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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 23:41
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Un gendarme arrêté parmi les braqueurs ayant opéré dans le 2e arrondissement

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 12 MARS 2018

 

BANGUI, le 12 Mars 2018(RJDH)—La police a procédé ce matin à l’arrestation de plusieurs personnes dont un gendarme, toutes soupçonnées d’avoir perpétré un braquage dans la nuit du 5 au 6 mars dernier au quartier Bruxelles à Bangui.

 

Plusieurs personnes sont tombées dans le filet de la police suite à l’enquête ouverte par elle après un cas de braquage. Parmi elles, on retrouve un gendarme cité par la police comme étant le fournisseur des armes ayant servi au braquage. Cette série d’arrestations se poursuit alors que plusieurs gros poissons sont encore en cavale selon les habitants dudit quartier.

 

Selon la police, cette opération est un succès et a permis de démanteler un réseau «aussitôt après ce cas de braquage, nous avons ouvert une enquête pour déterminer les coupables. C’est ce qui nous a permis d’arrêter ces personnes dont un gendarme. Mais vous savez, à ce niveau, ils sont encore présumés innocents jusqu’à ce qu’ils soient reconnus coupables après un procès. Notre travail, c’est de les appréhender et de les mettre à la disposition de la justice pour qu’ils répondent de leurs actes» a indiqué un élément de la police ayant participé à l’opération.

 

Selon la déposition de la victime, les braqueurs ont tiré sur lui à balles réelles avant de prendre  la fuite à bord de leur moto. Ces tirs l’ont contraint à fuir jusqu’à détruire une clôture et une partie de la maison où logent des enfants. Selon le constat du RJDH, l’impact d’une balle était visible sur le véhicule. La victime a fait l’objet d’une tentative de braquage alors qu’il rentrait d’une visite dans sa famille.

 

Cette infraction relative au braquage présumé est punie par les articles 167, 168, 169 du Code pénal en vigueur. Ces articles stipulent que «tout vol commis à main armée est passible de la peine de mort », « sera puni de travaux forcés à perpétuité tout individu coupable de vol commis avec trois de circonstances suivantes : si le vol a été commis la nuit ; s’il a été commis par deux ou plusieurs personnes …», «si le vol a été commis avec violence, la même peine sera applicable en cas de vol commis avec violence…. ».

 

 

Centrafrique : Le service de table du couronnement de Bokassa mise en vente en Suisse

 

PAR FLEURY AGOU LE 12 MARS 2018

 

BANGUI, le 12 Mars 2018 (RJDH) — 41 ans après le couronnement de l’ex empereur de Centrafrique, Jean Bedel Bokassa 1er, le service de table du sacre impérial de 1977 est en vente en Suisse, a rapporté le site ledauphine.com.  

 

La vente des objets de couronnement de l’empereur déchu de Centrafrique et de ses biens continuent. Après la mise aux enchères de son costume de couronnement, l’achat de son château par un particulier en 2010, et sa Cour Impériale déclarée « domaine public de l’Etat » par le premier président de la Cour de Cassation dans un Mémo adressé au Ministre de la justice, c’est au tour du service de table du sacre impérial d’être mise en vente.

 

L’identité du vendeur reste un secret, a déclaré Bernard Piguet à nos confrères du journal ledauphine.com : «le vendeur préfère rester anonyme» avant d’indiquer qu’ « il n’y a évidemment rien d’illicite ».


Cette vente aux enchères suscite déjà des critiques des lecteurs. « C’est assez malvenu de critiquer la Suisse sur ce coup-là parce que, si Bokassa est devenu Président puis Empereur c’est grâce à la France », a commenté un lecteur au sobriquet d’El Suego.  « Et si c’est en Suisse qu’a lieu la vente de ce service, (on ne sait en plus absolument pas de quel pays est issu l’acheteur), de nombreux biens immobiliers de Bokassa en France ont subi le même sort », a-t-il souligné avant de s’interroger : « pourquoi c’est toujours en Suisse que l’on retrouve les biens spoliés et détournés par les dirigeants malhonnêtes de ce monde ? Comment ce pays peut-il accueillir toute la malhonnêteté du monde ? »


Un service de 10.000 pièces d’orfèvrerie en 1977:

 

Pour justifier son couronnement, JB Bokassa 1er avait déclaré que « la création d’une monarchie aidera la Centrafrique à se distinguer des autres pays africains et à gagner le respect des autres pays du monde ». Le coût de la cérémonie est évalué à environ 80 millions $.

