RCA : L'environnement en danger dans la Nana-Mambéré
https://www.radiondekeluka.org dimanche 14 octobre 2018 14:27
L'exploitation des mines d'or à Koundé et Abba dans la Nana-Mambéré (Ouest) cause des dégâts environnementaux énormes. Situation décriée par la population qui appelle à l'aide le Gouvernement.
Partout dans les localités situées dans les sous-préfectures de Baboua et Abba, les populations se plaignent des dégâts environnementaux causés par les engins des sociétés chinoises d'exploitation minière. Ces engins détruisent la flore et la faune dans ces zones exploitées. "Ces machines devient les lits des cours d’eau, détruisent les galeries forestières et creusent de grands trous non refermés après les travaux".
Les espèces aquatiques et les arbres le long des cours d’eau ainsi exploités sont menacés de disparition car cette exploitation constitue une sérieuse menace pour l'écosystème de ces localités (Koundé, Baboua, Abba) et les villages d'alentour.
Au mois de juin 2018, Fleury Panbandji, Directeur Général du Fond National de l’Environnement lors d’une mission dans ces chantiers miniers, a également constaté ces énormes dégâts causés par ces machines. Selon lui : "Ces sociétés devraient payer de fortes amendes pour permettre aux autorités locales de ces zones pour retracer de nouveaux lits des cours d’eau, remettre de nouvelles espèces aquatiques et procéder au reboisement".
Selon le constat du correspondant de Radio Ndékè Luka dans la Région, la plus part des responsables de ces sociétés sont partis en congé et les habitants de ces zones sont inquiets. Ils appellent le gouvernement à trouver des solutions urgentes à ces dégâts environnementaux.
Le ministre des Eaux et Forêts, instruit sur l'affaire s'était rendu le samedi 13 octobre à Koundé pour toucher du doigt, les dégâts causées par ces sociétés minières chinoises actives dans la zone.
RCA : Plus de 100.000 personnes souffrent de la drépanocytose
https://www.radiondekeluka.org lundi 15 octobre 2018 11:16
Des sources hospitalières, environs 100.000 personnes sont affectées par la pathologie de drépanocytose, a relevé samedi 13 octobre à Bangui Germain Piamalet, directeur du centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose.
La lutte contre la drépanocytose dans un contexte de difficile prise en charge a mobilisé en fin de semaine autour de la table les responsables, quelques malades ainsi que les partenaires de la République Centrafricaine pour évoquer de la question.
La rencontre s'est déroulée au Centre d'Information et de Documentation sur le SIDA à Bangui. Pour les responsables de lutte de présenter leur stratégie de faciliter la prise en charge des personnes vulnérables.
Le défaut de prise en charge affecte l’économie des parents des drépanocytaires comme l’indique Francis Boytambo, un des parents. « Lorsque l’enfant fait la crise, il souffre de douleur partout. Et quand il est hospitalisé pour trois jours, le parent peut dépenser facilement 100.000 Fcfa même plus », a-t-il expliqué, avant de préciser qu’au-delà de 15 ans le malade est référé au centre drépanocytaire.
Selon Germain Piamalet, le nombre des drépanocytaires à travers le pays ne cesse d’accroitre. « Si nous prenons le cas de notre pays la République Centrafricaine pour une population d’environ 5 millions d’habitants, nous avons environs 100.000 drépanocytaires, si nous prenons rien que la ville de Bangui nous avons 20.000 drépanocytaires » a-t-il expliqué.
Selon lui, le centre ambitionne prendre en charge tous les drépanocytaires, mais les obstacles ne manquent pas. « Le centre à vocation de prendre en charge tous les drépanocytaires quel que soit leur âge. Malheureusement, c’est un centre qui vient de commencer, nous n’avons pas assez de personnel et à cela s’ajoute le manque d’équipement » s’est-t-il plaint.
Il souhaite une implication de tous pour le succès de la lutte contre cette maladie. « pour laquelle nous voulons discuter avec les parents des drépanocytaires, les partenaires pour voir quel mécanisme mettre en place pour alléger la souffrance des drépanocytaires » a-t-il lancé.
Le centre de lutte contre la drépanocytose à être lancé en juillet 2018 à Bangui et prend en charge 165 patients sur 100.000 personnes.