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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 12:17
6 milliards de FCFA de la Banque mondiale à la population de Bambari en RCA

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 13/03/17 - Le vice-président de la banque mondiale, Makhtar Diop, a annoncé ce dimanche à Bambari (centre) une aide financière de 6 milliards de FCFA à la République centrafricaine pour reconstruire 23 centres de santé de la région détruite pendant le conflit qui déchire encore la région.

 

M. Diop a fait cette annonce au cours d’une visite dans la région, en compagnie de son hôte, le chef de l’Etat centrafricain Faustin Archange Touadéra.

 

Les déplacés ainsi que l’insertion des éléments armés de Bambari, une ville marquée par les destructions lors de la guerre civile et l’état de misère dans laquelle vit la population, seront financées avec ces fonds de la Banque mondiale.

 

Le Président Faustin Archange Touadéra a pour sa part annoncé le retour de l’autorité de l'Etat dans la ville jadis occupée par les groupés armés de l’ex-Séléka qui se battent entre eux. Ainsi des policiers et gendarmes ont été installés dans la ville pour soutenir les enseignants, le préfet et certains fonctionnaires qui y travaillent déjà.

 

Le Chef de l’Etat a profité de son passage pour payer aux cotonculteurs plus de 16 millions FCFA d’arriérés que l’Etat leur doit depuis quatre ans.

 

Le vice-président de la Banque mondiale a quitté la RCA dès son retour à Bangui.

 

 

RCA: la restauration de l’autorité de l’Etat à Bambari en question

 

Par RFI Publié le 14-03-2017 Modifié le 14-03-2017 à 03:47

 

En République centrafricaine (RCA), le président Faustin-Archange Touadera s’est rendu dimanche 12 mars dans la ville pour annoncer que l’Etat était de retour à Bambari. La ville a été sous la coupe des groupes armés pendant plusieurs années. En dépit de l'annonce du chef de l'Etat, la remise en marche de la machine administrative et judiciaire va être laborieuse.

 

Le maire Abel Matchipata aura longtemps été l’une des rares autorités civiles à Bambari. « Compte tenu des violences au niveau de Bambari, les trois quarts des services de l’Etat ne fonctionnaient pas, et donc presque tous les fonctionnaires se sont retirés à Bangui. C’est lors de la visite de monsieur le président que ce personnel est revenu », a signalé le maire de Bambari avant de rappeler que « cela fait à peine une ou deux semaines que les groupes armés ont été invités à quitter la ville » et qu’il faut donc attendre un peu pour voir s’il y a un changement ou pas.

 

« C’est progressivement que les autorités vont chercher à s’affirmer sur le terrain », a tenu à souligner Abel Matchipata. Désormais, une trentaine de gendarmes ont été déployés mais ils ne sont pas encore pleinement opérationnels. Quatre magistrats, un juge d’instruction, un procureur, un greffier et le président du Tribunal de grande instance (TGI) sont également revenus, mais la reprise de leurs travaux s’annonce difficile.

 

« La police n’est pas là, la gendarmerie non plus. Il est difficile, pour les magistrats, de faire le travail convenablement. Ce ne sont pas les magistrats qui se déplacent sur le terrain, c’est la police judiciaire. Une trentaine de gendarmes ont été redéployés dans la ville mais ils sont encore sous contrôle de la Minusca. L’autre difficulté, c’est qu’entre les parties même, il y a des menaces de représailles dans les quartiers et que les parties ont donc peur de venir se plaindre à la justice », a, pour sa part, expliqué le président du Tribunal de grande instance de Bambari.

 

De plus, tous les bâtiments officiels sont loin d’être opérationnels. Le TGI siège à la Cour d’appel. Les magistrats logent à la gendarmerie, et les gendarmes au camp de la Minusca.

 

On est à la Cour d’appel de Bambari, qui abrite présentement le siège du TGI...

 

Reportage à la Cour d'appel de Bambari

 

14-03-2017 - Par Pierre Pinto RFI

 

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