Dans un article intitulé « Pour une fin apaisée de la transition » publié le 4 août 2015, je tirais déjà la sonnette d’alarme sur une série de faits dangereux et de rumeurs persistantes qui sont de nature à perturber gravement le processus électoral, la fragile paix sociale et la fin de la transition. J’évoquais le rapt du maire et du sous-préfet de Baboua et la grogne contre le silence incompréhensible des Autorités de la Transition. Depuis, d’autres événements tragiques sont venus compléter cette funeste liste, à savoir, la recrudescence des tueries à Bambari, l’écartement de la Ouaka du processus électoral rattrapé in extremis suite à nos protestations, et depuis ces derniers jours, l’éclatement de la violence à Bangui où plusieurs de nos compatriotes ont perdu la vie ! Il y a lieu de craindre que ne suivent d’autres faits violents de plus en plus grave.
J’adresse ici mes condoléances à toutes les familles endeuillées et les assure de ma tristesse et de ma solidarité avec elles.
En tant que candidat aux élections présidentielles, j’ai inscrit dans mon engagement la protection de la population et la protection de l’intégrité de notre territoire national. C’est un engagement inaliénable pour moi, et c’est pourquoi je condamne avec fermeté cette recrudescence de violence où nos compatriotes vont encore périr ! Je condamne avec la dernière énergie toutes ces manœuvres et manipulations politiciennes cyniques qui visent à déstabiliser le processus électoral et la fin apaisée de la transition.
Je ne peux pas imaginer qu’il puisse y avoir un seul des candidats aux élections présidentielles à venir qui approuve ces violences. Comment pourrait-il le faire et se présenter ensuite devant la population endeuillée pour demander leur suffrage ? C’est pourquoi, je lance un appel solennel à tous les candidats aux prochaines élections législatives et présidentielles de manifester leur désapprobation de ces violences. Ensemble, protestons et condamnons publiquement cette gangrène et cette folie qui tuent notre pays et notre Peuple. Nous ne pouvons pas oublier que les Centrafricains dans leur écrasante majorité ne veulent pas de la guerre et ne demandent qu’à vivre en paix chez eux.
Vive le Peuple centrafricain conscient et responsable !
Marcel DIKI-KIDIRI
Candidat aux élections présidentielles 2015 en Centrafrique.
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« Tous ensembles, protégeons le Peuple, protégeons notre pays, le Centrafrique, contre tous les dangers, donnons-nous une chance de vivre en paix pour aller de l’avant et rebâtir notre Nation». MDK.