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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 14:14

 

 

 

  

APA-Bangui (Centrafrique) - 2014-10-23 12:51:09 - L’ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas, a appelé la communauté musulmane et les éléments des forces Sangaris à vivre en paix en se faisant mutuellement confiance et à compter sur Paris qui va les aider dans cette voie.


''Vraiment la France est à vos côtés même si vous avez parfois de rancœur, même si vous avez parfois des mots durs. Cela n'est pas grave. Moi, je comprends vos frustrations. Je suis avec vous. Je travaille pour vous » a déclaré, le mercredi 22 octobre, l'ambassadeur de France, M Charles Malinas.


Il s'exprimait lords d'une réunion de réconciliation entre les forces de l'opération Sangaris et les musulmans de l'enclave du quartier KM5 dans le 3è arrondissement de Bangui, en présence des responsables des forces internationales et quelques membres du gouvernement.


Au terme de la réunion, on a procédé à l'effacement sur les murs des graffitis du genre : ‘'non à la France'', ‘'Sangaris dehors !'', ‘'nous ne voulons pas des Sangaris : Traitres''.


Se disant contre la campagne de dénigrement des forces internationales entretenue par les musulmans de KM5, il a déclaré : ‘'Il faut qu'on se fasse confiance mutuellement et on y arrivera''.


Ainsi, le diplomate a exhorté les uns et les autres à tourner ‘'la page sombre'' de la relation entre les forces internationales et les musulmans.


Exprimant ses regrets quant aux attentes exprimées par la communauté musulmane de KM5 à l'endroit des forces internationales en présence, le diplomate a déclaré : ‘'je comprends vos frustrations. Je comprends le ressentiment que vous pouvez avoir parce qu'il y a des situations où vous pensez que les forces internationales auraient dû faire quelque chose et elles ne l'ont pas fait. Et si elles ne l'ont pas fait peut-être qu'elles n'étaient pas en situation de le faire''.


Cette rencontre a permis par la communauté musulmane de KM5 de présenter ses récriminations vis-à-vis des forces internationales particulièrement les troupes de l'opération Sangaris.


‘'Comment comprendre le comportement de ces forces internationales qui auraient pu éviter les évènements du 19 et 20 août 2014 et le blocage répété sur le pont Jackson et qui ont plutôt opté pour l'escalade de violence avec la communauté musulmane du KM5 et l'isolement cyclique du KM5 ?'', s'est interrogé le président de l'organisation des jeunes musulmans de Centrafrique, Youssouf Mahamat, déplorant le blocus de leur enclave par des bandits armés qui'' ont pris en otage toute une communauté à cause de leur appartenance religieuse pendant onze mois''.


‘'Comment voulez-vous que la communauté musulmane de KM5 ne puisse pas exprimer son ras-le-bol et son hostilité à l'égard de ces forces?'', a-t-il insisté.


Selon M. Youssouf, l'espoir qu'espérait la communauté musulmane de Centrafrique au lendemain des déploiements des forces internationales a cédé la place ‘'au désespoir, au désaveu et à la méfiance à l'égard des forces internationales''.


Pendant onze mois de crise inter communautaire les musulmans ont vécu dans trois enclaves : Boda, Yaloke et Bangui. Ces crises ont occasionné dix mille tués, cinq cent mutilés, deux cent femmes réduites en esclaves sexuelles à Guin, cent convertis par la force dans le christianisme à Ngotto, six cent trente peuls cloitrés à Yaloké et vingt mille musulmans de Bangui persécutés.

 

http://www.apanews.net/article_read-807720-les-musulmans-centrafricains-et-les-forces-sangaris-inviteeivre-en-paix.html#sthash.5yZ9wHwE.dpuf

 

 

 

Bangui : évaluation de la situation sécuritaire au Km 5

 

23/10/14 (Radio Ndeke Luka)

 

Notables, représentants d'associations de femmes et de jeunes du Km 5, dans le troisième arrondissement de Bangui, étaient réunis mercredi. Avec eux se trouvaient également l'ambassadeur de France, Charles Malinas, et des représentants des forces internationales déployées en Centrafrique. Objectif ? Evaluer la situation sécuritaire dans ce secteur.

