01/07/14 (APA)
Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), le général Babacar Gaye, a révélé, lundi à Bangui, qu’il avait adressé ses félicitations à la présidente Catherine Samba-Panza pour la confiance que lui ont renouvelée ses pairs de la sous-région dans la poursuite de la transition jusqu’à son terme.
« Nous voulons battre le fer pendant qu’il est chaud. La réunion de Malabo est une réunion très importante. J’ai au demeurant félicité la Présidente pour la confiance qu’il lui a été réitérée d’une manière non équivoque par ses pairs de la sous-région pour conduire cette transition à bon port », a confié à la presse le général Babacar Gaye au sortir d’une audience avec Samba-Panza au palais de la renaissance à Bangui.
Pour M Gaye, la prochaine réunion du groupe international de contact à Addis-Abeba va permettre de relancer la transition puis beaucoup de réflexions et décisions ont été prises à Malabo.
Selon M Gaye, la relance de la transition se fera ‘’par des décisions qui vont permettre aux Centrafricains de s’exprimer, de dire comment ils veulent sortir de cette crise qui fait la violence au quotidien en continue un problème pour nous qui sommes au chevet de la RCA ».
Il a ajouté qu’il était ‘’heureux de rencontrer la présidente engagée et décidée comme d’habitude à mener à bon port le bateau centrafricain ».
A en croire le chef de la MINUSCA, les casques bleus vont apporter un plus aux forces étrangères. ‘’La Sangaris et la MISCA déployées en Centrafrique ont contenu ces violences. Mais il faudrait très certainement des effectifs supplémentaires pour pouvoir faire encore plus et c’est ce que la MINUSCA qui sera opérationnelle à la mi-septembre va apporter », a-t-il assuré.
‘’Aux côtés de ses présences militaires qui sont indispensables, il faut un processus politique pour traiter les causes de ces violences qui n’ont pas leur raison d’être et c’est cela justement que Malabo et ensuite Addis-Abeba vont permettre de relancer » a-t-il conclu.