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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 00:29

 

 

 

Les déplacés internes de Bangui regagnent progressivement leurs domiciles  

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-02-18 15:07:51

 

Certains des habitants des quartiers Sara, Gbakodja, Ngou-ciment, principales zones du 5è arrondissement de Bangui touchées par le conflit, qui ont trouvé refuge dans des paroisses, commencent à regagner progressivement leurs domiciles.


Ces déplacés internes avaient trouvé refuge dans des lieux de culte comme la paroisse Saint Sauveur du 2è arrondissement, Sainte Trinité des Castors et l'Eglise évangéliques des Frères des castors dans le 3è.


« Nous avons constaté qu'il n'y a pas eu d'affrontements, ni d'attaques durant les semaines écoulées. Cela nous a rassurés et nous avons pris la décision de rentrer », a témoigné l'un des déplacés à APA sur le chemin de retour dans son quartier de Ngou-ciment.


Les conditions de vie sont devenues difficiles dans ces lieux de refuge, a témoigné un déplacé mis en confiance par le calme, bien que précaire, dans son quartier. 

Les anti-balaka, mouvement d'autodéfense à qui on attribue le départ de Michel Djotodia du pouvoir et le départ massif de la communauté musulmane, soulève des polémiques entre les Centrafricains.


« Les anti-balaka, c'est vrai qu'ils ont fait un bon travail, nous les félicitons mais pour le moment ils exagèrent, c'est eux qui sont en train de commettre des exactions comme les ex-rebelles de la Séléka », s'insurge un Centrafricain.

 
D'autres par contre sont favorables aux anti-balaka dont le « sacrifice » est salué. « C'est grâce à eux que nous sommes enfin libres de l'oppression des Séléka », martèle un groupe de jeunes.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=508524#sthash.eu8yjiO9.dpuf

 

 

 

Reprise timide des activités scolaires dans la capitale centrafricaine  

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2014-02-18 13:36:37

 

Les activités scolaires ont repris timidement à Bangui, la capitale centrafricaine où presque toutes les écoles catholiques associées de Centrafrique (ECAC) ont rouvert leurs portes.


Les vertus de l'amour, de la paix et de la réconciliation sont répétés à l'envie à l'endroit des jeunes élèves suite aux atrocités qui ont mis à mal la cohésion sociale du pays. 


L'objectif est de « rompre avec cet enfermement à l'intérieur de son cœur, à l'intérieur de la maison et redonner un peu une autre vie et un autre regard aux enfants », a fait savoir la Sœur Monique Orhant, directrice de l'Ecole Saint Charles à Bangui.


Elle a évoqué comme raison l'insécurité grandissante qui a freiné le bon déroulement des activités académiques.

 Les enseignants sont présents dans les salles de classe bien qu'on relève l'absence de plusieurs élèves.


A l'Université de Bangui, après plusieurs semaines d'interruption, les cours ont repris le 10 février dernier selon la décision prise le 6 février à l'issue d'un conseil restreint.

Selon cette instance de décision, « le staff rectoral et les chefs d'établissements universitaires ont envisagé de faire un plaidoyer auprès du gouvernement pour que soit accéléré le processus de sécurisation de la capitale et de paiement des charges sociales ».


Sur le campus universitaire, on peut voir affichés sur les babillards les emplois du temps, les concours d'entrée dans certaines facultés et l'organisation des conférence-débats sur la culture de la paix.


Par contre dans les écoles et les lycées publics, le constat est amer, puisqu'une partie des déplacés internes y habitent encore. Les salles de classes sont toujours occupées, seuls le personnel administratif et quelques enseignants sont présents.

En dépit de plusieurs appels à la reprise lancés par les autorités scolaires, certains parents refusent catégoriquement que leurs enfants reprennent les cours à cause de l'insécurité. 

« Tant que la situation sécuritaire ne sera pas rétablie, tant que les déplacés ne retourneront pas chez eux, je ne laisserai pas mes enfants aller à l'école », a déclaré à APA un parent d'élèves. 


« Les enfants ne peuvent pas étudier dans ces conditions d'insécurité », a-t-il insisté.

« Je ne peux pas laisser mes enfants aller à l'école sous les balles, c'est inadmissible », a fait remarquer une maîtresse.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=508517#sthash.jezRTddQ.dpuf

 

Les déplacés internes de Bangui regagnent progressivement leurs domiciles
Les déplacés internes de Bangui regagnent progressivement leurs domiciles
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