Centrafrique: opération de la force de l'ONU contre des hommes armés
Bangui - AFP / 12 février 2017 09h22 - Un hélicoptère de la force de l'ONU en Centrafrique (Minusca) est "intervenu" samedi pour stopper des hommes armés d'une faction de l'ex-rébellion séléka qui avançaient vers la ville de Bambari (centre), a annoncé la Minusca dans un communiqué
"Le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) a franchi la ligne rouge dans la région d'Ippy", près de Bambari, entraînant l'intervention d'un hélicoptère de la force de l'ONU face à "la menace accrue de confrontation violente dans la ville de Bambari", indique le communiqué dimanche.
"La Minusca n'a pas eu d'autre choix que d'arrêter l'avancée de la menace d'éléments de la coalition FPRC, afin d'éviter une confrontation dans Bambari qui aurait des conséquences dramatiques pour les populations civiles déjà traumatisées", précise le texte, sans donner de bilan de l'opération.
Au moins 20 combattants ont été tués depuis une semaine dans des affrontements qui ont éclaté samedi dans une localité minière située à une quarantaine de km de Bambari entre deux factions rivales de l'ex-rébellion séléka, selon des témoins ayant fui les combats.
Ces affrontements opposent des éléments de l'Unité du peuple centrafricain (UPC) de Ali Ndarass et du FPRC de Noureddine Adam.
La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, peine à se relever du conflit provoqué en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka, à dominante musulmane.
La contre-offensive des anti-balaka, majoritairement chrétiens, a provoqué des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
L'intervention de la France et des Nations unies a ensuite permis la fin des massacres de masse, l'élection d'un nouveau président et le retour d'un calme relatif dans la capitale Bangui. Mais des groupes armés maintiennent une insécurité permanente dans plusieurs régions du pays.
L'UPC et le FRPC sont deux des factions issues de l'éclatement de la coalition séléka. Selon les circonstances et leurs intérêts locaux (contrôle de mines, racket routier, vol de bétail,...), ces factions peuvent s'allier, se combattre, voire nouer des alliances provisoires avec des groupes anti-balaka.
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RCA : la MINUSCA intercepte des combattants de l'ex-rébellion
Le communiqué de la force des Nations Unies en Centrafrique indique que des hommes armés membres de l'ex rébellion ont été arrêtés dans leur progression par un hélicoptère de la MINUSCA.
Le communiqué indique que la Minusca n'avait pas eu d'autre choix que d'arrêter l'avancée de ce groupe de combattants membres du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), afin d'éviter une confrontation à Bambari.
Cette confrontation aurait des conséquences dramatiques pour les populations civiles, estiment les Nations Unies.
Le chef d'Etat-major du FPRC, le général Joseph Zoundéko, bras droit de l'ancien président Michel Djotodia et deux autres combattants du FPRC ont été tués au cours de l'opération.
Centrafrique: l'ONU évite un affrontement
12/02/2017
Un hélicoptère de la force de l'ONU en Centrafrique est "intervenu" afin stopper des hommes armés. Ces derniers faisaient partie de l'ex-rébellion Séléka et avançaient vers la ville de Bambari. L’ONU annonce que la menace accrue de confrontation violente dans cette ville du centre du pays à rendue nécessaire cette intervention. La Centrafrique peine à se relever du conflit provoqué en 2013 par le renversement de l'ex-président par la rébellion Séléka.
http://www.radiofr.ch/fribourg/info/news/news/2017/2/12/centrafrique-lonu-evite-un-affrontement.html
RCA: la Minusca intervient en force contre une colonne de l'ex-Seleka
Par RFI Publié le 12-02-2017 Modifié le 12-02-2017 à 13:46
En Centrafrique, une colonne de rebelle de l'ex-Seleka a été stoppée par les militaires de la Minusca qui ont fait usage de leurs armes. La force de l'ONU avait prévenu les groupes armés que les Nations unies répliqueraient si des mouvements de troupes se formaient pour attaquer la ville de Bambari.
La Minusca avait prévenu : si la coalition MPC/FPRC, deux groupes armés issus de l'ex-Seleka, franchissait la ligne rouge qui mène à Bambari, elle répliquerait. C'est ce qui s'est passé, hier, samedi 11 février, alors qu'une colonne de 300 combattants se dirigeait vers la ville stratégique d'Ippy, à une soixantaine de kilomètres au nord de Bambari. Un hélicoptère de la force de l'ONU a alors détruit plusieurs véhicules de ces rebelles, qui ont été stoppés net. Pour le moment, le bilan humain n'est pas connu.
Violents combats
Depuis plusieurs mois, de violents combats ont lieu dans cette région de la Ouaka entre la coalition MPC/FPRC et l'UPC du général Ali Darass, lui-même ex-Seleka et qui contrôle Bambari depuis plusieurs années. Ces dernières semaines, la Minusca, avait renforcé ses positions autour de la ville, intégrant les contingents Bangladais et Gabonais aux forces mauritaniennes en permanence sur place.
Dans un communiqué, la force onusienne déplore que les discussions engagées avec ces groupes armés n'aient pas abouti et rappelle que toute agression de leur part peut constituer un crime de guerre.