AFP 14/01/2014 à 18:10
Le président François Hollande a affirmé ce mardi 14 janvier qu'en Centrafrique, où elle poursuit son intervention militaire, "la France aide" mais "ne substitue pas" aux Africains pour trouver une solution au conflit.
"Des initiatives politiques ont été prises. Nous n'avons pas vocation à choisir les dirigeants de la Centrafrique", a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse à l'Elysée. "La France aide, elle ne se substitue pas, ce temps-là est terminé, révolu", a poursuivi le chef de l'Etat.
Rappelant que Paris est intervenu en RCA dans le cadre d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, il a souligné que "tout n'est pas réglé", un mois après le début de l'opération Sangaris pour tenter de stabiliser le pays. "Nous n'avons pas terminé le travail, nous allons le continuer, mais dans un contexte forcément différent", a poursuivi François Hollande.
D'abord, "parce que l'Europe va venir", soutenir les efforts de la France. Des opérations "pourront être décidées" le 20 janvier par l'Union européenne "aussi bien sur le plan sécuritaire qu'humanitaire". "Ensuite, une force de maintien de la paix sera à un moment décidée et viendra prendre le relais". "Nous avons espoir que progressivement l'apaisement revienne, que le désarmement puisse se produire et la transition politique également", a-t-il affirmé.
Environ 1.600 soldats français sont déployés en RCA, au côté de 4.000 soldats de la force africaine, a-t-il rappelé. "Là aussi, lorsque la mission aura rencontré le succès attendu, ces forces rentreront", a conclu le chef de l'Etat.
Le parlement provisoire centrafricain a ouvert mardi une session spéciale pour élire un nouveau président de transition, qui aura la lourde tâche d'incarner "la paix et la réconciliation nationale" dans un pays ravagé par des mois de violences et au bord de la faillite.
Hollande : « Nous n’avons pas terminé le travail en Centrafrique »
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Le Président français François Hollande a rappelé ce mardi, lors de sa conférence de presse à l’Elysée, que tout n’est pas réglé en Centrafrique, où l’ancien Président Michel Djotodia a démissionné vendredi.
François Hollande a été on ne peut plus clair lors de sa conférence de presse de ce mardi, à l’Elysée. « Tout n’est pas réglé en Centrafrique », a-t-il déclaré, bien que l’ex-Président centrafricain Michel Djotodia ait démissionné vendredi, sous la pression de Paris et des chefs d’Etat de l’Afrique centrale. Le dirigeant français a également tenu à rappeler la raison de l’intervention française dans le pays, affirmant que « la France a été appelée par une résolution du Conseil de sécurité et par les Africains pour éviter une catastrophe humanitaire ».
La France n’a pas vocation à choisir de dirigeant en Centrafrique
Toutefois, pour le dirigeant français, il reste beaucoup à faire en Centrafrique. « Je le réaffirme, nous n’avons pas terminé le travail, nous allons le continuer dans un contexte différent », a-t-il déclaré, assurant que l’Union européenne va apporter son soutien « et qu’une force de maintien de la paix viendra prendre le relais. 1 600 soldats français sont aux cotés de 4 000 militaires africains. Lorsque la mission aura atteint le succès attendu, ils rentreront ».
François Hollande a également évoqué les initiatives prises en Centrafrique, où un Conseil national de transition a été formé. Il est chargé d’ici 15 jours de désigner un nouveau Président de transition. Selon le Président français, « la France n’a pas vocation à choisir de dirigeant en Centrafrique. Ce temps est révolu. La France aide, mais ne se substitue pas ».