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15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 11:12

 

 

 

http://www.diaspora-magazine.com  Mercredi 15 Juillet 2015 à 10:01

 

Diaspora Magazine/ Le point de presse fait le 10 juillet dernier par Marie Madeleine N’Kouet-Hoornaert, rapporteur général de l’ANE était essentiellement axé sur les prochaines consultations électorales qui sont une responsabilité collective du gouvernement, de l’ANE, de la société civile, de chaque citoyen et des médias.

 

C’est dans cette optique que l’Autorité Nationale des élections a organisé la semaine dernière trois rencontres : la première a réuni le 7 juillet les maires et chefs de quartier de Bangui. La seconde tenue le lendemain 8 juillet concernait les acteurs politiques tandis que la troisième, le 10 juillet, a regroupé la société civile.



Diaspora Magazine publie in extenso les propos liminaires du rapporteur général de l’ANE prononcés à l’occasion de ce point de presse.

 

Bienvenue, merci beaucoup d’être venus à ce point de presse hebdomadaire de l’Autorité Nationale des Elections. Le point de presse d’aujourd’hui sera essentiellement basé sur le bilan des opérations d’enregistrement des électeurs.  

Pour nous, ANE, Il est de la plus haute importance que tous les citoyens en âge de voter, c'est-à-dire ceux qui ont 18 et plus, puissent s’enregistrer pour figurer sur la liste électorale, recevoir après, une carte d’électeur et à terme, voter aux différents scrutins de 2015.

 

Les échéances électorales à venir, à commencer par le referendum sur la nouvelle Constitution, puis les élections présidentielles et législatives couplées marqueront la fin de la transition.


Ensemble, nous devons réussir à faire de ces scrutins un processus politique inclusif, transparent et apaisé, qui doit contribuer à la réconciliation de notre peuple, à l’unité et à la cohésion nationale.

 

Il s’agit là d’une responsabilité primordiale collective du gouvernement, de l’Autorité Nationale des élections, des acteurs politiques, de toute la société civile, certes, mais également de chaque citoyen, soucieux que le pays se relève de ces périodes sombres ; plus particulièrement de la responsabilité des médias, qui sont les véritables vecteurs de l’information, capables de mobiliser un grand nombre de la population, en très peu de temps. De la qualité de la liste électorale dépendra la qualité des scrutins.

 

L’engouement timide du début est dû en partie, au retard dans le démarrage des opérations de recensement à Bangui, pour cause de mise à disposition tardive du matériel.

Aujourd’hui, Dieu merci, les choses vont de mieux en mieux grâce, au plaidoyer de la cheffe d’Etat de transition Catherine Samba Panza qui, lors du lancement du recensement des électeurs dans le 7e arrondissement, a exhorté tous les centrafricains à suivre son exemple et à venir massivement se faire enrôler ; à l’intensification de la campagne de sensibilisation par l’ANE à travers la diffusion de spots publicitaires et sketches sur les radios de la place, des SMS sont aussi mis à contribution ; aux plaidoyers faits par certaines autorités de la transition lors de leur inscription respective. Je voudrais parler ici du président du Conseil national de transition, l’Honorable Ferdinand N’Guendet, ainsi que du Premier ministre, Mahamat Kamoun.

 

Dans cette optique d’intensification de la sensibilisation de la population aux fins de son enregistrement, l’ANE a organisé cette semaine trois rencontres essentielles.

La première rencontre du mardi, 7 juillet était avec les maires et les chefs de quartier de Bangui, qui se sont sentis mis à l’écart de processus électoral et l’ont manifesté. Ils ont relevé les failles et les difficultés concrètes du terrain. L’ANE a fait son mea culpa et a promis tout faire pour les impliquer et corriger les quelques erreurs constatées sur le terrain. La rencontre a pris fin sur une note d’espoir, dans la mesure où les maires et les chefs de quartier de Bangui sont maintenant déterminés à s’impliquer davantage pour faire de ce processus d’enregistrement un grand succès.

La deuxième rencontre était avec les acteurs politiques ce mercredi, 8 juillet. L’ANE a reconnu avoir pris du temps depuis la dernière rencontre de février 2015 ; mais le dialogue est instauré et dorénavant, il sera permanent. En même temps, cette rencontre a pu, nous l’espérons  ancrer encore une fois   la confiance entre l’ANE et les acteurs politiques. Ces derniers ont souligné qu’il relève de leur responsabilité de sensibiliser leurs militants  à aller se faire inscrire afin d’augmenter leur électorat.


Ce matin nous avons eu la troisième rencontre avec la société civile ici dans les locaux de l’ANE.  Après un échange extrêmement fructueux avec cette frange d’acteurs de la vie nationale, le constat est que l’enregistrement a bien pris sa vitesse de croisière, malgré quelques difficultés de démarrage.

 

Des déficits d’information persistent dans certains arrondissements et des pistes de solutions ont été abordées, notamment avec les ONG de jeunes qui ont promis sensibiliser leurs pairs, si quelques moyens étaient mis à leur disposition. Nous comptons désormais sur leur entier engagement à sensibiliser la population, plus particulièrement les femmes, à venir s’enregistrer.


En effet, les statistiques montrent que les femmes se sont très peu mobilisées pendant cette première phase de l’opération d’enregistrement, elles qui représentent plus de 50% de la population centrafricaine. La démocratie ne pourrait vivre que par l’action de tous les citoyens, hommes et femmes de toutes les régions de notre pays.

Maintenant, je voudrais vous donner un rapide aperçu de l’avancement de l’opération d’enregistrement. 79 centres d’inscription avec une équipe de trois personnes, ce qui donne au total 237 agents électoraux, ont été en place au début ; compte tenu des difficultés, notamment la longueur de la file d’attente et le besoin d’augmentation des centres d’enregistrement, une deuxième équipe de 237 agents électoraux a été constituée et mise en place ; au 9 juillet, c'est-à-dire hier, 102 778 personnes sont inscrites à Bangui sur une population électorale d’à peu près 300 000 habitants (estimation à partir de la population de 2011, majorée de 10%).

 

Herve Serefio

Lu pour vous : Centrafrique: Bilan à mi-parcours d’enregistrement des électeurs
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