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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 15:58

 

 

 

 

Par RFI  14-11-2014 à 09:23

 

Le calme est revenu ce jeudi 13 novembre au soir à Bangui, aux abords des sites de cantonnement des anciens combattants de la Seleka. Le matin, les membres de l'ex-rébellion, cantonnés dans trois sites, ont manifesté dans les rues contre le projet de les renvoyer en province et contre le non paiement de leurs primes de cantonnement. Les Seleka ont même menacé de faire sauter le dépôt de munitions d'un de leurs camps.

 

Une réunion a eu lieu entre leurs représentants et le Premier ministre. Celui-ci a suspendu le processus de délocalisation et a accepté de verser un à-valoir de 4,5 millions de francs CFA sur les primes non payées, selon Moustapha Sabone, coordinateur général du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FRPC, Seleka).

 

« La délégation a soumis ses doléances, et le Premier ministre les a écoutées. Des promesses ont été faites, comme la suspension de la mesure de relocalisation des personnes cantonnées. Le Premier ministre a fait savoir qu'il s'agissait de la décision du président de la République. »

 

Moustapha Sabone Coordinateur général du FRPC  

 

14/11/2014 - par Laurent Correau

 

 

Centrafrique: les ex-combattants Séléka mécontents rentrent dans leurs camps

 

14/11/14 (AFP)

 

Les combattants de l'ex-rébellion centrafricaine Séléka qui ont manifesté jeudi dans Bangui pour dire leur refus d'être renvoyés dans leurs régions d'origine, sont rentrés vendredi dans leurs camps où ils sont cantonnés depuis début 2014, a constaté un correspondant de l'AFP.

 

Les activités et la circulation sont revenues à la normale aux abords des camps Béal et RDOT où des groupes de quelques dizaines de combattants - pour la majeure partie sans armes - avaient manifesté jeudi toute la journée, provoquant la panique d'habitants et paralysant les transports en commun.

 

Les forces onusiennes Minusca, française Sangaris, et européenne Eufor-RCA avaient déployé un dispositif impressionnant autour des manifestants.

 

Issus de l'ex-coalition qui avait pris le pouvoir à Bangui début 2013 avant d'être contrainte de l'abandonner en janvier 2014 par l'intervention des forces internationales, ces combattants sont cantonnés depuis le début de l'année dans deux camps militaires de la capitale.

 

Environ un millier d'entre eux sont toujours cantonnés dans la capitale, les autres ayant rejoint leurs régions d'origine (essentiellement dans le nord du pays), lors d'opérations de transfert menées par l'Organisation internationale des migrations (OIM).

 

Ces transferts doivent être suivis d'un programme DDR (Démobilisation, désarmement, réinsertion) financé par la communauté internationale.

 

Certains d'entre eux refusent de retourner en province et demandent à s'établir à Bangui. Ils réclament en outre le paiement d'indemnités.

 

Jeudi certains d'entre eux avaient menacé de s'en prendre à l'aéroport et à un dépôt de munitions si leurs revendications n'étaient pas satisfaites.

 

Depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, chassée à son tour en janvier 2014, la Centrafrique a sombré dans une crise sécuritaire et politique sans précédent.

 

Des mois de violences intercommunautaires et d'affrontements entre groupes armés ont depuis achevé de ruiner le pays, déjà rongé par des années d'incurie et des troubles à répétition.

 

Ces troubles et la déliquescence de l'Etat centrafricain ont permis à des bandes armées de prospérer dans nombre de régions, où elles rançonnent et volent la population, mais aussi les organisations humanitaires.

 

 

NDLR : Et quand ces Séléka auront fini de manger les 4,5 millions de F CFA, qu'est ce qui adviendra ? 

RCA: 4,5 millions de francs CFA pour les Seleka en colère
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