Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

9 novembre 2015 1 09 /11 /novembre /2015 17:16
Prochaines élections en Centrafrique : les choses se précisent
Prochaines élections en Centrafrique : les choses se précisent

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/ lundi 9 novembre 2015 12:32

 

L'Autorité Nationale des Elections (ANE) publie à compter de ce lundi la liste des électeurs des huit arrondissements de la capitale centrafricaine. Le coup d'envoi est donné à l’école Assana dans le 1er arrondissement. 


Les premières listes affichées comportent des informations fournies par les électeurs à l'enrôlement. L'identité de l'électeur s'y retrouve en plus du numéro d'enregistrement. Le processus devra s’étendre dans toute la ville de Bangui, Bimbo et Bégoua ainsi que dans les villes de province. 


« C'est une dynamique, l'opération est déjà lancée. A partir d'aujourd'hui, nous allons faire un effort pour afficher dans tous les bureaux de vote à Bangui et dans l'arrière pays», a expliqué Richard Guérégbagba, président de la commission des opérations électorales de l'ANE, qui exhorte les électeurs à consulter les listes. « Nous invitons la population à venir consulter la liste pour vérifier si leurs noms figurent ou pas, ou encore si leurs noms a été mal orthographié afin de traiter les contentieux et les remettre sur la liste ».


Le maire du 1er arrondissement, Jules Abézoua, appelle ses administrés en âge de voter à se rendre à l'école Assana pour une vérification. « D'où vous vous êtes inscrits dans le 1er arrondissement, à l'hôtel de ville, aux 36 villas, au BARC, etc...venez à l'école Assana pour voir les listes, (…) vérifier si les noms figurent ou s'il n'y a pas d'erreurs »


Jules Abézoua, se dit désormais rassurer de la tenue des élections, « Il y avait des doutes, les gens croyaient que les élections n'auront pas lieu, mais cette fois-ci ils ont fait sortir les listes électorales ».


La liste électorale est publiée, cependant, une question demeure, à quand le nouveau calendrier électoral ? Le président de la commission des opérations électorales à l'ANE indique que le nouveau chronogramme, en cours d'examen, sera rendu public très prochainement.


Des efforts mis à mal à l'approche des élections


La tension est montée ce lundi dans le secteur de PK4, Béa-rex dans le 3e arrondissement de Bangui. Selon plusieurs sources, une marche des ressortissants du PK5 se dirigeant vers la Mission onusienne à Bangui accompagnés des soldats Burundais de la Minusca a tourné au vinaigre. Des tirs d'armes et des explosions de grenade sont entendus dans ces secteurs.  


Des commerces sont pillés, certains brûlés et des maisons d’habitations incendiées. Les activités sont paralysées sur l’avenue Barthélémy Boganda menant vers le PK5. Les cours sont  également perturbés dans les établissements scolaires se trouvant dans le secteur. 


« Brusquement les musulmans sont sortis au niveau du pont Jackson et commencé  à tirer en présence des soldats français présents sur le pont. Nous ne savons pas ce qu'ils veulent. Ils sont entrés dans le quartier et ont commencé à brûler des maisons », témoigne Christ Zanga, un habitant du quartier Sara, qui a assisté à la scène. 


Ali Ousmane, responsable de la Coordination des Organisations musulmanes de Centrafrique (COMUC), dément l'information de la marche, mais parle plutôt « d'un meeting destiné à sensibiliser sur les rumeurs concernant le droit d’aller et de venir des sujets musulmans ». Il regrette ces débordements, car des solutions pacifiques sont envisagées.


Joël Yangongo, un jeune du secteur interpelle le gouvernement pour une meilleure sécurisation de cette zone. « La tension est vive. La Sangaris et la Minusca ont tiré pour dissuader les gens. Mais les musulmans n'ont pas bougé. L'interposition, c'est ce que nous demandons. Tous les jours, il y a un évènement, nous en parlons mais ça ne change pas, nous sommes fatigués ».

 

 

Centrafrique : L’Autorité Nationale des Elections lance la publication des listes électorales

 

http://rjdh.org/ PAR RJDH LE 9 NOVEMBRE 2015

 

L’Autorité Nationale des Elections (ANE) a officiellement lancé ce jour  la publication des listes électorales provisoire. La cérémonie s’est déroulée à l’école Assana dans le 1er arrondissement de Bangui en présence de Parfait Onanga Anianga, Chef de la Minusca et Charles Malinas, Ambassadeur de France en Centrafrique qui a représenté le G8.

