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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 17:16
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La Chine et la Minusca s’engagent à conjuguer des efforts pour avancer la paix dans le pays

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 5 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, le 05 novembre 2018(RJDH)—L’Ambassade de Chine en Centrafrique et la Minusca ont, dans une déclaration conjointe, décidé de conjuguer leurs efforts pour la stabilité de la RCA. Déclaration faite le vendredi 02 novembre lors d’un cocktail organisé par l’Ambassade de chine à Bangui.

La déclaration de l’Ambassade de Chine et de la Minusca en Centrafrique intervient après l’assassinat le 04 octobre dernier de trois ressortissants chinois à Sosso-Nakombo à l’ouest du pays. La Chine, la Minusca et les autres partenaires ont affiché leur volonté de continuer à conjuguer les efforts, selon l’ambassadeur de chine dans le pays Chen Dong, « pour faire avancer la paix, la stabilité et la prospérité en RCA », avant de saluer l’assistance déployée par la Minusca pour la protection des ressortissants chinois dans l’ouest du pays au cours de l’incident violent.

Parfait Onanga-Anyanga, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en Centrafrique, a indiqué que la Minusca va continuer à déployer d’efforts avec les autres partenaires de la Centrafrique afin que le pays puisse lui-même marcher.  « Nous faisons tout pour que ce moment ne dure pas trop longtemps afin que la stabilité soit retrouvée dans le pays et que le pays lui-même évidemment marcher sur ses propres pieds » dit-il.

Après l’incident violent de Sosso-Nakombo, au moins 15 suspects ont été arrêtés par des forces de sécurité intérieure. Plus de 60 ressortissants chinois ont été évacués par la Minusca au Cameroun.

 

 

Centrafrique : La société civile soutient les victimes dans la constitution et le dépôt des plaintes à la CPS

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 5 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, le 05 Novembre 2018 (RJDH)— Des ONG nationales et internationales de Droits de l’Homme s’organisent pour aider les victimes de la crise centrafricaine dans la constitution des dossiers et le dépôt des plaintes devant la Cour Pénale Spéciale(CPS).

Plusieurs ONG nationales et internationales se sont regroupées à Bangui du 31 octobre au 02 novembre afin de s’organiser aux cotés des victimes centrafricaines. La création des comités de suivi des dossiers des victimes a été recommandée au cours de ces rencontresorganisées par TreachAfrica, une ONG internationale basée à Dakar au Sénégal.

Cette rencontre est intervenue après la cérémonie du lundi 22 octobre dernier, marquant la session inaugurale de la Cour Pénale Spéciale. Les activités de cette juridiction hybride sont aussitôt lancées ainsi que les enquêtes et le recoupement des informations sur les graves crimes commis en Centrafrique de 2003 à nos jours.

L’ONG internationale TreachAfrica appelle les ONG nationales de défense de droits humains à travailler de concert avec les associations des victimes pour la reconstitution des dossiers, « les organisations de la société civile doivent jouer un  rôle de défenseurs des droits de l’homme en appuyant les victimes à s’approcher avec des documents convainquant auprès de la CPS », a souligné Olivia Tchamba, chargée de programme à TreachAfrica.  « Tout ceci pour que la justice soit rendue d’une manière équitable par cette Cour nationale », a –t-elle ajouté.

L’idée de la création des comités de sensibilisation et suivi des dossiers des victimes est soutenue par le porte-parole de la CPS, Théophile Momokoama, qui juge important le rôle de cette plateforme, « à Bangui et à l’intérieur du pays, afin d’aider les victimes à faire écouter leurs  voix à cette juridiction ».

La session inaugurale de la Cour Pénale Spéciale(CPS) a été lancée le 22 octobre dernier à Bangui et marque véritablement le lancement des activités de la Cour en Centrafrique.

 

Centrafrique : Les Hauts-conseillers de la communication se penche sur la réglementation des médias

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 5 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 05 Novembre 2018(RJDH)—Dans le cadre du « Projet Connect » financé par USAID, l’ONG internationale Internews en Centrafrique renforce du 02 au 06 novembre les capacités des Hauts conseillers de la communication sur  la réglementation des médias. Ceci pour préparer le plan de révision du cadre juridique de cet organe de régulation de médias en Centrafrique.

C’est un rendez-vous pour le Haut-Conseil de la Communication de diagnostiquer les carences dans l’ordonnance n°005 du 02 février 2005. Ce texte comporte plusieurs carences au regard de l’évolution dans le domaine des médias en Centrafrique.

Le président du Haut Conseil de la Communication José Richard Pouambi se félicite de l’appui de l’ONG Internews pour les acquis de la première étape de ce partenariat. «C’est à la demande du Haut Conseil de la Communication que l’ONG internationale Internews renforce les capacités de l’instance de régulation des médias. Il s’agit de doter le HCC de nouveaux outils sur les mécanismes de régulation et de sensibilisation des ressources et surtout d’apporter une expertise dans l’élaboration d’un plan de vulgarisation de la nouvelle loi sur la liberté de la communication en République Centrafricaine » a-t-il précisé.

Le Directeur pays par intérim d’Internews, Khalit Faissal, a précisé que  c’est une activité qui fait partie intégrante du projet Connect, financé par USAID. « A travers ce renforcement, nous voulons rapprocher les médias et les gouvernants et de faire en sorte que la Centrafrique puisse avoir des journalistes responsables capables de contribuer au développement du pays à travers les informations et non de diffuser des informations de nature à semer les troubles», a-t-il souligné.

Le projet « Connect »  financé par USAID est un programme qui va durer 3 ans. Il est exécuté par l’ONG Internews en Centrafrique dont l’objectif est d’apporter des appuis multiformes aux médias centrafricains afin d’informer les Centrafricains vivant en Centrafrique et sur des camps des réfugiés dans les pays limitrophes sur les réformes entreprises par les autorités après les élections.

 

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