Bangui, 13 mai 2015 (RJDH)—Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), une faction de l’ex-Séléka, signataire de l’Accord sur les principes du DDRR entre le gouvernement de transition et dix groupes armés, dénonce la signature de ce document. Une prise de position exprimée par Nourreldine Adam, 1er Vice-président de ce mouvement combattant.
Cette protestation se traduit par la décision de suspension de Abel Balenguélé, qui a signé le document au nom de ce groupe armé. Le FPRC le suspend pour avoir signé l’Accord sans concertation au préalable avec la base.
Selon la décision de suspension prise le 10 mai 2015 depuis Nairobi et signée de son 1er Vice-président, Nourreldine Adam, le FPRC note que le document signé en son nom n’engage que la responsabilité de son auteur.
Le consensus n’a pas prévalu entre Abel Balenguélé, Coordonnateur adjoint du bureau politique et le mouvement FPRC. « Le document relatif au DDRR signé par Monsieur Abel Balenguélé sans concertation au préalable avec la base, n’engage que son auteur», découvre-t-on à l’Art 2 de ladite décision.
La rédaction du RJDH n’a pu joindre Abel Balenguele pour sa version des faits.
Le dimanche 10 mai 2015, dix groupes armés et le gouvernement de transition ont signé, en marge du Forum de Bangui, l’Accord sur les principes du DDRR, dans lequel ils renoncent à la lutte armée et se disposent aux différentes phases des opérations du processus de désarmement. C’est donc ce même jour que le FPRC s’est retiré du processus en suspendant le Coordonnateur adjoint du Bureau Politique./
Naim-Kaélin ZAMANE