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9 mars 2016 3 09 /03 /mars /2016 13:40

 

 

Suite à une décision du gouvernement de transition portant sur l’intégration ou le remplacement numérique des agents de l’Etat dans la fonction publique Centrafricaine, chaque département ministériel avait pour mission de fournir la liste des candidats à cet effet. En ce qui concerne l’Enseignement supérieur, la liste émane d’un ou des procès-verbaux résultant des différents conseils d’Université de Bangui. Il important de rappeler que la dernière intégration à l’Université de Bangui date de 2011. Cela dit, le quota réservé à l’enseignement supérieur était de 70 places. Cependant, il y a 3 ou 4 promotions dont les plus anciennes sont celles de 2010 (un reliquat de 33 recrus) et 2012 (54 recrus). Les deux plus anciennes promotions réunies font un total de 87 recrus parmi lesquels nombreux sont des assistants, quelques maitre-assistant et Docteur vétérinaire et enfin des chargés de travaux. 


QUELLES SERAIENT LES CRITERES DE CHOIX ?


Rappelons que parmi les 87 recrus de ces deux anciennes promotions réunies, certains ont déjà été intégrés dans la fonction publique pour d’autres départements ministériels. D’autres travaillent dans des organismes internationaux et donc, ne participent à aucune des activités universitaires depuis leur recrutement. Par contre, beaucoup sont actifs sur le campus participants ainsi à toutes les activités pédagogiques et de la recherche de l’université. C’est ainsi que certains ont déjà obtenu leur doctorat et d’autres en phase finale.

 

Toutes ces informations sont disponibles au niveau des établissements respectifs de l’université.
Alors, pour répondre à la question posée, le premier critère de choix serait l’ancienneté et à cela s’ajoute toutes les dispositions citées précédemment. Ce qui impliquerait absolument la contribution de tous les chefs d’établissements selon la procédure normale, faute de quoi, des fantômes pourraient être intégrés. Et c’est malheureusement le cas. Des noms qui se répètent sur la liste, certains recrutés dans un établissement mais listés dans un autre, parfois incompatibles avec leur spécialité, d’autres qui ne sont pratiquement pas là et ne seront peut-être jamais là, existent aussi sur la liste. Il y a en qui exercent sur le campus depuis plus 6 ans et ne sont pas pris en compte au profit de certains qui sont, quant à eux, recrutés récemment en 2014 et en 2015.

 

Le népotisme, le favoritisme et la partialité sont des maux qu’il faut absolument éradiquer pour l’honneur de notre communauté. 

 

DOIT-ON, UNIVERSITAIRES, FAIRE LA PROMOTION DE CES MAUX OU ALORS LES REPRIMER ?

 

Or tout le travail a été fait exclusivement au cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sans contribution des chefs des établissements qui disposent d’informations techniques concernant les candidats.


C’est pourquoi, il convient de dénoncer ce genre de gestion portant à discréditer les universitaires. Nul n’est besoin d’être rappelé qu’il n’existe aucune autre institution éducative au-dessus de l’Université. Ce qui ferait des universitaires des personnalités dignes, loyales et responsables.

 

Faut-il rappeler que ce genre de gestion des institutions de l’Etat est l’une des causes de ce qu’a connu notre pays ? Il n’est donc pas du devoir des intellectuels et surtout les plus hauts gradés qui sont les universitaires, de montrer l’exemple ?


Faut-il aussi rappeler que, si le Professeur Faustin Archange TOUADERA alors Président de la République, est élu à la magistrature suprême, parce qu’il a fait preuve de loyauté, d’intégrité et de responsabilité dans l’intérêt de la nation quand il était le chef du gouvernement pendant cinq années consécutives ? Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

 

 Tout cela contribue à nourrir le mal qui gangrène notre pays. 


C’est vraiment une HONTE !

 

Maurice Alabida

Le mythe l’intégration des jeunes enseignants chercheurs de l’université de Bangui à la fonction publique par Maurice Alabida
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