Depuis le retrait du Rassemblement Pour la République (RPR) du sein de la majorité présidentielle, son président, Son Excellence Ferdinand-Alexandre N’guendet, n’a eu de cesse de faire l’objet d’injures publiques, d’intimidations et de menaces de mort.
Alors que son action politique n’est orientée que dans le sens d’une opposition constructive comme ce fut le cas lors de la conférence de presse organisée le lundi 15 mai 2017 au siège du Rassemblement Pour la République (RPR) où le Président du Rassemblement Pour la République (RPR) a présenté un catalogue de cinq (5) propositions phares de sortie de crise à destination du pouvoir exécutif.
Mais à notre grande surprise, alors qu’en ses qualités d’ancien Président du Conseil National de Transition (CNT) et d’ancien Chef d’Etat de Transition par intérim le Président-Fondateur du Rassemblement Pour la République (RPR) bénéficiait tout naturellement d’éléments de sécurité pour sa sécurité rapprochée provenant de la gendarmerie nationale et des forcés armées centrafricaines, le Directeur Général de la gendarmerie nationale, le Général de Brigade Thierry Marie METINKOE, par notre de service N° 054/2/MISPAT/DGGN/EM/B1 du 18 mai 2017 décide de retirer les trois (3) éléments de la gendarmerie nationale mis à la disposition de Son Excellence Ferdinand-Alexandre N’guendet.
Cette mesure, d’une extrême gravité de la part du pouvoir en place, cherche manifestement à attenter à la vie d’un leader politique.
Le rassemblement Pour la République (RPR) appelle au Président de la République à veiller à la sécurité de tous les Centrafricains y compris ceux qui ont servie au plus haut sommet de l’Etat quelles que soient les divergences de point de vue.
Le Rassemblement Pour la République (RPR) prend à témoin l’opinion nationale et internationale face à ce système autoritaire, inquiétant pour l’avenir de notre jeune démocratie et appelle ses militants au calme.
Fait à Bangui le 20 mai 2017
Ferdinand-Alexandre N’guendet