Centrafrique : La frontière du pays avec le Congo tenue par un nombre insignifiant des FACA
PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 27 AOÛT 2018
MONGOUMBA, 27 Aout 2018 (RJDH)—Les habitants de Mongoumba à la frontière avec le Congo Brazzaville exigent davantage du gouvernement le renforcement de la présence militaire dans cette partie du pays. Exigence exprimées au RJDH lors de son passage dans la localité.
Au moment où les FACA sont déployées progressivement dans les zones considérées comme foyer de tension, certaines zones du pays expriment plus de besoin de voir leur armée proche d’elles pour assurer la sécurité et la protection. C’est dans ce contexte que la population de Mongoumba dont son élu est le président de la Commission Défense à l’Assemblée nationale plaide pour plus d’effectif et des moyens pour la protection de la frontière sud du pays avec le Congo.
Au ministère de la Défense on dit prendre cette question au sérieux mais le déploiement des FACA se fait en fonction de l’agenda de l’état-major et des priorités stratégiques. A soufflé au RJDH un officier de l’armée qui ne rien laisser à l’abandon pour l’instant et que la protection du peuple est l’affaire de son armée.
L’armée centrafricaine frappée par un embargo monte progressivement en puissance avec l’entrainement des forces européennes ainsi que les russes qui poursuivent ces séries de formation à Berengo.
Centrafrique : Plusieurs maisons écroulées à Kabo au nord suite à la pluie diluvienne
PAR NOËLLA SENGBE LE 27 AOÛT 2018
KABO, le 27 08 2018 (RJDH)—Environ 500 maisons d’habitation sont écroulées à Kabo après la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la ville ce 26 Aout dans la localité. Information confirmée au RJDH par le président de la délégation spéciale de la commune de Kabo Amza Mahamat ce matin.
Outre ces maisons 5 personnes sont blessées et se trouvent à l’hôpital où elles reçoivent des soins. Difficile pour l’instant de joindre la croix rouge locale pour plus de précision ainsi que des dispositions déjà prises pour aider les personnes en détresse. Mais un habitant de Kabo que le RJDH a pu joindre parle d’une situation très difficile pour les familles et la récolte.
« L’inondation survenu des pluies abattues sur la ville de Kabo laisse des signes de désespoirs pour les familles qui non seulement n’ont pas la sécurité pour bien cultiver et vaquer à leurs occupations. C’est un coup dur et pour l’instant nous ne savons quoi faire. Nous appelons seulement la population à la solidarité pour ceux qui sont à l’hôpital et bien sûr ceux qui ont vu leurs habitations touchées » a rapporté cet habitant de Kabo.
La ville de Kabo est sous contrôle des groupes armés, difficile pour l’instant de parler de l’action humanitaire pour le gouvernement pour l’instant où l’autorité de l’Etat n’existe pas. Les regards des victimes sont orientés vers les ONG et la Croix Rouge pour une action qu’elles espèrent tant.