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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 18:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La société civile exige l’extension des crimes recensés allant de 2003 à 2017

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 1 juin 2017

 

1er juin 2017 (RJDH) –La société civile souhaite l’extension du rapport de la Minusca et du gouvernement sur la carte des violations graves commises dans le pays de 2003-2015 jusqu’en 2017. Propos soutenu par Fernand Mandendjapou deux jours après la publication du rapport par les Nations Unies

 

Le rapport de la Minusca est composé de 4 parties et plus 620 crimes graves y ont été consignés, crimes commis sur le territoire allant vers la fin du régime d’Ange Félix Patassé, de la rébellion à la prise de pouvoir et de la gestion de François Bozizé son tombeur, des violations graves ainsi que des crimes relevant du domaine de la cour pénale internationale ont été enregistrées et à mettre à l’actif des hommes de la Séléka entre 2012 et 2013, mais aussi à l’actif des Anti-Balaka. Sous Catherine Samba-Panza des crimes commis par les groupes armés sont aussi notés.

 

Selon Fernand Mandendjapou, il ne faut pas se contenter de ce rapport mais tenir compte des crimes qui se poursuivent encore. « La crise persiste dans la mesure où les rebelles continuent de tuer, violer et piller les ressources naturelles et minières, ce n’est pas tout- à-fait normal. Le recensement des crimes doit prendre en compte des faits et crimes allant au-delà de la période de 2003-2015, en y intégrant ce qui se passe à Bria, Bangassou et autres », suggère-t-il.

 

Il a annoncé la volonté de collaborer avec la Cour Pénale Spéciale. « Il faut appuyer le gouvernement en dressant ce rapport qui le premier module sur lequel le procureur de la Cour Pénale spéciale avec son équipe doivent commencer à y travailler La société civile a la conclusion d’autres investigations que nous pourrons mettre à la disposition de la Cour, pour que justice soit faite », a-t-il dit avant de se féliciter du fait que le rapport rejette l’amnistie.

 

Le rapport dont la société civile aimerait voir son extension a été rendu public trois jours après l’arrivée du Procureur de la Cour Pénale Spéciale. Document qui servira de bréviaire pour ladite cour de justice.

 

 

Centrafrique : 25 % des forces de défense et de sécurité manquent à l’appel pour le contrôle physique

 

Par Bienvenu Matongo le 1 juin 2017

 

BANGUI, 01 Juin 2017(RJDH)—25% des forces de défense et de sécurité dont l’effectif est estimé 10.399 manquent à l’appel pour le contrôle physique dans les corps de l’armée et les unités de la gendarmerie, quelques heures avant la fin de l’opération. C’est la conclusion partielle du contrôle effectué ce mois de mai à Bangui.

 

Dans le but de maitriser la masse salariale et assainir les finances publiques conformément aux exigences de la communauté financière internationale et partenaire financier du pays, le gouvernement a lancé le contrôle physique et de solde des hommes en treillis. Le constat révèle que 25% des hommes, soit environ 2.500 manquent à l’appel et sont considérés soit comme des déserteurs soit comme du personnel fantôme émargeant sur le budget de l’Etat.

 

Le contrôle a permis de desceller des disparités dans le solde selon des sources proches du dossier « notre mission est de faire la transparence en ce qui concerne la masse salariale des militaires. Nous constatons des écarts injustifiés notamment en ce qui concerne les hommes de rang qui touchent le solde des aides de camp ; nonobstant des hommes qui touchent le solde qui n’est pas inhérent à leur rang et grade », a indiqué le superviseur principal Augustin Féïgouto.

 

La supervision annonce des mesures disciplinaires pour ceux qui ne justifieront pas leur absence et projette un règlement pour la conformité. « Nous y pencheront de manière à ce que les déserteurs puissent être privés de solde et que ceux qui ont de contentieux par rapport à leur grade, soient mis à la disposition de l’état-major pour avis et examen au cas par cas », a-t-il ajouté.

 

Sous François Bozizé, un contrôle physique et de référence a été mené mais les conclusions n’ont pas été rendues publiques. Ce contrôle permet au gouvernement de faire d’ores et déjà l’économie d’une centaine de millions.

