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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 17:53
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : 26 peuhls commerçants bloqués à Paoua suite à la tension sur l’axe Paoua-Bémal

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 17 JANVIER 2018

 

PAOUA, 17 Janvier 2018 (RJDH)— Au moins 26 commerçants peuls sont bloqués depuis plus d’une semaine devant la base de la Minusca à Paoua. L’insécurité sur l’axe Paoua-Bémal en est la cause.

 

Ces commerçants peuhls étaient venus de Bémal pour vendre leurs bœufs au moment où les violences ont éclaté après eux sur l’axe Paoua-Bémal. Dans l’impossibilité de retourner chez eux, ces commerçants peulhs ont trouvé mieux de se réfugier devant la base de la Minusca de Paoua.

 

Alake, l’un de ces commerçants explique au RJDH les faits. «Nous sommes venus de Bémal pour vendre nos bœufs. Les gens nous ont volé 15 bœufs. Retourner à Bémal équivaudrait à un suicide. Nous sommes 26 éleveurs commerçants. Trouver à manger à Paoua est devenu une gageure», raconte ce dernier.

 

Pour lui, la répercussion des combats à Paoua les empêche même de vivre chez des parents. «A Paoua, on a tué deux personnes en notre présence, nous avons peur, nous n’avons pas de maison ici, c’est pourquoi nous dormons devant la base de la Minusca en attendant de trouver une occasion pour rentrer chez nous», a-t-il ajouté. 

 

Le chef d’équipe de ces peulhs plaide pour leur sécurité. «Nous voulons rentrer chez nous. Que le gouvernement et la Minusca fassent tout pour nous sécuriser. Nous n’avons rien à voir dans les combats entre les groupes armés. Nous sommes des commerçants et non des combattants. Nous demandons aussi à Dieu de nous donner la paix. S’il y’a la paix, chacun pourra vaquer à ses occupations», lance Alake.

 

Plusieurs autres peuls, pour la plupart des femmes et des enfants d’un village proche de Paoua, ont trouvé refuge dans les locaux de la gendarmerie territoriale de Paoua, suite à la tension autour de la ville.

 

 

Centrafrique : Une partie de football tourne à la violence armée au km 5

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 17 JANVIER 2018

 

BANGUI,  17 Janvier 2018 (RJDH)— Deux boutiques incendiées au Km5 et les activités paralysées suite à un affrontement armé entre les éléments d’autodéfense de la localité ce jour 17 janvier . Information confirmée au RJDH par des sources locales.

 

L’affrontement intervient après un match de football opposant les jeunes de la localité au sein desquels jouent deux éléments d’autodéfense de l’aile «Tola» et l’aile «Force». Cet affrontement survient après une période d’accalmie constatée au km5.

 

Un mécontentement sur l’aire du jeu pendant le match de football en est la cause selon Amadaï «C’est pendant le match de football que deux éléments des camps opposés ont déclenché les hostilités. L’élément du clan Tola s’est emparé de son arme blanche pour blesser l’élément de Force. Informé de la situation, les éléments de Force ont réagi en sautant sur l’agresseur pour lui faire entendre raison. Naturellement les compagnons de ce dernier ne pouvaient pas rester bras croisés et laisser leur camarade aux mains des justiciers. Ce qui généra un affrontement entre les deux forces rivales» a indiqué au RJDH un témoin oculaire.

 

Les commerces riverains ont subi les dégâts collatéraux de cet incident selon les témoins «ce sont les éléments de Force qui ont incendié les boutiques. Après avoir échoué à l’enlèvement de l’élément du camp Tola pour lui faire la fête et mis au parfum que les boutiques du chef d’auto-défense, sis Rue «Taxi-moto», appartiennent au clan adverse, ils y ont mis le feu » a témoigné un proche de la victime.

 

Lors de ces affrontements armés, des tirs à l’arme automatique ont été entendus. On a appris de source hospitalière que 6 personnes blessées ont été conduites au siège national de la Croix rouge pour recevoir des soins appropriés.

 

Cet affrontement se produit au moment où la session de la Cour criminelle de Bangui se poursuit contre des personnes accusées  pour détention illégale d’armes de guerre, coups et blessures volontaires, association des malfaiteurs, vols à mains armées etc…

 

 

Centrafrique : Un convoi du CICR braqué près de la ville de Kaga Bandoro

 

 

PAR RJDH LE 17 JANVIER 2018ACTUALITÉSHUMANITAIRE-SANTÉ

 

BANGUI, 17 janvier 2018 (RJDH)— Un convoi du Comité International de la Croix Rouge (CICR) a été braqué ce matin à cinq kilomètres de Kaga-Bandoro, axe Grévaï. Des effets auraient été volés dans l’un des véhicules.

 

L’équipe du CICR se rendait au village Grévaï pour des activités lorsqu’elle a été interceptée par des hommes armés. Les trois personnes à bord du véhicule arrêté, selon les informations du RJDH, ont été dépouillées de leurs téléphones. Un téléphone Turaya de l’organisation aurait aussi été emporté.

 

Le convoi n’a pas pu, d’après nos sources, continuer la mission. Jessica Barry, Coordonnatrice en communication à la délégation du CICR à Bangui a confirmé au RJDH le braquage, «je peux vous confirmer qu’un de nos véhicule à bord duquel avaient pris place trois personnes, a été braqué. Pour le moment, on n’a pas d’information sur les circonstances réelles mais le personnel est sain et sauf et il est retourné à Kaga-Bandoro », explique-t-elle en précisant n’avoir aucune idée sur l’identité des auteurs de cet acte. 

 

Le braquage du véhicule du CICR proche de Kaga-Bandoro, intervient trois jours après la visite du président de cette organisation dans cette localité où cohabitent deux principaux groupes rebelles (FPRC et MPC).

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