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1 mai 2018 2 01 /05 /mai /2018 00:00
Lu pour vous : Bassin du Congo : premier sommet de la Commission climat à Kintélé
Lu pour vous : Bassin du Congo : premier sommet de la Commission climat à Kintélé
Lu pour vous : Bassin du Congo : premier sommet de la Commission climat à Kintélé

 

 

 

http://afrique.lepoint.fr  PAR LE POINT AFRIQUE  Publié le 30/04/2018 à 11:26 | Le Point Afrique

 

S'inscrivant dans le programme de « l'économie bleue » définie par la Commission économique pour l'Afrique, ce sommet a réuni au nord de Brazzaville plusieurs présidents africains ainsi que le roi Mohammed VI du Maroc.

 

L'objectif de ce sommet est clair : garantir des solutions durables au niveau aussi bien économique qu'environnemental. En rapport avec les objectifs assignés au Fonds bleu pour le bassin du Congo, le premier sommet de Brazzaville devrait conduire à rendre opérationnel le Fonds bleu. C'est le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, qui a ouvert ce dimanche à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville, le premier sommet de la Commission climat du bassin du Congo, en présence du roi Mohammed VI du Maroc et de dix de ses homologues d'Afrique. Ainsi des chefs d'État d'Angola, João Lourenço, de Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, du Gabon, Ali Bongo Ondimba, de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbazogo, du Niger, Mahamadou Issoufou, de la Guinée, Alpha Condé, du Sénégal, Macky Sall, de Sao Tomé-et-Principe, Evaristo Carvalho, du Rwanda et président en exercice de l'Union africaine, Paul Kagamé.

 

« Tenir les promesses », demande le président Sassou

 

Dans son discours d'ouverture, le président Sassou-Nguesso a appelé les partenaires à tenir leurs promesses et à accompagner les pays par leurs appuis dans la mise en œuvre des réponses adéquates aux défis en présence. Pour prendre conscience de l'importance du sujet, il y a lieu de savoir que le bassin du Congo recèle d'importantes richesses comprenant entre 220 à 250 millions d'hectares de forêts. On y dénombre environ 100 000 espèces d'oiseaux et de plantes tropicales, 400 espèces de mammifères, 1 000 sortes d'oiseaux. Aujourd'hui, le bassin du Congo regroupe, entre autres pays, l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, la Guinée équatoriale, le Rwanda, la Tanzanie, le Tchad et la Zambie. À ces pays s'ajoutent le Maroc, hôte du premier sommet des chefs d'État et de gouvernement du bassin du Congo et le Fonds bleu pour le bassin du Congo et partenaire financier du fonds.

 

Comprendre que c'est une urgence pour tous, selon Mohammed VI

 

« Nous devons nous atteler ensemble à prendre en compte le réchauffement, ses risques. Le défi écologique ne doit pas être considéré comme une menace, mais comme une opportunité. Le Maroc œuvre sans relâche et avec détermination pour la concrétisation des projets structurants de l'Afrique », a de son côté déclaré le roi Mohamed VI. Et de poursuivre : « Comment admettre que dans un continent qui dispose de plus de 5 000 milliards de mètres cubes d'eau dans ses nappes phréatiques, 320 millions d'Africaines et d'Africains n'ont pas accès à l'eau potable. » « Notre réunion d'aujourd'hui sonne comme une urgence pour tous. Elle est capitale pour notre continent, elle l'est également pour l'humanité entière, car elle est l'expression d'une prise de conscience collective, des effets dévastateurs du réchauffement climatique pour la planète », a affirmé le roi de Maroc.

 

Le Fonds bleu : oui, mais…

 

Selon Mohammed VI, la mise en place du Fonds bleu doit s'accompagner de la mobilisation de tous les acteurs économiques et de la société civile, pour que s'engagent des actions concrètes d'atténuation et d'adaptation et que soit garantie l'émergence d'un mode résilient de développement. « Le financement de ce projet constitue le défi majeur à sa mise en œuvre : nous devons ainsi innover le défi majeur et créer des mécanismes qui identifient et mobiliseront les ressources financières ; il nous faut convaincre les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, publics et privés », a-t-il martelé.

 

Ce premier sommet, assurément un moment capital dans la matérialisation de la volonté africaine de contribuer positivement à la lutte contre le changement climatique.

 

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