 

 

Centrafrique : Le personnel du CASDF accuse le conseil d’administration du détournement de fond

 

Par Nina Verdiane Niabode le 1 juin 2017

 

BANGUI, 01 Juin 2017(RJDH)—Le personnel du Compte d’Affectation Spéciale et du Développement Forestier a manifesté ce 31 mai à Bangui pour exiger quatre point dont le remboursement de 9 millions qui seraient détournés par le président du Conseil d’administration de cette structure sous tutelle du ministère des Eaux et forêts.

 

Il s’agit selon les manifestants l’annulation immédiate et sans condition des décisions portant le retrait du quitus de gestion sur les documents financiers et bancaires ; la résiliation du contrat de service du commissaire au compte et le remboursement de 9,5 millions qu’aurait détourné le président du Conseil d’Administration de CASDF.

 

Une action de soutien à l’action du directeur du CASDF en incompatibilité d’humeur avec la ministre qui envisage une action pouvant le destituer, selon Mesmin Sedoyoro délégué du personnel. « Présentement, la ministre est en train d’intenter une poursuite judiciaire contre le directeur ordonnateur du CASDF par rapport à ces trois points. C’est pourquoi, il a été décidé de suspendre le directeur. Ce problème a occasionné le retard dans le paiement de notre salaire et les arriérés des deux années écoulées », a-t-il expliqué.

 

La ministre Arlette Sombo Dibelé qui a reçu les manifestants dit les comprendre et a préféré mettre cela à l’actif de manque d’information. «Les manifestants sont en grève par absence d’information sur ce qui se passe au CASDF, mais je puis les rassurer qu’en dépit de tout une solution sera trouvée et c’est imminent », a-t-elle rassuré sans plus de détail.

 

Le CASDF est replacé sous le conseil d’administration en 2013 au même titre que certaines sociétés parapubliques.

 

 

Centrafrique : La municipalité de Bangui annonce la mise en circulation des pompes funèbres

 

Par Nina Verdiane Niabode le 1 juin 2017

 

BANGUI, 01 juin 2017 (RJDH)…La municipalité projette arrêter le transport des corps par des véhicules non-agréés et annonce la mise en circulation prochaine des pompes funèbres au service des usagers. L’annonce a été faite lors d’un point de presse commun du directeur général de la société Pompe funèbre Mongando et de la mairie à Bangui.

 

Le transport des corps à des fins d’obsèques dans la commune de Bangui par des véhicules non agrées est interdit, alors qu’à défaut des moyens logistiques adéquats, les véhicules non agrées continuent de le faire. Un secteur qui échappe à la municipalité. C’est dans ce contexte que la Mairie rappelle à l’ordre en rappelant les dispositions de l’arrêté municipal de 2004 après un accord avec la société pompe funèbre Mongando qui sous-traite avec la municipalité.

 

Selon les responsables communaux, l’application de cet arrêté vise à protéger la population, « la municipalité veut entrer dans la phase d’application interdisant le port des corps dans les véhicules particuliers afin d’éviter des catastrophes d’épidémies et des accidents de circulation » a expliqué Ferdinand Songuelema, conseiller juridique à la mairie de Bangui.

 

L’arrêté permet l’enterrement dans la dignité des disparus, « les corps doivent bénéficier de leur dernier honneur car la manière dont les gens se comportent pendant les inhumations n’est pas appréciable », a-t-il ajouté.

 

Guy-Max Mbotto Matha, Directeur Général de la société Pompe Funèbre rassure du nombre des pompes à satisfaire la demande. « Nous nous sommes entendus avec les directeurs des hôpitaux et mis d’accord pour qu’un corbillard fasse trois tours, donc il y’aura au total 24 tours au quotidien », a-t-il dit avant de préciser qu’il n’y a pas de prix standard.

 

La société sous-traitant dispose de 80% de revenu et la municipalité de Bangui se contente de 20%, selon les termes du contrat qui lie la mairie et la société Mongando, pompe funèbre.

 

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