 

Youssouf Hamat, le président de l'Organisation des jeunes musulmans de Centrafrique (OJMC), n'a pas caché le sentiment de déception de sa communauté. « L'arrivée des Casques bleus, des soldats de l'opération Sangaris et ceux de la force européenne (Eufor-RCA) tant espérée par la minorité musulmane devait permettre d'éviter le pire. Malheureusement, ces forces internationales n'ont pas empêché les massacres et le nettoyage des Musulmans de Centrafrique », a-t-il déploré.

 

Charles Malinas, l'ambassadeur de France, lui a répondu qu'il comprenait son sentiment mais que les forces étrangères étaient animées de bonnes intentions.

 

« Je comprends votre frustration. Je comprends le ressentiment que vous pouvez avoir parce qu'il y a des situations où vous pensez que les forces internationales auraient dû faire quelque chose, puis ne l'ont fait », a indiqué le diplomate.

 

« Et peut-être, si elles ne l'ont pas fait, c'est parce qu'elles n'étaient pas en situation de le faire. Je pense que dans toutes les forces internationales qui sont là, il y a une vraie volonté d'aider la Centrafrique », a ajouté l'ambassadeur.

 

Même si le ressentiment persiste, la virulence contre les forces étrangères a diminué au Km 5. Le ton semble avoir changé. Preuve : toutes les inscriptions du genre « Non à la France ! Non à la Sangaris », sur le monument Koudoukou, ont été effacées.

 

La communauté musulmane du Km 5 s'était montrée hostile à l'égard de la force française Sangaris, depuis début décembre 2013.

 

Pendant que se tenaient ces échanges au Km 5, la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation de Centrafrique (MINUSCA) a annoncé avoir pris des mesures en vue d'arrêter et traduire en justice les auteurs des violences qui ont endeuillé Bangui au cours des deux dernières semaines.

 

La décision a été annoncée, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, par le chef du bureau de la communication et de l'information publique à la MINUSCA, Myriam Dessables. « Des rencontres ont eu lieu avec les ministres de la Justice, de l'Intérieur et de la Défense nationale, le conseiller à la présidence, le procureur de la République de Bangui, le bâtonnier et la société civile pour préparer des jugements et des arrestations des auteurs confirmés des auteurs des violences des dernières semaines. Ces rencontres visent à renforcer la collaboration avec les autorités locales pour que les responsables des crimes, anciens et récents, soient déférés devant la justice et punis conformément à la loi », a indiqué Myriam Dessables. Elle a précisé que la division des droits de l'Homme de la mission des Nations unies avait enquêté, au cours de la dernière quinzaine de jours, sur plusieurs cas.

 

 

Centrafrique : Nouveau regain dans les combats, les autorités tentent une solution

 

BANGUI (© 2014 Afriquinfos) - Ce mercredi les responsables des différentes localités, représentants d'associations de femmes et de jeunes dans le troisième arrondissement de Bangui, étaient réunis. Avec eux se trouvaient également l'ambassadeur de France, Charles Malinas, et des représentants des forces internationales déployées en Centrafrique. Ils ont tenu à évaluer la situation sécuritaire dans ce secteur.

 

Youssouf Hamat, le président de l'Organisation des jeunes musulmans de Centrafrique (OJMC), n'a pas caché le sentiment de déception de sa communauté. « L'arrivée des Casques bleus, des soldats de l'opération Sangaris et ceux de la force européenne (Eufor-RCA) tant espérée par la minorité musulmane devait permettre d'éviter le pire. Malheureusement, ces forces internationales n'ont pas empêché les massacres et le nettoyage des Musulmans de Centrafrique », a-t-il déploré. Charles Malinas, l'ambassadeur de France, lui a répondu qu'il comprenait son sentiment mais que les forces étrangères étaient animées de bonnes intentions.

 

Même si le ressentiment persiste, la virulence contre les forces étrangères a diminué. Le ton semble donc avoir changé. Pendant que se tenaient ces échanges, la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA) a annoncé avoir pris des mesures en vue d'arrêter et traduire en justice les auteurs des violences qui ont endeuillé Bangui ces deux dernières semaines.

 

 La décision a été annoncée, lors de sa conférence de presse hebdomadaire, par le chef du bureau de la Communication et de l'information publique à la MINUSCA, Myriam Dessables. 

Les musulmans centrafricains et les forces Sangaris invités à vivre en paix
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