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12 juillet 2018 4 12 /07 /juillet /2018 00:50
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Les forces de défense et de sécurité dans la dynamique de l’armée de garnison

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 11 JUILLET 2018

 

BANGUI, 11 Juillet 2018 (RJDH)—La vision actuelle des autorités sur l’armée Centrafricaine, est de passer de l’armée de projection à une armée de garnison. Comment se présente ce projet ainsi que son coût de financement ?

Dans la dynamique de reconstruction de l’armée nationale, une table ronde a été organisée du 4 au 5 juillet 2018 à Bangui, afin de réfléchir sur le redéploiement et redimensionnement des Forces de Défense et de Sécurité.

Les travaux ont indiqué que quatre zones de défense seront créées à travers le pays. La Zone de Défense Autonome de Bangui, qui couvrira les préfectures de l’Ombella M’Poko, la Lobaye et la Kemo.  La Zone de Défense du Nord-Ouest avec la base militaire de Bouar, couvrira les préfectures de la Nana-Mambéré, Mamberé-Kadei, Sangha-Mbaéré, Ouham et Ouham-Pendé.  La Zone de Défense du Nord-Est, avec comme base militaire à Ndélé couvrira les préfectures de Bamingui-Bangoran, de la Nana-Gribizi, de la Haute-Kotto et du Vakaga. Enfin, la Zone de Défense du Sud-Est avec comme base Bangassou, veillera sur les préfectures du Mbomou, du Haut-Mbomou, de la Basse-Kotto et de la Ouaka.

L’effectif des Forces Armées Centrafricains devrait s’accroitre de 8.221 en 2018 à 9.871 en 2022. Le besoins nécessaire du fonctionnement et d’investissement s’élève à 539.708.100.000 FCFA.

Au niveau des forces de sécurité, à la Gendarmerie, leur effectif de 2.065 en 2018 devrait passer à 5.000. La gendarmerie aura besoin pour les investissements 16.578.560.621 FCFA et 1.236.706.322 pour le fonctionnement. Ces montants concernent les 18 mois prochains.

L’autre défi concerne la police nationale. Le gouvernement a besoin d’augmenter leur effectif. De 1.178 policiers en 2018, le défi est d’atteindre 5.000 policiers en 2023. Alors que les besoins financiers s’élèvent 1. 616.223.600 FCFA d’investissement pour les 18 mois. Le fonctionnement pour les 18 moins s’élèvent à 332. 844.200 FCFA.

L’armée de garnison comme voulue par le chef de l’Etat Centrafricain reste un processus qui nécessite un gros financement.

 

 

Centrafrique : Des partenaires accueillent favorablement l’expression des besoins du gouvernement de financer la restauration de l’autorité de l’Etat

 

PAR ESTELLE-CARINE MAZOUMOKO LE 11 JUILLET 2018

 

BANGUI, 11 juillet 2018 (RJDH)—La France, les USA et la Fédération de la Russie ont salué l’initiative du gouvernement à organiser la table ronde sur la restauration de l’autorité de l’Etat et le redimensionnement des forces de défense et de sécurité. Ces pays se sont engagés à soutenir le programme de défense et de protection des civils en RCA. Engagement pris le 5 juillet en la salle de conférence de la CEMAC à Bangui.

La Centrafrique après le retour à l’ordre constitutionnel se heurte à des difficultés sécuritaires qui continuent de saper l’autorité de l’Etat. L’armée nationale quoi qu’entrainée par les forces européennes n’a pas encore tout ce qu’il faut pour faire face aux défis de l’heure. C’est dans ce contexte que le gouvernement exprime des nouveaux besoins inclus dans le plan de consolidation de la paix RCPCA à hauteur de 540 milliards repartis entre les charges de fonctionnement, des ressources humaines et des équipements sur une période de cinq ans.

Un expert français participant à ces travaux marque l’attachement de son pays à aider la République Centrafricaine. «  Nous sommes le partenaire traditionnel de la RCA et nous sommes toujours présente en RCA par son engagement au niveau multilatéral et bilatéral.3000 euro de matériels ont été donnés au bataillon d’amphibie soit une dizaine de camions ainsi que des matériels  de soutiens de l’ordre, le second semestre 2018 c’est-à-dire le mois d’octobre sera consacré à la protection civile et les mêmes perspectives seront reconduites davantage en 2019 pour la sécurité », a-t-il souligné dans son intervention.

La Russie déjà présente dans le pays par le truchement du Conseil de Sécurité avec son mandat d’équiper et d’entrainer les FACA à l’utilisation des armes qu’elle a livrées,  a aussi annoncé sa volonté de poursuivre sur cette lancé. « Membre du Conseil de Sécurité, nous sommes engagés et nous allons continuer à supporter la formation des forces de défense intérieur et l’utilisation des armes et munitions », a déclaré le diplomate russe lors de cette rencontre.

Les américains quant à eux ont annoncé une enveloppe 500 millions de dollars déjà versés pour soutenir les besoins logistiques des forces de défense centrafricaine. Plusieurs organisations continentales et régionales à savoir : l’Union Européenne, la CEEAC et les pays amis tels que le Maroc, le Tchad, l’Allemagne et la Cameroun ont approuvé l’initiative du gouvernement.

 

 

Centrafrique : Le pays table sur deux axes prioritaires de sécurité en 5 ans

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 11 JUILLET 2018

 

BANGUI, le 11 Juillet 2018(RJDH)—Les FACA et les Forces de sécurité constituent les deux axes prioritaires sur cinq ans. Vision présentée ce 4 juillet à Bangui lors de la table ronde.

Sur le fond, l’armée passe d’une armée de projection à une armée de garnison avec la perspective de déploiement des FACA à Bangassou, Bouar, Ndélé et Bangui. La police et la gendarmerie seront déployées à Paoua, Bangassou, Obo et Bouar considérées comme de zones prioritaires.

les deux axes prioritaires sont consacrés exclusivement au découpage des zones de défense et d’un plan d’accompagnement des forces de défense et de sécurité FACA  d’une part  et les forces de sécurité intérieure (FSI) d’autre part. 4 zones de défense de déploiements et des opérations conjointes sont identifiées pour les FACA à savoir : la base de Bouar à l’ouest qui permet aux FACA d’avoir une couverture dans le nord Ouest. Ensuite à Ndélé au Nord Est, à partir de là, les FACA vont coordonner la sécurité jusqu’au septentrion. Au sud-est Bangassou qui vient d’accueillir les FACA est identifiée pour la garnison et enfin Bangui considéré comme une zone autonome regroupant au moins deux bataillons.

Le gouvernement soumet aux partenaires un plan ambitieux « un bataillon d’infanterie territorial 40 véhicules de transport avec une projection de 9871 hommes d’ici à 2022 » peut on lire dans le document intitulé Faca demain.

Outre cette vision, le gouvernement table sur un investissement chiffré à 539 708 100 000 FCFA avec évolution des effectifs allant de 2018 à 2022 pour atteindre 9871 FACA et 10 000 les policiers et gendarmes (FSI) dont 5000 policiers et 5000 gendarmes.

Le gouvernement, lors de la table ronde de Bruxelles a exprimé un besoin de 2 milliards pour financer la réforme du secteur de sécurité (RSS). Avec l’évolution de la situation sécuritaire les besoins aussi ont évolué avec d’où nécessité pour le gouvernement d’organiser la table ronde de Bangui qui rend dynamique et non statique celle de Bruxelles.

 

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