APA publié le : 21/07/2014 à 10:51 UTC
Le Syndicat national des chauffeurs professionnels des transports du Cameroun (SYNCPROTCAM) vient de décider d’un arrêt de travail illimité dès le 5 août prochain sur le corridor reliant la métropole économique Douala à la capitale centrafricaine Bangui, pour protester contre les violences et tueries perpétrées contre des camionneurs.
Dans un préavis adressé au ministre des Relations extérieures, il exige que «des solutions durables soient apportées» aux multiples meurtres dont sont victimes les transporteurs camerounais dans ce pays voisin.
Cette réaction survient au lendemain de l’assassinat, le 14 juillet dernier à Bangui, d’un motor-boy (accompagnateur du conducteur) nommé Hamma Gambo Djallo, tombé, selon les protestataires, sous les balles des milices antibalaka.
Cette mort, précise le SYNCPROTCAM, porte à 6 le nombre de camionneurs camerounais tués par les bandes armées le début de la crise en Centrafrique.
En juin dernier, rappelle-t-on, les transporteurs camerounais, qui ravitaillent la RCA depuis le port de Douala, avaient déjà observé plusieurs jours de grève après l’assassinat à Bangui du chauffeur Adamou Oumarou.
Les syndicalistes n’avaient accepté de reprendre la route qu’après des assurances de mesures de sécurités faites par les autorités des deux pays.
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Le gouvernement centrafricain condamne l’assassinat de l’apprenti chauffeur camerounais
Bangui, 21 Juil (ACAP) Le ministre chargé du Secrétariat du Gouvernement avec les Institutions, porte-parole du gouvernement, Gaston Mackouzangba a condamné l’assassinat d’un apprenti chauffeur camerounais, survenu sur une barrière illégale érigée par les anti-balaka, dans un communiqué gouvernemental lu à la radio nationale, lundi 21 juillet à Bangui.
L’objectif du communiqué gouvernement est de dénoncer cet assassinat crapuleux qui met à mal les relations de fraternité entre le peuple centrafricain et le peuple camerounais.
En présentant les condoléances du gouvernement à la famille éprouvée et augouvernement camerounais, le ministre Gaston Mackouzangba a déclaré que le gouvernement s’engage à rechercher les auteurs de ce crime inacceptable et affirme que les auteurs de tels crimes seront un jour rattraper par la justice nationale ou internationale avec l'appui de la communauté internationale.
Par-ailleurs, le ministre Gaston Mackouzangba a annoncé que les procédures sont engagées à la demande des parents de la victime auprès des autorités judiciaires et sanitaires compétentes pour l’exhumation du corps enterré à la sauvette en vue de son rapatriement dans les conditions légales.