, réclamation, réconciliation). Tous, ils seront chargés auprès du Premier ministre, Firmin Ngrebada, de la mise en place des unités spéciales mixtes prévues par l’accord de Khartoum.
Ces unités sont composées de membres des Forces armées centrafricaines et des groupes armés qui contrôlent 80% du territoire de Centrafrique, afin d’en assurer la sécurité. La Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013, et près d’un quart de sa population fait partie des personnes déplacées ou réfugiées dans les pays voisins ou ailleurs.
Nestor N'Gampoula
Centrafrique: l'ex-premier ministre Sarandji nommé ministre d'Etat
L'ancien Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, dont les groupes armés avaient réclamé et obtenu la démission, a été nommé ministre d'Etat conseiller spécial à la présidence, selon un décret présidentiel rendu public mercredi.
M. Sarandji avait présenté sa démission et celle de son gouvernement le 22 février, conformément à l'accord de paix signé deux semaines auparavant à Bangui entre autorités et groupes armés.
Lors des négociations de cet accord menées à Khartoum à l'initiative de l'Union africaine (UA), les groupes armés avaient exigé et obtenu cette démission.
M. Sarandji avait été remplacé par un proche du président Faustin Archange Touadéra, Firmin Ngrebada, dont les groupes armés avait également exigé rapidement la démission, estimant que son gouvernement ne leur offrait pas suffisamment de postes.
A la suite d'une réunion convoquée par l'UA à Addis Abeba pour sauver l'accord de paix de Khartoum, un nouveau gouvernement, toujours dirigé par M. Ngrebada, a été formé la semaine dernière, accordant plus de places aux groupes armés.
Outre des ministères non régaliens, les représentants de groupes armés ont obtenu plusieurs postes de conseillers spéciaux à la présidence et à la primature. Parmi eux, Ali Darassa, chef de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), Mahamat Alkatim, chef du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et Bi Sidi Souleymane (alias Sidiki), chef du groupe armé 3R (Retour, réclamation, réconciliation).
Ils seront chargés auprès du Premier ministre, Firmin Ngrebada, de la mise en place des unités spéciales mixtes prévues par l'accord de Khartoum. Ces unités sont composées de membres des Forces armées centrafricaines (Faca) et des groupes armés qui contrôlent 80% du territoire de Centrafrique, afin d'en assurer la sécurité.
Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée par la guerre depuis 2013. Près d'un quart de ses 4,5 millions d'habitants ont dû fuir leur domicile.
© 2019 AFP
Mise à jour 27.03.2019 à 17:00