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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 11:20
Nouvelles nationales sur RJDH
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Plus de 1.700 enfants infectés par le VIH enregistrés au Complexe Pédiatrique de Bangui

 

http://rjdh.org/  PAR CAROLE BYCEKOAN LE 8 FÉVRIER 2016

 

Plus de 1.700 enfants infectés par le VIH sont enregistrés au Complexe Pédiatrique de Bangui. C’est ce qu’a confié Simplice Cyriaque Kango, médecin au complexe Pédiatrique de Bangui dans un entretien accordé avec le RJDH.

 

Cyriaque Simplice Kango, médecin au complexe Pédiatrique de Bangui a confirmé que son service a enregistré un nombre élevé d’enfants infectés. « Nous avons aujourd’hui plus de 1.700 enfants de zéro à 16 ans qui sont infectés par le VIH/ SIDA. Seulement 800 sont  sous traitement Anti- rétroviral  dans ce  centre », a-t-il indiqué

 

Cette situation inquiète le médecin de cette structure sanitaire, qui souhaite que l’accent soit mis sur la prévention. « La prévention de la Transmission Parent-enfant, du VIH notamment par le dépistage de la femme enceinte pendant la grossesse, lors de l’accouchement ou encore avant la grossesse devrait être renforcée partout. C’est le seul moyen d’éviter cette situation», a-t-il rappelé.

 

Ce dernier a  invité les parents à mieux protéger leurs enfants. « Toutes les femmes enceinte dépistées  positives quelque soit le taux de CD4 reçoivent un traitement ARV qui peut protéger efficacement  l’enfant contre le VIH/ SIDA. Je ne sais pourquoi certaines femmes ou leurs maris refusent de se faire dépister», regrette –t-il avant de les inviter à se faire dépister.

 

Selon le médecin, il est difficile en ce moment  d’avoir le nombre d’enfants infectés par le VIH/ SIDA sur toute l’étendue du territoire centrafricain à cause de la crise qui a perturbé le pays.

 

En Centrafrique le taux de prévalence du VIH/SIDA est de 4.9%. La transmission du VIH de la Mère à l’Enfant est de 12% selon les dernières enquêtes Mixte de 2010.

 

 

L’ambiance nocturne reprend de plus en plus à Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 8 FÉVRIER 2016

 

La ville de Bangui retrouve de plus en plus son ambiance de la nuit. Les activités nocturnes ont commencé à reprendre, ces derniers jours grâce aux patrouilles des Faca, à en croire les habitants de Bangui interrogés sur la question.

 

Il est 20 heures au croisement Miskine-Benz-Vi, dans le 5e arrondissement de Bangui. Des musiques continuent de retentir un peu partout dans le secteur. Des taxis et Bus ainsi que les Mototaxi circulent à toute vitesse, et certains chauffeurs appellent les passants et demandent leur destination. Certains jeunes vendent du pain et discutent entre eux. Hérodias Nguerepandé, un de ces jeunes vendeurs de pains se dit rassuré maintenant la nuit, ce qui l’amène à rester au croissement très tard dans la nuit.

 

« Nous sommes là depuis 5 heures du matin. Je finis ici à 23 heures sans inquiétude. Personne nous dérange comme auparavant. Pour le moment, on sent que la sécurité commence à revenir mais ce n’est pas encore total. Nous voulons à ce que Bangui retrouve son ambiance comme dans le passé et que la paix revienne, pour que nous soyons libre dans nos petits commerces », a-t-il expliqué.

 

En face de ces jeunes, se trouvent des vendeuses de poissons braisés. Celles-ci aussi sont rassurées par  les patrouilles des Faca. « Depuis ces derniers temps, nous avons constaté qu’il y a le calme. Je quitte ici le plus souvent à 22 heures voire à 23 heures sans aucune inquiétude. Je dors à côté de l’école Malimaka. Une fois fini ici, je rentre sans crainte parce que les Faca patrouillent dans les secteurs et j’admire leur courage », a témoigné Estelle Gremalé.

 

Le bar dancing Elesongo, situé à quelques mètres du croisement, est rempli de monde. De l’extérieur, la musique nous accueille. A l’entrée, deux hommes assis sur des tabourets vendent les tickets  et fouillent les sacs de tous ceux qui rentrent dans ce bar.

 

A l’intérieur, c’est un autre monde. Il est 21 heures passée, Mauricette, fatiguée après son passage sur la piste, veut rentrer mais elle a accepté de se livrer. « Après avoir travaillé depuis le début de la semaine, aujourd’hui on se distrait quand même afin de combattre le stress, la fatigue et autre. A Elesongo, il y a la vie et ici ça bouge. Là, je suis en train de rentrer à la maison puisque demain c’est lundi et je dois travailler », dit-elle.

 

Au croisement Marabéna, dans le 4ème arrondissement, l’ambiance est pratiquement la même. Les gens ne se pressent pas pour rentrer malgré qu’il est plus de 21 heures. Dans un salon de coiffure nommé  ‘’Daff Coiffure’’, les activités se poursuivent. Deux femmes sont en train de se coiffer.

 

« Le plus souvent, c’est à partir de 18 heures que les femmes viennent. Ce qui fait que je ferme même au delà de 22 heures. Contrairement aux deux dernières années, le secteur est calme actuellement. On ne constate plus de cas de braquage, de vol à mains armées et autres. Nous savons que le rond-point Marabena était considéré comme la base des Anti-Balaka mais tout est rentré dans l’ordre ici, c’est pourquoi on continue de travailler à cette heure-ci », a expliqué Marina Obemogna, l’une des coiffeuses.

 

La ville de Bangui a perdu son ambiance de la nuit depuis le coup d’Etat de la séléka en mars 2013. Elle est en train de la reprendre grâce à la remise sur pied des Faca qui multiplient les patrouilles dans la ville.

 

 

Les cotonculteurs de Centrafrique réunis pour faire le point de la situation des arriérés de coton

 

http://rjdh.org/ PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 8 FÉVRIER 2016

 

L’Union Nationale des Producteurs de Coton Centrafricain (UNPCC) a tenu  une Assemblée Générale extraordinaire à Bossangoa, le samedi  6 février 2016. Ces derniers ont, à l’occasion fait le point sur les arriérés de coton, impayées jusque là.

 

Lors de ces assises, Francis Mongaye, président des producteurs de coton centrafricain a rappelé les arriérés cumulées « aujourd’hui, les producteurs du coton centrafricain ont accumulé les arriérés dans le paiement de coton transformé en fibre et déjà vendu sur le plan international. Ces arriérés remontent à 2010 », a-t-il précisé.

 

Ce dernier a formulé trois recommandations à l’endroit du gouvernement et des partenaires « la réhabilitation de l’usine de coton de Guifa, située dans la préfecture de l’Ouham, le paiement total des arriérés de coton graine et l’annulation des redevances  sont des recommandations fortes de cette assise», a-t-il expliqué.

 

Clothilde Namboye, préfet de l’Ouham a salué le courage des producteurs de coton centrafricain qui pour elle, restent très important  pour la RCA « plus de deux millions de Centrafricains  tirent directement ou indirectement les profits de cette culture. Vous êtes ainsi de grands producteurs de produits vivriers de Centrafrique », a indiqué la préfète.

 

Cette Assemblée Générale devrait se terminer par le payement d’une partie des arriérés. Mais les producteurs n’ont pas accepté la somme de 193 millions de FCFA  réservée pour le paiement d’une partie de ces arriérés.

 

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