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30 décembre 2014 2 30 /12 /décembre /2014 19:10

 

 

Les négociations intercentrafricaines et le groupement de la presse privée à la Une à Bangui

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-12-30 12:08:00 Les négociations entre les principaux protagonistes de la crise centrafricaine à Nairobi et l’élection samedi dernier du nouveau bureau exécutif du Groupement des éditeurs de la presse privée et indépendante de Centrafrique (GEPPIC) font la Une des journaux parus ce mardi 30 décembre à Bangui.


« Négociations de Nairobi : vraie ou fausse surprise pour la communauté internationale et les autorités de Bangui ? », s'interroge le journal Le Citoyen pendant que L'Agora fait état de « concertation manquée des principaux protagonistes de la crise centrafricaine », une situation qu'un autre journal, Le Démocrate aborde en ces termes : « A Nairobi, Bozize aurait refusé de saluer Djotodia ».


Pour L'Agora, à Bangui, le Premier ministre Kamoun déclare ne pas être plus informé que le Centrafricain lambda de ce qui se passe à Nairobi, ce qui ne surprend pas le journal qui voit là un aveu d'impuissance.


L'Agora fait une comparaison entre le forum de Brazzaville et la rencontre de Nairobi et se souvient à ce propos des controverses autour du déplacement de la capitale congolaise pour le forum qui a abouti à la signature de l'Accord de cessation des hostilités.

Autre différence de taille mais d'ordre politique est celle du forum de Bangui ne se limitera pas aux seuls acteurs armés comme à Nairobi où seuls les hommes ayant tenu des armes ont été conviés s'inquiète L'Agora.


Le Démocrate fait remarquer que les malheureux ex-dirigeants centrafricains, François Bozize et Michel Djotodia, accompagné de Adam Nourredine, se sont rencontrés à Nairobi, sans que les autorités de la transition et la population centrafricaine soient au courant.


« Qu'est ce qui se cache derrière cette nuisible retrouvaille ?» se demande Le Démocrate.

Pour Le Citoyen, A Bangui, c'est plutôt la surprise et la déconvenue. Mais cette rencontre qui a échoué, poursuit ce confrère, « aurait dévoilé une chose certaine, le peu de considération que la communauté internationale, à travers le médiateur, affiche à l'égard des autorités de la transition quand il s'agit de prendre des décisions engageant la vie et l'avenir des Centrafricains ».


Si cette affaire de Nairobi, averti Le Citoyen, venait à être vérifiée, cela confirmerait en même temps la nullité des autorités de la transition ».


Abordant le second sujet phare traité, Le Confident titre : « Le GEPPIC a un nouveau bureau exécutif » et Le Citoyen de révéler que « Mathurin Constant Nestor Momet, nouveau président du GEPPIC » tandis que Médias+ fait remarquer que « Le GEPPIC réagit contre l'illégalité et le désordre entretenus par Maka Gbossokotto et sa bande ».


« En date du samedi 27 décembre s'est tenue une assemblée générale élective du bureau du GEPPIC à la Maison de la Presse et des Journalistes sous la présidence du président de l'Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) Maka Gbossokotto pour mettre définitivement un terme à la crise qui secoue le groupement depuis un certain temps » écrit Le Citoyen. Ce journal précise qu'à l'issue de cette assemblée générale, Mathurin Constant Nestor Momet, directeur de publication du journal Le Confident, a été élu président.


Pour Médias+, la preuve de cette complicité est la participation de Blondel Mokongombé alias Songuel, Haut Conseiller en Communication de la transition, à l'assemblée générale élective.


« Le parquet général de Bangui qui avait reçu son serment sera bientôt saisi par le GEPPIC » , écrit encore Média + rapportant les propos du président légitime du GEPPIC, Cyrus Emmanuel Sandy.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=813256#sthash.1PM0a43c.dpuf

 

 

Des interrogations autour de la rencontre de Naïrobi

 

30/12/14 (Radio Ndeke Luka)

 

Des questions qui demeurent sans réponses pour l’instant, car la nouvelle défraie la chronique depuis quelques jours. Des discussions auraient été ouvertes à Nairobi au Kenya sur la Centrafrique. Plusieurs personnalités du pays, particulièrement les anciens chefs d’Etat, Michel Djotodia Am Nondroko et François Bozizé-Yangouvonda seraient conviés à ce rendez-vous. Nourredine Adam, le numéro 2 de l'ex-coalition Séléka serait lui-aussi à Naïrobi avec Joachim Kokaté, conseiller en charge du Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) à la Primature.

 

La rencontre de Naïrobi a fait l’objet de débat samedi dernier au palais de la Renaissance à Bangui, lors de la concertation des forces vives de la nation, mais pas de manière approfondie. C’est à la fois un sujet d’interrogation et de préoccupation majeure.

 

Les autorités de la transition déclarent tout ignorer des tenants et des aboutissants de la rencontre. Lors des débats de samedi avec la présidente de la transition, Martin Ziguélé, le président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) soulève la question et redoute une chose.

 

« Ce que nous craignons, c'est qu'il y ait un télescopage entre les deux initiatives, l'initiative pour le dialogue politique qui est mené en Centrafrique et cette initiative dont nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissants et qui se passe à Naïrobi au Kénya », a alerté Martin Ziguélé.

 

« Nous ne pouvons pas accepter que le sort de la République Centrafricaine soit traité en catimini », a fait savoir le président du MLPC.

 

Une préoccupation que partage le Premier ministre de la transition Mahamat Kamoun.

 

« Par rapport à ce qui se passe à Naïrobi, le gouvernement n'est pas au courant. Les autorités de la transition à savoir la présidente de la République, le président du parlement provisoire, nous ne sommes pas au courant », a indiqué le Premier ministre Kamoun.

 

« Je ne peux donc pas me fourrer le nez dans quelque chose que je ne maîtrise pas », a souligné Patrice Edouard Ngaïssona, le coordonnateur général de l'ancienne milice Antibalaka. Patrice Edouard Ngaïssona reconnaît avoir reçu aussi l’invitation de Nairobi, mais a décliné l’offre car ne maîtrisant pas les contours de la réunion.

 

« J'ai aussi été invité à aller à Naïrobi, mais pas d'une manière formelle. J'ai désisté parce que je ne connais pas les termes de référence de ce qui se passe à Naïrobi », a-t-il annoncé à la sortie de la rencontre avec Samba Panza.

Des interrogations autour de la rencontre de Naïrobi
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