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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 00:11

 

 

Bangui, 04 avril 2015 (RJDH) Dans une interview exclusive accordée au RJDH le 03 avril 2015, le Pr Rainaldy Sioké, président de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) a déclaré que la clause d’inéligibilité n’est applicable qu’aux autorités de la transition qui exercent encore leurs fonctions. Elle avait été instituée à Libreville pour éviter que les dirigeants de la transition n’utilisent les ressources de l’État et les positions dans l’Administration pour aller aux élections.

 

« La question de l’inéligibilité a été évoquée pour la première fois à Libreville en janvier 2013. Nous l’avons instituée parce que dans notre pays, l’expérience a montré que les personnes en charge de l’État utilisent leur position lors des élections générales. Et pour éviter cela, il fallait trouver un mécanisme qui permette d’aller à des élections justes et transparentes. Les chefs d’Etats de la CEEAC ont repris à Ndjamena les propositions faites à Libreville dont la clause d’inéligibilité », commence-t-il.

 

De cette définition, l’ancien vice-président du parti Rassemblement Démocratique Centrafricain déduit que ceux qui ont cessé d’être en charge de la gestion de l’Etat peuvent valablement se présenter aux élections. « Puisque ceux qui ont cessé d’être acteurs de la transition n’auront plus à user des moyens de l’Etat pour aller aux élections, il va de soi qu’ils peuvent aller aux élections. Cette restriction ne concerne que les personnes qui sont en charge aujourd’hui de la gestion de l’Etat », dit-il au nom de l’ADFT.

 

La position de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition s’oppose entre autres à celle de l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas qui disait le 26 mars dernier que la clause d’inéligibilité est une règle communément rencontrée dans les périodes de transition. Dans le cas centrafricain, ce principe tire sa source de l’Accord de Libreville de janvier 2013 et de la Charte Constitutionnelle de Transition.

 

Environs trois candidats déjà déclarés aux élections présidentielles de 2015, ont servi durant la transition. Il s’agit de Nicolas Tiangaye, Crépin Mboli-Goumba et Joseph Bendounga.

 

Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique/Bangui : La clause d’inéligibilité s’applique aux acteurs de la transition encore en fonction selon l’AFDT
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