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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 17:05

 

 

 

Centrafrique/Bangui : Les populations de Lobaye, Nana-Gribizi, Nana-Mambéré et Bamingui-Bangoran réclament justice, réparation et vérité

 

Bangui, 06 Février 2015(RJDH)---Les consultations à la base se poursuivent à l’intérieur du pays. Dans les préfectures de la Lobaye, Nana-Gribizi, Nana-Mambéré et Bamingui-Bangoran, les populations ont réclamé la vérité, la justice, la réparation, le désarmement. Ces préoccupations ont été faites lors des consultations populaires à la base dans ces régions.

 

La population de la ville de Bouar juge prioritaire les opérations de désarmement, qui selon elle, pourront ramener la paix en Centrafrique. Elle estime aussi qu’il faut appuyer cela du processus de dialogue, la justice et réparation. En plus de ces préoccupations, la population de Bouar réclame la bonne gouvernance, la relance économique, la création d’emplois pour les jeunes, la sensibilisation civique et morale de la jeunesse.

 

Le ministre résidant de la préfecture de Nana Mambéré Victor Wacké, a profitéde cette mission  pour faire un don de fourniture scolaire aux élèves du lycée moderne de Bouar, à l’école nationale d’élevage, l’école de Lokoti-Herman. Ce dernier s’est dit satisfait des consultations à la base qu’il a pilotées dans cette partie de la RCA.

 

Dans la Lobaye, précisément à Mbaiki, la rencontre a enregistré la présence de toutes les couches sociales. Les participants ont réclamé la vérité rien qui devrait se dire entre Centrafricains avant de parler de la réconciliation. Ils ont demandé aussi la justice, car pour eux, tous les auteurs de la crise doivent être jugés et victime obtenir réparation et assistance. La population non musulmane de la Lobaye dit, ne pas être prête pour une réconciliation avec les musulmans de la région.

 

La population a demandé à ce que les forces de la défense et de sécurité soient équipées avec des moyens logistiques et qu’elles reprennent service.

 

La population de la Nana-Gribizi s’inquiète compte tenu de l’inopéralisation des travaux dans la zone. Les consultations ont été bloquées par les groupes armés présents dans la localité.

 

L’un des leaders communautaires Angélique Ndemalé, a appelé à la reprise des consultations dans la ville « le pays a beaucoup souffert de la crise qui à prévalue depuis plus de deux ans. Plus jamais ça et nous ne pouvons plus continuer dans des querelles. Il est désormais question de régler tous les problèmes, de nous réunir autour d’une table pour se demander pardon. Je demande pardon au gouvernement et aux groupes armés de revenir à la raison afin de commencer les consultations pour une réconciliation dans la Nana-Gribizi ».

 

Après huit jours de travail dans la préfecture de Bamingui-Bangoron, le ministre résidant, Abdalah Kadre, de retour à Bangui, a résumé les problèmes contactés « dans cette région, on a constaté le blocage de l’activité économique, l’inaccessibilité aux services sociaux de base, la dégradation avancée des infrastructures routières, une population prise en otage par les forces non conventionnelles qui font la loi dans cette partie du pays, toutes les administrations de collectes de ressources sont tenues par leurs hommes, l’exploitation anarchique des ressources naturelles, le braconnage s’est amplifié avec le passage des ressortissants tchadiens ».

 

Il a ajouté que, « dans la ville, nous avons observé que la population vit en parfaite symbiose et cette population réclame avec insistance l’avènement du DDRS (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) et de la RSS (Reforme du Secteur de Sécurité). Elle est prête à participer au forum de Bangui, pour une réconciliation véritable et la cohésion nationale ».

 

Les consultations populaires à la base dans les provinces ont commencé depuis le 21 janvier dernier. Elles prendront fin d’ici le 15 février prochain./ 

 

Line Péguy Gondje Demba   


 

Kaga-Bandoro : Une assistance en kits scolaire pour motiver les élèves à reprendre les études

 

Kaga-Bandoro, 6 Février 2015 (RJDH)  - Au total 18. 066 kits scolaires vont être donnés  aux élèves du fondamental 1  dans  33 écoles  de la sous-préfecture de Kaga-Bandoro (Nord). Une assistance de  l’ONG internationale  ''Save The Children'' en partenariat avec l’Unicef. La distribution  se fera du 05 au 17 février.