 

« Le faste de cette cérémonie est une grande affaire pour l’artisanat français », avait commenté Hélène de Turckheim, l’envoyée spéciale du Figaro. «231 villas ont été construites pour accueillir les invités (5.000) et spécialement équipées depuis Paris par Christofle, qui a tout envoyé, 10.000 pièces: les assiettes en Limoges, les verres en Baccarat, les couverts gravés. Jusqu’aux seaux à champagne et aux briquets, et même un service à thé en argent du plus pur style Empire», lit-on dans Figaro du 03 décembre 1977.

 

En 2010, les costumes du sacre de Bokassa et de son épouse étaient mis aux enchères. L’identité du vendeur n’a pas été révélée jusqu’aujourd’hui, idem pour les services de table. « Les propriétaires de ces pièces uniques souhaitent s’en séparer. Ils les avaient acquis lors de la destitution de l’empereur grâce aux liens d’amitiés qu’ils entretenaient avec un proche de Bokassa », avait rapporté ladepeche.fr. Qui l’avait acheté ?

 

Devenu Président de Centrafrique en 1966, J.B Bokassa a été déchu en 1979 par l’Opération Barracuda. CondamnRCAé en 1987 pour crimes puis gracié en 1993, l’ex-empereur de Centrafrique est décédé trois ans plus tard.

 

 

Centrafrique : Une colonne d’hommes armés quitte Bria pour Bangassou

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 12 MARS 2018

 

BANGUI, 12 mars 2018 (RJDH)—Une colonne d’hommes armés a quitté Bria pour Nzacko et Bakouma afin de venir en renfort aux groupes armés de l’UPC afin de prévenir d’éventuelles attaques contre les autres groupes qui règnent en maîtres dans la ville de Bangassou, a appris le RJDH de sources sécuritaires.

 

Ce renforcement des forces des groupes armés autour de Bangassou intervient suite aux rumeurs de l’attaque de la ville ayant conduit au départ de plusieurs acteurs humanitaires de la ville de Bangassou et incitant les femmes à organiser le 7 mars une marche pour réclamer la sécurité et le départ du Chef de Bureau de la Minusca et du contingent marocain, accusés selon eux, de «passivité» face aux violences inter groupes armés dans la localité.

 

Selon les informations du RJDH, plusieurs véhicules à bord desquels ont pris place des hommes bien armés ont quitté Bria le week-end dernier pour la ville de Nzacko avant d’arriver à Bakouma. «Leur objectif est d’attaquer la ville de Bangassou», a confié une source sécuritaire qui souligne que les hommes armés, proches de la Séléka, jugent que les éléments d’autodéfense/anti-Balaka de Bangassou ne seraient pas prêts pour la réconciliation qui devrait aboutir à la libre circulation de la communauté musulmane.

 

Ce renfort selon nos sources, vise à soutenir l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) de Ali Darass dont les éléments se trouveraient à Bakouma et dans plusieurs autres villes de la préfecture du Mbomou et de la Basse-Kotto.

 

Depuis quelques jours, les rumeurs circulent dans la ville de Bangassou faisant état d’une attaque armée. Les premiers combats ont eu lieu à Rafai et à Bakouma à partir du 3 mars. L’arrivée de ces hommes armés inquiète la population qui craint un regain de violence dans la région.

 

Pour le moment, l’identité de ces hommes armés n’est pas encore connue. Le Mouvement Patriotique Centrafricain (MPC) du général Alkatim Mahamat ne se reconnait pas dans ce mouvement dont certains hommes seraient partis de Kaga-Bandoro. Un autre groupe, le  Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) basé à Bria n’est pas encore joignable au moment de notre publication.

 

Le  Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique et l’Union du Paix en Centrafrique ont signé un accord dit de «Fin de crise dans la Haute-Kotto» le 29 Juin 2016.

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