 

Pour le Représentant du secrétaire Général des Nations Unies, Parfait Onanga Anianga, c’est un moment historique dans le processus électoral. « Je voulais dire notre satisfaction. C’est un moment historique, un petit pas qui ouvre la voie à une avancée considérable, un début d’un processus qui va commencer aux dates qui seront annoncées par l’ANE. En espérant que tous ceci aboutisse à la sortie de crises pour ce pays », a-t-il dit.

 

Le vice-président de l’ANE, Bernard Kpongaba a lancé l’appel à la population à l’âge de voter d’aller massivement consulter ces listes pour permettre à l’ANE d’apporter des corrections « nous voulons que ce lancement soit l’élément déclencheur du processus. Nous invitons tous nos compatriotes à venir regarder ces listes, de vérifier la conformité de leurs identités s’il y a des correctives à faire, qu’on les fasse à temps », a indiqué Richard Guerre Gbagba, président de la commission des opérations électorales de l’ANE.

 

La publication des listes va durer deux semaines. Elle doit se faire sur toute l’étendue du territoire et là où des Centrafricains ont été recensés.

 

 

Un meeting de la COMUC paralyse les activités au Km5

 

http://rjdh.org/ PAR PRINCE NGAÏBINO LE 9 NOVEMBRE 2015

 

Face à la montée des violences et à la ressente crise qui a occasionné le retranchement d’une partie de la population dans le 3ème arrondissement, la  Coordination de la Communauté des Musulmans de Centrafrique (COMIC) a organisé ce jour, un meeting qui a connu un incident paralysant ainsi les activités dans le Km5 et une partie sud-ouest de Bangui.

 

La question du réarmement des Forces Armées Centrafricaines, la libre circulation de la communauté musulmane ont été entre autres, les principaux thèmes abordés lors de cet échange.

 

Selon un intervenant joint par notre correspondant sur place, « Le réarmement des Faca, pour la défense territorial est une bonne chose, mais si elles sont réarmées uniquement pour le Km5, cela pourrait créer de nouvelles tensions ».

 

Pour l’imam Camara, l’objectif de ce meeting vient comme un appel à la communauté internationale et au gouvernement afin de veiller à la libre circulation de la communauté musulmane sur toute l’étendue du territoire centrafricain.

 

« Nous ne voulons pas agir comme des passionnés de pouvoir. Notre appel va également à l’endroit des Conseillers Nationaux qui sont les représentants du peuple, qu’ils aient un minimum de compassion pour la communauté musulmane ». A-t-il ajouté.

 

Selon une source habitant le km5, les coups de feu entendus ce matin étaient pour disperser les quelques manifestants ayant pris la direction de la Minusca, lesquels ont été stoppés devant le siège de la Manufacture Militaire Centrafricaine.

 

Rappelons qu’aucun incident majeur n’est signalé et le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec la Minusca pour les bilans de ce matin.

 

Cette manifestation intervient alors que de nombreux déplacés se trouvant dans les camps de fortunes, déplorent les conditions de vie.

 

Les déplacés du site de Don Bosco, réclament une assistance pour quitter le site

 

http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 9 NOVEMBRE 2015

 

de la coordination humanitaire,  ces derniers réclament  une assistance  financière pour faciliter leur retour dans les quartiers.

 

C’est par de concert de casserole que les déplacés ont manifesté leur mécontentement. Tite Alphonse Mboli, l’un des déplaces  de Don Bosco a d’abord passé en revue leur conditions de vie.« C’était depuis  le 9 novembre 2014 que nous avions reçu la  distribution de vivres de la part de  l’ONG Coopi sur l’appui de notre partenaire privilège PAM, Dès lors, nous n’avions reçu aucune assistance en vivre, ni  médicaments».

 

Il a par ailleurs souligné que, «  plusieurs déplacés sont exposés  aux divers  maladies, car  aucune structure médicale n’est visible sur le site. Plus de 12 cas de décès ont été enregistrés dont 4 enfants, 4 femmes et 4 personnes du 3e  âge. Nous sollicitons l’aide des humanitaires, afin de  nous sortir du site » a-t-il précisé.

 

« Les déplacés  se sont confrontés à d’énormes difficultés, en tant que responsable nous  avons mené des démarches au près des structures humanitaires  malheureusement notre demande n’as pas eu gain de cause », a dit Denis Ndeneyo, responsable adjoint du site.

 

Plus de 1559  chefs des ménages  et 509 enfants de 0 à 17 ans sont présentement sur le site de  Don Bosco.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com