 

Chaque enfant recevra, un kit scolaire contenant des cahiers, des stylos, des crayons, des  gommes et un sac à dos. De manuels didactiques seront remis aux 137 enseignants. Selon Stéphane Youfeïna, chargé de l’éducation à l’ONG ''Save the Children" ce don constitue un soutien  aux redémarrages du système éducatif. Ceci, dans le but d’encourager les enfants à retourner à l’école.

 

Les distributions qui ont commencé ce jeudi  05 février dans les écoles du centre de la ville vont se poursuivre dans les  communes, d’après le  planning établi. Stéphane Youfeïna a ajouté qu’environ 18. 000 élèves vont bénéficier de ces kits scolaires.

 

D’après Prospère Médard Kotamalet, conseiller pédagogique,  on compte au total 54 écoles dans le  secteur scolaire de la circonscription de  Nana-Gribizi. Mais à cause de l’insécurité dans la zone, 33 écoles  seulement sont fonctionnelles./

 

 Daniel Guéréléssio


 

Bozoum: Une présumée sorcière tuée par un groupe de jeunes
 

Bozoum, 06 Février 2015 (RJDH) – Dans la nuit du 2 au 3 février, une femme d’une cinquantaine d’années a été torturée à mort par des jeunes. Ses bourreaux l'ont soupçonné d’être une sorcière. Les autorités de Bozoum affirment avoir ouvert une enquête en vue de mettre la main sur les auteurs présumés de ce crime.

 

D'après les faits relatés par, Pierre Yabenda, l’un de fils de la victime, sa maman a été enlevée aux environs de 23 heures par un groupe de jeunes dont l’identité n’est pas connue. « Ils l’ont amené dans la brousse où ils l’ont torturé avant de la poignarder dans le dos »,  a expliqué la source.

 

Interrogé sur l’enquête, un agent de la gendarmerie a indiqué que les investigations sont en cours afin d’identifier les présumés coupables. « Mais déjà, le chef du quartier est alerté sur cet incident et sollicite la bonne collaboration de la population afin de dénoncer les auteurs présumés du crime », a  noté la source.

 

Le dernier cas de justice populaire, dans la ville de Bozoum remonte à deux semaines./

 

Alban Junior Namkomona


 

 

Bangui: La mort d'un jeune homme entraîne des manifestations à la mosquée centrale
 

Bangui, 06 février 2015 (RJDH) --- Certains  jeunes hommes  du quartier km5 dans le 3eme arrondissement de Bangui, menacent d’attaquer le site des déplacés de  la mosquée centrale. Ils protestent contre la  mort d'un des leurs. Agée de  23 ans, le défunt a succombé après avoir été poignardé.

 

Selon les explications d’un témoin, c’est environ une centaine de jeunes armés  de kalachnikov et d’armes blanches  qui ont investi l’enceinte de la mosquée centrale. Ils ont déchiré des tentes  et proféré  des menaces à l'encontre des déplacés. Les manifestants ont accusé ces déplacés d'être à l'origine du meurtre du jeune homme.

 

D’après les circonstances du décès relatées par une autorité communale, le jeune homme a été poignardé suite à une dispute entre lui et un autre jeune qui réside au site des déplacés de la mosquée centrale. La victime était la première à pointé son ami avec une arme de guerre. « Quand il voulait appuyer sur la gâchette, son adversaire a sorti un couteau et l'a poignardé. Il a été transféré d'urgence à l'hôpital communautaire, pour des soins mais il n'a pas survécu », a relaté la source.

 

Cet  incident est survenu, alors que depuis plus d'un mois, une accalmie règne dans le 3ème arrondissement de Bangui. /

 

Thierry Messongo 


 

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